
ALGERIE FOOT – Tandis que la FIFA a bel et bien tranché sur la réclamation de l’Algérie suite au barrage perdu face au Cameroun, le ministre des Sports algérien ne veut pas en rester là. Le dossier semblait pourtant clos. Après des semaines d’attente, l’Algérie a officiellement été informée par la FIFA de sa décision concernant les recours déposés suite au barrage de Coupe du monde perdu face au Cameroun (1-2). L’AFP a eu confirmation que l’instance internationale n’avait pas donné suite aux réclamations des Algériens concernant l’arbitrage contesté de Bakary Gassama.
Une affaire qui n’est peut-être pas totalement terminée puisque Abderrazak Sebgag, le ministre de la jeunesse et des Sports algérien, a annoncé publiquement que les Fennecs allaient explorer toutes les voies de recours possibles ! « Nous avons reçu une lettre de la Fédération internationale de Football, ou elle nous informe de sa décision finale à propos du recours déposé par la FAF. Et l’Algérie a le droit le plus absolu de saisir toutes les instances compétentes, conformément aux statuts de la FIFA », a assuré le ministre.
Problème pour les Fennecs, il est probable que les chances de recours de l’Algérie soient d’ores et déjà quasi-nulles. Selon la Gazette du Fennec, la FAF n’a pas la possibilité d’interjeter appel de cette décision auprès du Tribunal Arbitral du Sport, l’instance traditionnellement saisie pour ce genre de litiges, ne disposant pas de nouveaux éléments matériels à même de constituer un dossier. L’affaire semble donc bien difficile à relancer pour les autorités algériennes…
ALGÉRIE – Le conseil des ministres a autorisé dimanche 8 mai la compagnie aérienne nationale à acquérir 15 nouveaux avions et pour ouvrir de nouvelles lignes, notamment vers les pays africains et asiatiques. Il a également autorisé l’acquisition de navires pour le transport de passagers, de marchandises et de céréales, mais sans en préciser le nombre.
Pour Air Algérie, le président Tebboune a validé le nouveau programme de vols, en prévision de la saison estivale. Ce programme sera publié par décret exécutif, selon le communiqué du conseil des ministres, mais rien n’a filtré sur son contenu. La compagnie nationale algérienne dessert actuellement des destinations dans 28 pays, dont trois lignes long-courrier vers Montréal, Pékin et Dubaï opérées avec des Airbus A330-200 . L’âge moyen des avions d’Air Algérie en service est de 11 ans.
MAROC FOOT – Dans les heures qui viennent, l’aventure de Vahid Halilhodzic au Maroc devrait bel et bien prendre fin. Le technicien a pourtant réussi à atteindre son objectif principal avec une qualification pour la Coupe du monde. Mais les désaccords sont trop nombreux entre Coach Vahid et ses dirigeants, ce qui devrait donner lieu à une séparation prématurée.
Selon le site Lions de l’Atlas, qui suit l’actualité marocaine au quotidien, c’est ce lundi que Vahid Halilhodzic va se réunir avec le président de sa Fédération Fouzi Lekjaa. Pour une discussion dont l’épilogue serait déjà connu. L’ancien entraîneur du PSG, de Nantes ou de l’Algérie va céder sa place, très probablement à André Villas-Boas, l’ancien coach de l’OM.
Cette séparation pourrait être actée dès aujourd’hui après la réunion des deux hommes, ou demain au plus tard selon le media marocain.
La semaine dernière, La Fédération était sortie du silence pour démentir les rumeurs faisant état d’un licenciement incessant du sélectionneur, toujours arc-bouté sur sa volonté de se passer de Noussair Mazraoui et Hakim Ziyech.

MIGRANTS SAHARA – Quarante-quatre migrants sont morts noyés après le naufrage de leur embarcation, dimanche au large de Cap Boujdour, au sud du Maroc, a indiqué l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Elle n’a pas précisé quelle était la destination de l’embarcation, mais les bateaux de migrants partant de cette zone se dirigent généralement vers l’archipel espagnol des Canaries.
Selon des chiffres du ministère marocain de l’Intérieur, plus de 14 700 tentatives de départs illégaux ont été empêchées et 52 réseaux de passeurs démantelés au Maroc durant le premier trimestre de 2022.
En 2021, 4 404 migrants sont morts ou ont disparu au cours de leur traversée en mer pour tenter de rejoindre l’Espagne, le pire bilan depuis 2015, selon Caminando Fronteras qui dresse le bilan de ces drames migratoires grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d’urgence.
Selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, plus de 40 000 migrants, en grande partie en provenance du Maroc, sont arrivés en 2021 par la mer dans le pays, ainsi que dans les archipels des Baléares et des Canaries.
LIBYE – La Conseillère spéciale des Nations Unies pour la Libye, Stephanie Williams, a rencontré dimanche Imad El-Sayeh, président de la Commission électorale, et évoqué avec lui les préparatifs pour les élections prévues dans le pays. Les deux parties ont convenu de fournir un soutien à la Haute Commission électorale nationale de Libye (HNEC) « pour qu’elle soit prête à organiser » les élections, a déclaré la HNEC dans un communiqué. Williams et El-Sayeh ont fait le point sur la situation concernant le consensus entre les partis libyens sur la tenue des élections dans les meilleurs délais, selon le communiqué.
La Conseillère des Nations Unies a déclaré, vendredi, que des représentants du Parlement de Tobrouk et du Haut Conseil d’État de Tripoli, qui fait office de sénat, participeront le 15 mai à la deuxième série de pourparlers organisés par l’Égypte afin de convenir des dispositions constitutionnelles nécessaires à la tenue des élections.
Le premier cycle de discussions s’est tenu le mois dernier au Caire, la capitale égyptienne, sous les auspices des Nations unies.
COP 15 – Moins connue que sa « grande sœur » sur le climat, cette 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde des questions tout aussi cruciales à l’heure où l’ONU estime que 40% des terres sont dégradées dans le monde. Neuf chefs d’Etats africains, dont le président nigérien, Mohamed Bazoum, son homologue congolais Felix Tshisekedi ou encore le Togolais Faure Gnassingbé sont attendus autour du président ivoirien Alassane Ouattara. Le président français, Emmanuel Macron, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, participeront aux débats en vidéoconférence.
Ils tenteront de se mettre d’accord sur des mesures concrètes pour stopper l’accroissement de la désertification.
Le thème de cet évènement « Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère » est « un appel à l’action pour faire en sorte que la terre, qui est notre source de vie sur cette planète, continue de profiter aux générations présentes et futures », souligne le CNULCD dans un communiqué.
« La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt », précise l’institution onusienne. La question de la Grande Muraille verte, projet pharaonique qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait notamment être abordée au cours des travaux qui s’achèveront le 20 mai.

IRAK – La 15e Conférence des Nations unies (COP15) sur la désertification et la sécheresse s’est ouverte ce lundi 9 mai à Abidjan. L’un des pays les plus touchés par le phénomène est l’Irak qui voit ses zones arides s’agrandir. La première raison est évidemment climatique. Il pleut de moins en moins, les températures atteignent des records l’été, au-dessus des 50° C, ce qui provoque une évaporation des eaux plus importante.
Mais il y a aussi des causes politiques car l’Irak dépend principalement de ses deux fleuves, l’Euphrate et le Tigre, en termes de ressources hydriques. Hors, leurs sources se trouvent en Turquie et en Iran, où d’immenses barrages ont été construits ces dernières années, privant l’Irak d’une grande partie de cette eau qui s’écoule dans le pays. « Si rien n’est fait, il n’y aura plus d’espaces verts, plus de maisons, plus d’eau potable, s’alarme auprès de France info Salman Khairallah, militant écologiste. L’Irak va tout simplement devenir un désert. L’ONU estime que l’Irak devrait perdre 20% de ses ressources en eau d’ici 2025, accélérant cette désertification. » Une situation très préoccupante aux conséquences multiples, dont des tempêtes de poussière à répétition. Il n’y en a jamais eu autant que ces derniers mois. Les agriculteurs souffrent toute l’année de cette sécheresse et de ces pénuries d’eau. Ils n’arrivent plus à arroser leurs champs, s’endettent parfois dans la construction de puits, ou font le choix de s’installer ailleurs, dans les villes, pour trouver un emploi plus sûr, ce qui crée des mouvements de population et de l’instabilité dans le pays.
IRAN – L’Iran est contre la guerre en Ukraine et souhaite une solution politique au conflit, a affirmé dimanche son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian lors d’une conférence de presse commune à Téhéran avec son homologue polonais Zbigniew Rau.
Zbigniew Rau a entamé samedi soir une visite à l’invitation de la partie iranienne, la première depuis 2014. Son pays apporte une aide militaire à l’Ukraine, alors que l’Iran, de son côté, n’avait pas condamné l’invasion russe de ce pays le 24 février. «Nous sommes contre la guerre en Ukraine, tout comme nous sommes contre la guerre au Yémen, en Afghanistan, en Syrie, en Irak ou dans n’importe quelle partie du monde», a déclaré le ministre iranien lors de la conférence de presse commune.
«Nous croyons que la solution en Ukraine est politique et que des négociations politiques entre la Russie et l’Ukraine doivent conduire à l’arrêt de la guerre», a-t-il ajouté. Au cours de sa visite, le ministre polonais des Affaires étrangères et son homologue iranien doivent signer «un accord de coopération dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la science, du sport, de la jeunesse et des médias», a indiqué le ministre iranien.
LIBAN – La participation de la diaspora libanaise aux élections législatives prévues le 15 mai s’est élevée à environ 60%, un taux légèrement plus élevé que celui enregistré en 2018, a annoncé ce lundi le ministère libanais des Affaires étrangères. Près de 130.000 expatriés libanais sur les 225.000 inscrits à l’étranger ont pris part aux élections qui ont eu lieu vendredi et dimanche dans 58 pays, selon les données préliminaires du ministère.
« Le taux de participation est très bon », a déclaré Hadi Hachem, responsable des expatriés au sein du ministère des Affaires étrangères. « Les résultats officiels seront publiés le 15 mai », jour d’élections au Liban, a-t-il précisé.
C’est la deuxième fois dans l’histoire du pays que les Libanais de l’étranger ont le droit de voter pour renouveler les 128 membres du Parlement.
En 2018, le taux de participation avait atteint 56% et environ 50.000 des 92.000 Libanais de la diaspora inscrits avaient participé au scrutin.
Au total, plus de 205 bureaux de vote ont été installés à travers le monde, selon le ministère. Les urnes seront envoyées à la Banque centrale du Liban et les votes comptabilisés après la tenue des élections dans le pays le 15 mai.

EGYPTE – Le parquet égyptien a ordonné la libération de trois comédiens détenus depuis fin mars pour « fausses informations » et « terrorisme » après une chanson dénonçant l’inflation largement relayée en ligne, a annoncé ce dimanche la plus importante ONG des droits humains du pays. Les trois hommes, originaires du plus pauvre des 27 gouvernorats du pays, celui d’Assiout à 400 km au sud du Caire, avaient publié en mars sur la plateforme TikTok une vidéo satirique où ils dénonçaient la hausse des prix sur l’air d’une chanson populaire.
En Egypte, le sujet est hautement sensible: l’inflation caracole à 12,1%, la livre égyptienne a chuté de 18% et la guerre en Ukraine fait flamber les prix des aliments dans le plus peuplé des pays arabes. Cette annonce intervient alors que le président Abdel Fattah al-Sissi a réactivé le comité des grâces présidentielles, en sommeil depuis des années, et que 41 détenus d’opinion, dont des figures de la « révolution » de 2011, ont été libérés le 24 avril de détention préventive. Samedi, trois journalistes sont également sortis de prison, selon leur syndicat, dans un pays à la 168e place sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de l’ONG Reporters sans frontières (RSF).
ISRAËL – Israël et les territoires palestiniens ont connu de nouvelles violences meurtrières, dimanche 8 mai, peu après l’annonce par l’Etat hébreu de l’arrestation de deux Palestiniens soupçonnés d’avoir tué jeudi trois Israéliens.
Un Palestinien qui tentait d’entrer en Israël par la barrière de séparation depuis la Cisjordanie a été tué par l’armée israélienne, ont annoncé l’armée et un hôpital. Dans un communiqué, l’armée a dit avoir « identifié une [personne] tentant de passer la barrière de sécurité (…) près de Tulkarem ». Des soldats lui ont « tiré dessus selon les procédures ». Un porte-parole de l’hôpital israélien Sheba a ensuite expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) que le Palestinien était mort des suites de ses blessures.
Toujours en soirée, un homme a poignardé un policier israélien près de la Vieille Ville de Jérusalem, avant d’être blessé par balle par les forces israéliennes, ont rapporté la police israélienne et des médecins. Le policier a été transporté à l’hôpital. Enfin, un Palestinien armé d’un couteau a pénétré dans une colonie israélienne en Cisjordanie, où un habitant lui a tiré dessus, a annoncé l’armée israélienne. Le ministère de la santé palestinien a fait savoir que l’assaillant, âgé de 17 ans, était mort.

ISRAËL – Israël aurait averti ses alliés occidentaux qu’il se préparait à envoyer des agents pour tuer des dirigeants du Hamas postés à l’étranger, en réponse aux attaques terroristes des deux derniers mois sur son sol, a rapporté ce lundi le Times. Ces révélations font écho aux propos des dirigeants israéliens qui ont menacé ces derniers jours de reprendre la politique d’éliminations ciblées des dirigeants du Hamas, à commencer par Yahya Sinwar qui ne cesse d’inciter au terrorisme.
En réaction, le Hamas a, à son tour, menacé Israël, promettant notamment de reprendre les attentats-suicides si l’un de ses dirigeants était éliminé. Des sources palestiniennes ont affirmé au journal Al-Quds publié à Jérusalem-Est que « la résistance palestinienne » avait envoyé des messages clairs à Israël par l’intermédiaire des médiateurs égyptiens indiquant qu’il y aurait « des conséquences catastrophiques en cas de retour à la politique d’éliminations ciblées ». Dans ces messages, les groupes terroristes auraient souligné que la réponse palestinienne pourrait venir de plus loin que Gaza, faisant référence au Hezbollah et à l’Iran, et que l’éventuelle élimination de Yahya Sinwar conduirait à une Intifada généralisée à Gaza, Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
Les mêmes sources palestiniennes ont toutefois souligné au journal Al-Quds que pour l’heure, des pourparlers entre dirigeants du Hamas et médiateurs égyptiens se poursuivaient presque quotidiennement afin d’empêcher une escalade entre Israël et la bande de Gaza.
TANZANIE – Dar es Salaam attendait l’arrivée aujourd’hui du plus gros navire jamais accueilli dans son port. Il transporte des voitures. Il s’agit du Meridian Ace battant pavillon japonais, 200 mètres de long, 32 mètres de large. Il a traversé l’Océan Indien en 10 jours depuis Singapour avec à son bord 4 397 voitures. Elles ne sont pas toutes destinées à la Tanzanie. Une petite partie restera dans le pays.
Il y en a pour les pays voisins : l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, la Zambie, le Malawi. Ce sont presque toutes des voitures d’occasion qu’exportent les pays d’Asie et du Moyen Orient sur le marché est-africain.
En Europe aussi, la tendance ne fait que s’accentuer avec lamprogression des véhicules hybrides ou électriques.
On déverse les véhicules polluants sur le continent africain. Déjà le mois dernier, un navire a déchargé 4 000 voitures dans le port de Dar es Salaam.
AFRIQUE DU SUD – Le géant minier Anglo American Mining a inauguré le plus grand camion de transport à hydrogène du monde vendredi dans une de ses mines de platine d’Afrique du sud, en présence du président Cyril Ramaphosa qui a salué un «pas de géant» pour la transition énergétique du pays. Le groupe, présent dans une quinzaine de pays et qui exploite 25 sites en Afrique du Sud, prévoit, si l’essai est concluant, de remplacer toute sa flotte de camions diesel par ces nouveaux prototypes alimentés par une batterie à hydrogène de 2 mégawatts, qui peuvent transporter jusqu’à 290 tonnes de minerai. «Ce que nous lançons n’est pas seulement une impressionnante pièce de machinerie, c’est la genèse de tout un écosystème alimenté par l’hydrogène», s’est réjoui le président Ramaphosa lors de la cérémonie de lancement officielle du gigantesque véhicule, presque de la taille d’une petite maison, présenté à la mine de Mogalakwena, située à environ 250 km de Johannesburg. «C’est un pas de géant pour la future économie à l’hydrogène de l’Afrique du sud», a-t-il estimé dans un discours retransmis par des télévisions locales. «C’est vraiment un moment historique» qui «nous donne clairement une vision de ce à quoi le future peut ressembler», a-t-il ajouté.
INSOLITE – Au Kenya, trois agents d’un parc national ont déclaré un état d’alerte maximale après avoir reçu des informations selon lesquelles un lion errant avait été aperçu dans cette région. En s’approchant d’une ferme de Kinyana et en découvrant l’objet de cette frayeur collective, les gardes ont été stupéfaits, révèle la BBC. La situation a rapidement tourné au comique lorsque le trio a découvert un sac à provisions caché sous une haie? avec une tête de lion comme motif. Le sac avait été placé là par la propriétaire de la maison attenante, qui y avait mis des plants d’avocatiers et voulait éviter qu’ils ne se dessèchent.
« Nous avons traité l’incident avec beaucoup de prudence et de sérieux. Nous nous sommes d’abord assurés que tout le monde était en sécurité, puis les responsables du parc ont enquêté et découvert qu’il s’agissait d’un sac », a déclaré le chef local Cyrus Mbijiwe à la BBC. Il a ajouté que, bien qu’il n’y ait eu aucun rapport récent de lions errants dans la région, les habitants s’étaient plaints de la disparition d’une partie de leur bétail.

Lorsque la propriétaire du sac est rentrée à son domicile, elle a été interpellée par les gardes, qui lui ont conseillé d’entrer par une porte opposée pour ne pas être aperçue par le lion. La Kényane n’a fait qu’après le lien entre cette rumeur autour d’un grand carnivore rôdeur et son sac à l’effigie d’un lion. Les agents du parc ont alors vérifié le sac, et confirmé qu’il s’agissait juste de provisions. Sur les réseaux sociaux, la population locale ne cesse de tourner en dérision cette anecdote. Une internaute a indiqué que le contenant provenait de Carrefour, qui a répondu avec humour : « Il n’est pas réel, mais les petits prix le sont. » Une promotion inattendue.
RDC – Au moins trente-cinq personnes ont été tuées, dimanche 8 mai, par des rebelles du groupe armé Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), qui ont attaqué une mine d’or artisanale en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris des autorités locales.
« Les Codeco ont tué dans la mine d’or “Camp Blanquette”. Il y a 29 corps ramenés à la cité de Pluto. Six corps calcinés ont été enterrés sur place », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Jean-Pierre Bikilisende, bourgmestre de la commune rurale de Mungwalu, dans le territoire de Djugu (Ituri, nord-est). « Un bébé de 4 mois » figure parmi les morts. « Ce bilan est provisoire, puisqu’il y a d’autres civils tués dont les corps ont été jetés dans des trous d’orpaillage et plusieurs autres civils sont portés disparus. La fouille se poursuit », a fait savoir M. Bikilisende.
CHINE – Des millions de Pékinois travaillent à domicile ce lundi à la suite d’un nouveau tour de vis des mesures anti-Covid, donnant à la capitale chinoise de 22 millions d’habitants des allures de ville fantôme. Même si les chiffres de contamination restent minimes à l’échelle mondiale, les autorités appliquent strictement leur politique du zéro Covid et confinent des villes entières dès l’apparition de quelques cas.
Après Shanghai, la ville la plus peuplée du pays confinée depuis début avril, Pékin fait depuis une semaine l’objet de restrictions aux déplacements et de nombreux lieux publics (restaurants, cafés, salles de sport, gymnases…) sont fermés. Ce lundi, les autorités ont limité strictement l’accès aux services non essentiels dans le district de Chaoyang, le plus actif et le plus peuplé de la capitale, où certaines entreprises doivent limiter à 5 % leur effectif normal.
Résultat, le quartier commercial très animé de Sanlitun, dans l’est de Pékin, est désert lundi matin. La boutique Apple, habituellement très achalandée, a reçu l’ordre de fermer ses portes quelques minutes après l’ouverture.
Pékin a annoncé lundi 49 nouveaux cas de contamination pour les dernières 24 heures. Par ailleurs à Shanghai, le chiffre des nouvelles contaminations est tombé à moins de 4.000 lundi, après avoir dépassé les 25.000 fin avril.

PHILIPPINES – Les Philippins ont voté, ce lundi 9 mai, pour désigner leur prochain président, un scrutin à fort enjeu pour lequel Ferdinand Marcos Junior, fils du défunt dictateur Ferdinand Marcos, est promis par les sondages à une victoire écrasante. Au cours de ces élections générales, sont également désignés le vice-président ainsi que les députés, la moitié des sénateurs, les 81 gouverneurs de province et d’autres élus locaux. Les sondages prédisent une victoire du candidat de 64 ans, surnommé « BongBong », avec largement plus que la moitié des suffrages. Pour gagner ce scrutin à un seul tour, il lui suffirait d’être celui qui obtient le plus de voix. Après six ans de gouvernement autoritaire de Duterte, les militants des droits de l’Homme, les dirigeants de l’Église catholique et les analystes politiques craignent de voir Marcos Jr enhardi par une large victoire et diriger le pays avec une poigne encore plus lourde. Une vaste campagne de désinformation pour réhabiliter le régime dictatorial, le système clientéliste et le désenchantement des électeurs à l’égard des récents gouvernements ont alimenté le retour en grâce des Marcos.
Trois agents de sécurité ont été tués peu après le début du scrutin dans la municipalité de Buluan, sur l’île de Mindanao où sévissent de multiples groupes armés, des insurgés communistes aux militants islamistes. Des hommes armés ont également attaqué un bureau de vote dans la province de Lanao del Sur à Mindanao, tuant un électeur et faisant deux blessés, selon la police.
SRI LANKA – Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété par la police lundi à Colombo, capitale du Sri Lanka, après des heurts entre des partisans du gouvernement et des manifestants appelant à la démission du président Gotabaya Rajapaksa. Selon les autorités, au moins 78 personnes ont été blessées. Des loyalistes du camp de Gotabaya Rajapaksa, armés de bâtons et de matraques, ont attaqué les manifestants qui campent devant le bureau du président depuis le 9 avril, ont constaté des journalistes de l’AFP. La police a tiré des gaz lacrymogènes et a fait usage de canons à eau après que les partisans du gouvernement eurent franchi les rangs des policiers pour détruire les campements de milliers de manifestants anti-gouvernementaux qui exigent le départ de Gotabaya Rajapaksa. Peu après ces manifestations, le Premier ministre Mahindra Rajapaksa, frère du président, a démissionné.
Depuis des mois, l’île de 22 millions d’habitants subit de graves pénuries de produits alimentaires, de carburant et de médicaments. Cette crise sans précédent, imputée à la pandémie de Covid-19 qui a privé le pays des devises du secteur touristique, a été aggravée par une série de mauvaises décisions politiques, selon des économistes.
BURKINA – Des hommes armés ont lancé un assaut contre la prison de la ville de Nouna, au nord-ouest du pays, dans la nuit du 7 au 8 mai. Un chasseur traditionnel Dozo, supplétif civil des forces de sécurité, a été tué et 65 prisonniers libérés. C’est vers minuit, la nuit dernière, qu’un groupe d’hommes armés a lancé un assaut contre la ville de Nouna, située dans la boucle du Mouhoun, au nord-ouest du pays. « Toute la ville était encerclée par les hommes armés qui tiraient aux armes lourdes », rapporte un témoin. La maison d’arrêt et de correction était la principale cible de ces hommes armés. Elle a été « presque entièrement détruite », souligne une source sécuritaire.
Venus à bord de plusieurs véhicules et sur des motocyclettes, les assaillants ont ouvert le feu sur la prison à l’aide de mitrailleuses 12.7 et PKMS, et de fusils kalachnikov. Ils ont laissé derrière eux des murs criblés de balles, des portes défoncées, des véhicules, bureaux saccagés ou incendiés. Une soixantaine de prisonniers ont été libérés et du matériel emporté.
Les forces de sécurité et leurs supplétifs civils ont tenté une riposte. Et les combats ont duré plusieurs heures.

ETATS-UNIS AVORTEMENT – Après avoir soigneusement évité ce sujet tabou durant des décennies, de plus en plus d’entreprises américaines prennent position sur le droit à l’avortement, signe de l’émergence d’une nouvelle génération aux attentes différentes.
Il n’aura fallu que quelques heures après la fuite annonçant le possible revirement de la Cour suprême sur la question de l’avortement pour qu’une partie de l’économie américaine réagisse publiquement. « Sachant ce qui est en jeu, les dirigeants du monde de l’entreprise doivent se faire entendre et agir pour préserver la santé et le bien-être de nos employés », ont écrit les responsables de Levi Strauss. « Cela implique de protéger les droits liés à la procréation. » Comme le célèbre fabricant de jeans, Apple s’est engagé à couvrir les frais engagés par ses salariées qui devraient se déplacer dans un autre Etat pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG).
Revenir sur le droit à l’avortement « mettrait en péril les droits de millions de femmes », a déclaré à l’AFP la plateforme de recherche participative Yelp, qui évoque « un séisme pour notre société et notre économie » et appelle les entreprises à « prendre l’initiative ».
TWITTER – Le New York Times dans un article du vendredi 6 mai. Information principale : Elon Musk a pour objectif de faire passer le chiffre d’affaires annuel de Twitter, actuellement de 5 milliards de dollars, à … 26,4 milliards de dollars d’ici 2028, soit un chiffre multiplié par cinq.
Pour ce faire, le fantasque milliardaire compterait diversifier le modèle économique actuel de Twitter, qui repose quasi exclusivement sur des revenus publicitaires, en agissant sur deux leviers. Il développerait d’abord l’offre d’abonnements du réseau social, dont les revenus pourraient atteindre les 10 milliards de dollars, avance-t-il. Jusqu’à présent, Twitter n’a proposé qu’un seul abonnement à trois euros par mois, Twitter Blue, mis en place en 2021 aux Etats-Unis. Les revenus tirés de ce service d’abonnement premium devraient atteindre 69 millions d’utilisateurs d’ici 2025, et 159 millions en 2028, selon des estimations du patron de Space X rapportées par le New York Times. Dans ce document, Elon Musk listerait aussi un nouvel abonnement, appelé « X », qui serait créé en 2023 et qui compterait 104 millions d’utilisateurs en 2028. Il pourrait s’agir d’un abonnement sans publicité. Deuxième levier pour sortir du modèle tout publicitaire : Musk compte développer une activité de paiement en 2023, qui n’en est qu’à ses balbutiements aujourd’hui, et qui atteindrait environ 1,3 milliard de dollars en 2028.
FRANCE – La sanction est tombée. François Fillon a été condamné, lundi 9 mai, à quatre ans d’emprisonnement dont trois avec sursis, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire de l’emploi fictif de son épouse Penelope. Cette dernière écope de deux ans de prison avec sursis, son ancien suppléant Marc Joulaud de trois ans de prison avec sursis. Pour les époux Fillon, ces peines sont plus légères qu’en première instance.
En première instance, le 29 juin 2020, le locataire de Matignon de 2007 à 2012 avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont deux ans ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux. Sa femme s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement avec sursis, 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité, et Joulaud trois ans avec sursis, 20 000 euros d’amende avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.
Un « faisceau d’indices » permet d’établir la « fictivité » des trois emplois de Penelope Fillon comme assistante parlementaire auprès de son mari et de son suppléant entre 1998 et 2013, rémunérés au total 612 000 euros net, ont soutenu les avocats généraux, ironisant sur des activités « impalpables » voire « évanescentes ».
UKRAINE – Vladimir Poutine a déclaré ce lundi matin que l’armée russe combattait en Ukraine pour défendre « la patrie » contre une « menace inacceptable », dans un discours visant à alimenter le patriotisme des Russes et leur soutien à ce conflit.
« Je m’adresse à nos forces armées : vous vous battez pour la patrie, pour son avenir », a dit M. Poutine vers 10 h 15 (8 h 15, heure de Tunis) dans une allocution d’une dizaine de minutes sur la place Rouge, suivie de la traditionnelle parade militaire du 9 mai qui marque la victoire sur les nazis en 1945 et le sacrifice de millions de Soviétiques. Il est revenu sur sa décision d’attaquer l’Ukraine le 24 février, répétant que Kiev préparait une attaque contre les séparatistes prorusses du Donbass, voulait se doter de la bombe atomique et était soutenu par l’OTAN. « Une menace absolument inacceptable se constituait, directement à nos frontières », a-t-il affirmé, accusant à nouveau son voisin de néonazisme et qualifiant l’attaque russe de « riposte préventive » et de « seule bonne décision ».
M. Poutine a placé le 9 mai au cœur du patriotisme russe, alors que quelque 27 millions de Soviétiques sont morts lors de la seconde guerre mondiale. S’appuyant sur cette terrible réalité historique, le président russe a également souligné lundi que le devoir de la Russie était d’éviter une nouvelle guerre mondiale, alors que beaucoup craignent que le conflit en Ukraine dégénère. « Notre devoir est de garder la mémoire de ceux qui ont écrasé le nazisme (…) et de faire tout pour que l’horreur d’une guerre globale ne se répète pas », a-t-il dit.
Après son discours, 11 000 soldats, des dizaines de véhicules, dont des lance-missiles stratégiques et des chars, ont défilé sur la place Rouge. Parmi eux, des unités revenant du front ukrainien.
La réponse de Zelensky
Pour sa part, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a publié une déclaration ce matin, affirmant que l’Ukraine l’emporterait dans la guerre. Il a posté sur sa chaîne officielle Telegram : Nous nous battons pour la liberté de nos enfants, et donc nous gagnerons. Nous n’oublierons jamais ce que nos ancêtres ont fait pendant la seconde guerre mondiale, qui a tué plus de huit millions d’Ukrainiens. Très bientôt, il y aura deux jours de victoire en Ukraine. Et quelqu’un n’en aura pas. On a gagné alors. Nous allons gagner maintenant.
Dans un message vidéo qui le montre marchant dans l’avenue centrale de Kiev, Volodymyr Zelensky a également déclaré : « Nous sommes fiers de nos prédécesseurs qui, avec d’autres peuples dans le cadre de la coalition anti-hitlérienne, ont vaincu le nazisme. Nous ne laisserons personne annexer cette victoire, se l’approprier. (…) Notre ennemi rêvait de nous voir renoncer à fêter le 9-Mai et la victoire sur les nazis pour que le mot dénazification obtienne une chance.

« Des millions d’Ukrainiens ont lutté contre le nazisme (…), ont chassé les nazis de Louhansk, ont chassé les nazis de Donetsk, ont libéré des occupants de Kherson, Melitopol, Berdiansk, ont chassé les nazis de Yalta, de Simferopol, de Kertch et de toute la Crimée, ont libéré Marioupol des nazis », a déclaré le président ukrainien en citant des villes de l’est et du sud de l’Ukraine actuellement occupées par les troupes russes ou des villes de Crimée, annexée par la Russie en 2014. « Ils ont chassé les nazis de toute l’Ukraine, mais les villes que j’ai citées aujourd’hui nous inspirent particulièrement, cela nous donne la foi dans le fait que nous chasserons les occupants de notre terre », a-t-il poursuivi.
« Le jour de la victoire sur les nazis, nous nous battons pour une autre victoire, la voie vers cette victoire est longue mais nous n’avons pas de doute sur notre victoire », a-t-il insisté. « Nous avons vaincu à l’époque, nous vaincrons maintenant.
Il n’y a pas eu de défilé militaire russe à Marioupol. Toutefois, un long ruban de Saint-Georges et des drapeaux russes ont été déployés par des manifestants venus célébrer le 9-Mai. Une cérémonie limitée et placée sous haute sécurité, font savoir les journalistes de France 3 sur place.
Charles Michel forcé de s’abriter à cause de frappes
En visite surprise à Odessa, grande ville du sud de l’Ukraine, le président du Conseil européen Charles Michel a été forcé de s’abriter en raison de frappes de missiles, a rapporté lundi un responsable de l’UE.
Selon cette source, lors d’une rencontre entre M. Michel et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, « les participants ont dû interrompre la réunion pour se mettre à l’abri car des missiles ont à nouveau frappé la région d’Odessa ».
Charles Michel a de son côté écrit sur Twitter qu’il était venu à Odessa pour célébrer la journée de l’Europe. « Vous n’êtes pas seuls. L’UE est à vos côtés », a-t-il indiqué en dénonçant « l’agression russe » contre l’Ukraine, lancée le 24 février.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a eu une réunion par visioconférence avec Charles Michel, l’a remercié pour son « courage » et sa visite à Odessa, selon un communiqué de la présidence.
Pas d’adhésion rapide de l’Ukraine à l’UE
S’exprimant devant le Parlement européen lors de la Journée de l’Europe, ce lundi 9 mai, Emmanuel Macron a douché les espoirs des partisans d’une entrée rapide de l’Ukraine dans l’Union européenne (UE).

« L’Ukraine, par son combat et son courage, est d’ores et déjà aujourd’hui membre de cœur de notre Europe, de notre famille, de notre union. Mais même si nous lui accordions demain le statut de candidat (…) à l’adhésion (…), nous savons tous parfaitement que le processus (…) prendrait plusieurs années, en vérité sans doute plusieurs décennies, sauf à ce que nous décidions de baisser les standards de cette adhésion et donc de complètement repenser l’unité de notre Europe, et parfois les principes au nom desquels nous sommes exigeants à l’égard de certains de nos propres membres. Et nous y tenons tous.
« L’Union européenne, compte tenu de son niveau d’intégration et d’ambition, ne peut pas être à court terme le seul moyen de structurer le continent européen », a ajouté le président français, qui a alors proposé la création d’une « communauté politique européenne ». « Cette organisation européenne nouvelle permettrait aux nations européennes démocratiques adhérant à notre socle de valeurs de trouver un nouvel espace de coopération politique, de sécurité, de coopération », a déclaré le président français.