
ALGERIE – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé vendredi à Sorrente (Italie) où il a pris part au Forum international “Vers le Sud : La stratégie européenne pour une nouvelle saison géopolitique, économique et socioculturelle en méditerranée”, la détermination de l’Algérie à consolider son rôle de “fournisseur fiable” en hydrocarbures, a indiqué un communiqué du ministère… Lors de cette rencontre, M. Arkab a souligné “le rôle clé du secteur de l’énergie et des mines en tant que moteur de développement économique et l’importance de la coopération dans le secteur des hydrocarbures dans la région”; tout en indiquant que le secteur de l’énergie et des mines est un secteur “ouvert aux investissements” à travers un cadre légal incitatif et offre de nombreuses opportunités de partenariat dans de nombreux domaines, relève la même source.
Il a fait part de l’ ”engagement de l’Algérie en faveur d’une transition énergétique graduelle” à travers la diversification des importantes sources énergétiques existantes et l’intégration des énergies à faible empreinte carbone dans le mix énergétique telles que les énergies renouvelables et l’hydrogène, et qu’une stratégie nationale pour le développement de cette filière est en cours de finalisation. Le ministre a aussi mis l’accent sur ‘la nécessité du renforcement des liens énergétiques entre les pays des deux rives de la méditerranée pour relever les défis communs liés à l’urgence climatique. Ce qui permettra de créer de nouvelles opportunités économiques et commerciales, de nouvelles richesses et de nouveaux emplois”.
MAROC – L’agence américaine de notation Fitch Ratings a confirmé le 13 mai la note de défaut des émetteurs en devises étrangères à long terme du Maroc à « BB+ » avec une perspective stable. Cette notation « reflète une composition favorable de la dette, des réserves de liquidité raisonnablement confortables et un bilan de stabilité macroéconomique, reflété par une inflation et une volatilité du PIB relativement, faibles avant la pandémie de Covid-19 ».
Dans un communiqué, Fitch Ratings indique que ces atouts sont contrebalancés par de faibles indicateurs de développement et de gouvernance, une dette publique élevée et des déficits budgétaires et courant plus importants que ceux des pays comparables. L’agence américaine note qu’en 2021, la croissance du PIB a rebondi à 7,4 %, après s’être contracté de 6,4 % en 2020. Elle prévoit que la croissance devrait ralentir à 1,1 % en 2022. Une prévision qui s’explique par la pire sécheresse enregistrée depuis des décennies, avec comme conséquence une contraction de la production agricole et un environnement international défavorable. « Fitch anticipe une reprise à 3 % en 2023 (pour se rapprocher de la médiane “BB” projetée à 3,5 %), reflétant l’amélioration des précipitations, la reprise du secteur du tourisme et les solides performances industrielles ».
MAROC – Pour la première fois de l’histoire, une femme a arbitré la finale d’une compétition masculine, lors de la Coupe du Maroc de football ce samedi soir . La Marocaine Bouchra Karboubi a officié lors du match opposant l’AS FAR, le club des Forces armées marocaines, au Moghreb Atletico de Tétouan, samedi à Agadir.
Il s’agit d’une première au Maroc au niveau d’une finale, selon la Fédération, mais également dans le monde arabe. Désignée arbitre internationale en 2016, l’agent de police de 34 ans était déjà devenue la première femme marocaine au sifflet dans un match de première division du championnat professionnel masculin. Plus récemment, elle a fait partie de la cellule de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) lors de la récente finale de la CAN 2022 entre le Sénégal et l’Egypte.

MAURITANIE – La lutte contre l’esclavage progresse en Mauritanie où cette pratique est assimilée à un crime contre l’humanité dans la Constitution. C’est le constat fait par le rapporteur spécial des Nations unies chargé des formes modernes d’esclavage, Tomoya Obokata, qui vient de terminer, vendredi 13 mai, une mission de dix jours en Mauritanie. Mais le tableau doit être nuancé.
Durant son séjour, Tomoya Obokata a rencontré les autorités et les associations de lutte contre l’esclavage. Au terme de sa mission, il a affirmé que même si le pays fait des progrès en la manière, l’esclavage persiste toujours en Mauritanie. Il fait le bilan de sa mission au micro du correspondant de RFI à Nouakchott, Salem Mejbour Salem.
« Ma mission en Mauritanie avait pour but d’évaluer l’exécution du plan national en matière de lutte contre l’esclavage et des pratiques assimilées mises en œuvre, depuis des années, en Mauritanie. Mon premier constat, au terme de mission, est que l’esclavage, la servitude et le travail des enfants persistent encore dans le pays. La situation requiert un engagement solide et sincère de tous: du gouvernement, de la société civile et des partenaires de la Mauritanie pour éradiquer le phénomène de l’esclavage. Ces pratiques sont désormais reconnues par les autorités. Le président de la Mauritanie que j’ai rencontré, reconnait l’existence de l’esclavage. C’est un point positif. L’ONG SOS esclavage se dit plutôt satisfaite. Joint par Lisa Morisseau de la rédaction Afrique, El Kory Sneiba, porte-parole de l’association, considère la visite du rapporteur spécial des Nations unies comme un fait très important même s’il émet quelques réserves. « En Mauritanie, il y a encore les formes traditionnelles d’esclavage et nous appelons la Mauritanie à reconnaître, officiellement, l’existence d’esclavage parce qu’ici, les pratiques les plus abjectes existent encore, l’esclavage et notamment l’esclavage par ascendant où des hommes et des femmes naissent esclaves, de père en fils ».
SYRIE – Israël a mené vendredi 13 mai des frappes sur les alentours de la ville de Masyaf dans la province syrienne de Hama, au centre de la Syrie faisant cinq morts dont un civil, a affirmé l’agence de presse officielle syrienne Sana, citant une source militaire. «L’ennemi israélien a mené des frappes aériennes tirant des missiles (…) sur des sites dans le centre» du pays, a indiqué la même source, ajoutant que les bombardements avaient également fait sept blessés dont un enfant. Comme à chaque frappe, le porte-parole de l’armée israélienne s’est abstenu de tout commentaire. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a indiqué que « des avions de guerre israéliens ont tiré au moins huit missiles sur des dépôts d’armes et des sites iraniens ».
EGYPTE – C’est la saison annuelle de la récolte du blé en Egypte. Dans le gouvernorat de Sharqia, dans le nord du pays, la production de cette année a été meilleure que celle de l’année dernière aux dires des agriculteurs. Cependant, la production locale ne couvre qu’une fraction des besoins de l’Égypte en blé. Premier importateur mondial de blé, l’Egypte dépend de la Russie et de l’Ukraine pour 85 % de son approvisionnement en cette céréale, ainsi que pour 73 % de son huile de tournesol.
L’approvisionnement du pays en blé est soumis aux variations de prix sur le marché international. Pour contenir l’envolée des prix des denrées alimentaires, le prix du pain a été subventionné depuis le début du conflit russo-ukrainien. Cette année, les prix du pain et des céréales ont augmenté de 11 % depuis février et ceux de l’huile de 36,2 % en un an, selon l’agence nationale des statistiques. Sauf que la politique de subvention est devenue une charge de plus en plus lourde pour le budget de l’État qui a essayé d’encadrer cela par la mise en place d’un système permettant de garantir que le pain bon marché n’est distribué qu’aux plus démunis. L’Egypte a récemment dévalué sa monnaie de 17 %.

SOMALIE – L’ élection présidentielle, très attendue, a lieu ce dimanche. Le nouveau dirigeant devra faire face à d’immenses défis, notamment une insurrection islamiste qui s’intensifie et une sécheresse qui fait craindre une famine. Ce pays de la Corne de l’Afrique est en proie à une crise politique depuis février 2021, date à laquelle le mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed s’est achevé sans qu’un nouveau vote ait eu lieu.
Les 39 candidats comprennent le président sortant, plus connu sous le nom de Farmajo, ainsi que les anciens présidents Sharif Sheikh Ahmed et Hassan Sheikh Mohamud et l’ancien premier ministre Hassan Ali Kheyre. Le président de l’État du Puntland, Said Abdullahi Dani, et l’ancienne ministre des affaires étrangères, Fawzia Yusuf Adan, seule femme en lice, font également partie du nombre record de candidats en lice pour le poste suprême.
Tous ont promis de s’attaquer aux nombreux problèmes de la Somalie et de soulager les citoyens lassés par la violence des djihadistes d’Al-Shebab, l’inflation galopante et la sécheresse qui s’aggrave. Le vote devrait mettre un terme à une crise politique qui dure depuis plus d’un an, après que M. Farmajo a tenté de prolonger son règne par décret, déclenchant de violentes batailles de rue alors que des factions rivales s’affrontaient dans la capitale Mogadiscio. Un couvre-feu interdisant toute activité publique est entré en vigueur ce samedi soir à Mogadiscio, jusqu’à la fin de l’élection présidentielle.
KENYA – Le gouvernement vient de recevoir une enveloppe de 310 millions de shillings (2,7 millions $) de la part du Japon pour la réhabilitation des forêts dégradées dans les comtés de Elgeyo-markwet, Kakamega et de Kajiado, rapporte le quotidien The Kenyan Wall Street. L’enveloppe sera déployée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et servira principalement à financer la mise en œuvre de pépinières pour la production et la distribution de jeunes plants d’arbres dans les zones ciblées. Globalement cette initiative vise à améliorer le niveau de la couverture forestière dans le pays. Au Kenya, le couvert forestier occupe environ 8 % de la superficie du pays contre un niveau minimum de 10 % visé par l’exécutif.
MADAGASCAR – L’association des « taxi-villes », c’est-à-dire les chauffeurs de taxi en voiture, a déposé une plainte au commissariat central pour que l’on mette fin une fois pour toutes à l’activité des taxis-motos. Les exploitants de taxis ont le droit avec eux puisque le conseil municipal de Tana a déjà voté, depuis longtemps, l’interdiction du transport commercial des personnes à deux-roues.
Le problème est qu’entre le règlement et son application il y a un fait incontournable : les embouteillages. Enormes embouteillages. Incontournables sauf pour les motos qui arrivent à se faufiler partout, offrant à leurs clients l’avantage précieux d’arriver à l’heure à un rendez-vous. En voiture c’est impossible. Les policiers vont-ils traquer les motards ? Tout le monde en doute. Il y aura certes quelques PV infligés pour faire des exemples, mais il semble impossible d’en venir à bout.
Les taxi-motos ne se laissent pas faire, ils ont un syndicat fort de 4700 membres. « C’est un métier qui nourrit nos familles » disent-ils, et nos offres répondent aux besoins des consommateurs » ce qui est tout à fait vrai. Le mieux serait une entente tarifaire, et des zones délimitées, mais on n’en est pas là.

INSOLITE – Ces dernières années, le prix de l’essence a plus que doublé au Soudan, avec un impact sur les transporteurs par tricycle (Tuk-Tuk). L’opportunité pour Mohammed Samir de proposer une alternative avec ses engins électriques.
À Khartoum, la capitale du Soudan, le moyen de locomotion motorisé le plus utilisé demeure les tricycles, localement appelés « Tuk-Tuk ». Le secteur du transport se retrouve néanmoins en difficulté avec un prix du carburant en hausse depuis des mois déjà. Mohammed Samir, à la tête d’une entreprise d’assemblage de tricycles dans le pays, a trouvé une alternative en l’énergie électrique.
Son modèle de tricycle n’intègre pas de moteur à combustion et se déplace grâce à une batterie électrique rechargeable. Il arbore aussi un panneau solaire pour une alimentation continue. « Nous avons pensé que le faible accès à l’électricité rendrait les conducteurs incapables de recharger (leurs véhicules). Le système de panneaux pour le Tuk-Tuk permet d’augmenter la distance parcourue de 50% », a affirmé l’entrepreneur, sur Africanews.
Cette solution permet aussi de lutter contre la pollution et les émissions de gaz carbonique dues aux Tuk-Tuks à essence. « Ces engins réussissent à atteindre trois des objectifs de développement durable. La réduction de la pauvreté, la santé et le bien-être, grâce à la réduction des émissions de gaz », fait-il savoir.
Passer à la conception de tricycles électriques n’a pas été chose aisée. Le montage nécessite une quantité conséquente d’énergie, notamment pour les travaux de soudure. Or, l’accès à l’électricité au Soudan demeure un véritable problème. Selon des données de la Banque mondiale datant de 2020, seulement 55,6% de la population du pays avait accès à l’électricité. L’autre difficulté est celle de l’acquisition des plaques solaires, dont les prix ne sont pas toujours accessibles.
Mohammed Samir a donc eu du mal à mettre sur pied son usine. Mais les économies réalisées par les premiers utilisateurs de ses engins électriques semblent avoir créé un cercle vertueux. Selon des médias soudanais, il aurait déjà vendu une douzaine de tricycles.
EMIRATS – Le prince héritier d’Abou Dhabi Mohammed ben Zayed, déjà considéré comme le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, a été élu samedi président de la riche monarchie du Golfe, succédant à son demi-frère, Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, mort la veille. « MBZ », « a été élu à l’unanimité » par les membres du Conseil suprême de la fédération des Emirats qui regroupe sept émirats dont ceux d’Abou Dhabi et de Dubaï, a indiqué l’agence de presse officielle WAM.
Troisième fils de cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane, premier président et père-fondateur de la fédération des Emirats, « MBZ », prince héritier de la capitale et émirat d’Abou Dhabi, était déjà aux commandes depuis qu’un accident cérébral en janvier 2014 avait écarté Khalifa ben Zayed Al-Nahyane. Mohammed ben Zayed a « remercié » les cheikhs du Conseil suprême fédéral « pour leur confiance ».
CORÉE DU NORD – Vingt et un décès supplémentaires dus à la « fièvre » sont survenus en Corée du Nord qui a fait état ce samedi de plus d’un demi-million de malades, deux jours après l’annonce officielle du tout premier cas de Covid-19. « Le nombre de personnes présentant de la fièvre entre fin avril et le 13 mai est supérieur à 524.440 », selon KCNA, l’agence de presse d’Etat qui a rapporté 27 décès au total.
Ce pays reclus, de 25 millions d’habitants, avait annoncé jeudi ses premiers cas de coronavirus, déclarant passer en régime de « prévention d’urgence maximale des épidémies » – ce qui implique des mesures de confinement -, après que des personnes avaient été testées positives au sous-variant BA.2 d’Omicron. Il avait également annoncé son premier mort. Pour la seule journée de vendredi, « plus de 174.440 personnes ont présenté la fièvre, au moins 81.430 sont totalement rétablies et 21 sont décédées », a rapporté KCNA. L’agence ne précise pas si ces nouveaux cas et ces morts ont tous été testés positifs au Covid-19 mais les experts affirment que le pays n’a pas la capacité de tester massivement sa population.

GEORGIE – Les autorités de la région séparatiste d’Ossétie du Sud, territoire géorgien soutenu par Moscou, ont annoncé, vendredi 13 mai, l’organisation le 17 juillet d’un référendum sur son intégration à la Russie.
Le « président » Anatoli Bibilov « a signé un décret sur la tenue d’un référendum dans la république d’Ossétie du Sud », ont déclaré ses services dans un communiqué, évoquant « l’aspiration historique » des habitants de ce petit territoire caucasien à rejoindre la Russie, dont elle est limitrophe.
« Nous rentrons à la maison », a commenté Anatoli Bibilov sur la messagerie Telegram. « Le moment est venu de s’unir une fois pour toutes », « l’Ossétie du Sud et la Russie seront ensemble. C’est le début d’une grande nouvelle histoire », a-t-il ajouté.
L’Ossétie du Sud a été au centre de la guerre russo-géorgienne de 2008, à la suite de laquelle le Kremlin a reconnu son indépendance ainsi que celle d’une autre région séparatiste géorgienne, l’Abkhazie, et y a installé des bases militaires.
ETATS-UNIS – «Pas touche à nos corps!»: des milliers de manifestants sont attendus samedi dans les rues des États-Unis pour défendre le droit à l’avortement, menacé par la Cour suprême qui semble prête à revenir en arrière, 50 ans après sa décision historique de protéger l’IVG. Quelque 400 cortèges sont organisés à travers le pays, dont des grandes marches à Washington, New York, Chicago, Austin et Los Angeles, selon les organisateurs de cette journée d’action. Même s’il est soutenu par une majorité de la population (de l’ordre de 70%), selon de récents sondages, le droit à l’avortement est un sujet de société très clivant depuis l’arrêt historique «Roe v. Wade» de janvier 1973, qui protège le droit des Américaines à interrompre leur grossesse. «Samedi, nos dirigeants élus, les juges de la Cour suprême, les sociétés qui financent les intérêts anti-avortement vont nous entendre», a affirmé Sonja Spoo, une responsable de l’organisation féministe UltraViolet, qui promet d’autres actions.
En attendant l’arrêt de la Cour, qui doit intervenir d’ici fin juin, «nous sommes préparées à affronter ce moment, que ce soit en manifestant dans les rues, en faisant des demandes aux élus, quoi qu’il en coûte», a-t-elle dit dans un communiqué à l’AFP. L’institution est dans la tourmente depuis début mai et la révélation par le site d’informations Politico d’un projet d’arrêt qui, s’il est adopté tel quel, accordera aux États américains le droit d’interdire ou d’autoriser les IVG.
La possibilité d’avorter est déjà restreinte dans 23 États dirigés par les républicains et d’autres attendent la décision de la Cour suprême, désormais résolument ancrée dans le conservatisme, pour à leur tour limiter les avortements.
INDE – Au moins vingt-sept personnes sont mortes et plusieurs autres ont été victimes de brûlures dans un incendie à New Delhi, survenu vendredi 13 mai dans un immeuble commercial de la capitale indienne. Selon Satpal Bharadwaj, responsable sur place des opérations de sauvetage, il y avait environ 70 personnes dans le bâtiment lorsque l’incendie s’est déclaré. «Il n’y avait pas de sortie de secours et la plupart des personnes sont mortes par asphyxie», a-t-il précisé, ajoutant que les autopsies révéleraient davantage de détails.
Plus de 40 personnes ont subi des brûlures et ont été hospitalisées, selon les médias. Environ 60 à 70 personnes ont été secourues dans le bâtiment, selon les médias locaux citant la police. La cause de l’incident n’est pas encore connue, a souligné Satpal Bharadwaj, qui a ajouté que le bâtiment était utilisé pour «des bureaux et (pour stocker) du matériel d’emballage en papier.»
Le média Times of India a indiqué que le propriétaire de l’immeuble avait été interpellé. Les incendies sont fréquents en Inde en raison des mauvaises pratiques dans le secteur de la construction et du manque de respect des règles de sécurité.
MALI – Une manifestation de soutien aux autorités de transition a eu lieu, ce vendredi après-midi 13 mai, place de l’indépendance à Bamako, à l’initiative des organisations proches du gouvernement. Le mot d’ordre officiel était « opération Espoir », en soutien aux Forces armées maliennes (Fama) qui, selon le discours officiel, remportent ces derniers temps des succès contre les groupes terroristes. Les participants portaient massivement les couleurs du drapeau national et, pour un certain nombre, les t-shirts siglés d’un E majuscule « opération Espoir ». C’est le signe du soutien aux Fama, promu par le M5-RFP du Premier ministre Choguel Maïga et le collectif pour la défense des militaires, dont Mahamad Oumar Dembélé́ est le porte-parole. « Cela fait suite à toute cette cabale que nous qualifions de malhonnête, tantôt d’exactions, tantôt de charniers. Nous sommes là pour dire que le Mali est indivisible par rapport à son armée. Notre objectif, c’est aujourd’hui notre souveraineté, notre intégrité territoriale, le respect mutuel entre États et la considération avec la plus grande estime de nos forces de sécurité. Il s’agissait aussi de dénoncer la Cédéao, la Minusma et la place de la France. La mobilisation était très éloignée de la manifestation de masse organisée le 14 janvier.
TCHAD – « La France, dégage ! », « Non à la colonisation »: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à N’Djamena contre la présence de la France au Tchad, qu’elles accusent de soutenir la junte militaire au pouvoir, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des manifestants ont brûlé au moins deux drapeaux de l’ancienne puissance coloniale et vandalisé plusieurs stations-service Total, « symbole » de la France, arrachant des pompes et emportant certains produits exposés, selon la même source.
Cette manifestation, organisée par la plateforme d’opposition de la société civile Wakit Tamma, avait été autorisée par les autorités. Un fort dispositif policier entourait le cortège et était déployé dans la ville. Lors de la marche samedi, plusieurs élèves et collégiens sur des motos ont rejoint les manifestants entonnant en chœur « La France dehors ». « Je manifeste parce que la France veut encore nous imposer le système Deby », a lancé un jeune lycéen bandeau blanc sur la tête. « Si nous continuons à souffrir aujourd’hui depuis l’indépendance, c’est par la faute de la France qui nous empêche d’être réellement indépendants » renchérit Idriss Moussa, un enseignant arabophone.
« Nous nous réjouissons que les Tchadiens prennent de plus en plus conscience de notre lutte et nous rejoignent » a indiqué à l’AFP Me Max Loalngar, coordinateur de Wakit Tamma. « La France installe des dictateurs sur notre tête. Nous demandons juste que notre peuple soit respecté ».
AFGHANISTAN – Les autorités talibanes de la ville d’Hérat, dans l’ouest de l’Afghanistan, ont interdit aux hommes et femmes de manger ensemble au restaurant, y compris s’ils sont mariés, a-t-on appris jeudi 12 mai auprès de source officielle. Un responsable du ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice à Hérat, Riazullah Seerat, a indiqué à l’AFP que les autorités avaient ordonné que «les hommes et les femmes soient séparés dans les restaurants». Les propriétaires ont été avertis verbalement de cette mesure, qui s’applique même à ceux qui sont «mari et femme». Une femme, qui a requis l’anonymat, a raconté être allée au restaurant mercredi avec son époux, mais le gérant leur a demandé de «(s’)asseoir séparément» et ils sont partis sans manger. Safiullah, un gérant de restaurant qui comme de nombreux Afghans ne porte qu’un nom, a confirmé avoir reçu l’ordre d’appliquer cette ségrégation. «Nous devons obéir à cet ordre, mais ça a un impact très négatif sur nos affaires», a-t-il déclaré, précisant que si cette interdiction devait se prolonger, il n’aurait pas d’autre choix que de se séparer de ses employés.