
ALGERIE – Voyager en train en Algérie devient de plus en plus compliqué déplore TSA. Retards, mauvaise qualité des services, wagons bondés de voyageurs, accidents, vols ou autres incivilités rendent ce moyen de transport, censé être rapide et pratique, de moins en moins attrayant.
Comme si les vols, les jurons et bagarres que les passagers endurent au quotidien ou les attouchements que subissent certaines femmes ne suffisaient pas, nos trains sont devenus des endroits où les gens se permettent tout, sans se soucier des regards des autres. Depuis quelques jours, des images d’individus, dans des positions inappropriées pour un lieu public comme le train, circulent sur les réseaux sociaux. Affalés sur leurs sièges, les jambes levées ou encore le pied posé sur la vitre, ces personnes ne manquent pas de se mettre un peu trop à leur aise. « Le civisme incarné ! », ironise un internaute.
Les trains algériens ne sont pas les seuls endroits où nous rencontrons des comportements désolants, inadmissibles et parfois dangereux. Il ne s’agit plus d’actes isolés mais d’un phénomène de masse qui menace profondément la société algérienne, estime TSA. Ce mal sociétal enraciné jusqu’au plus profond de l’Algérie fait régner un sentiment de malaise avec un arrière-goût amer d’insécurité. Dans les transports, les écoles, les restaurants et jusqu’au moindre recoin de rue, les agresseurs et les harceleurs de toutes sortes ne sont pas en reste.
Le mot « kahwi » (« marron » en français) est récurrent pour décrire les auteurs de ces actes incivilisés. Ce terme, repris par un Youtubeur algérien dans une parodie qui a fait le buzz et qui a soulevé une problématique autour d’une catégorie de la société qui sème le chaos autour d’elle.
Tous les jours, ce sont des milliers de témoignages, de plaintes et de coups de gueule qui sont poussés. Les agressions varient entre verbales, physiques ou sexuelles et la demande est la même : que cela cesse…
ALGERIE MIGRANTS – Six migrants sont morts près des côtes algériennes après le naufrage de leur embarcation lundi tandis que six autres ont été secourus et d’autres sont portés disparus, a rapporté une télévision locale.
« Six corps ont été repêchés, et six personnes blessées, dont une femme enceinte, ont été transférées à l’hôpital de Bainem » à l’ouest d’Alger, selon la télévision privée Ennahar. L’embarcation, à bord de laquelle se trouvaient des ressortissants de divers pays d’Afrique subsaharienne qui tentaient de traverser la Méditerranée, a chaviré vers 4H00 du matin (3H00 GMT) près de Bainem à quelques kilomètres à l’ouest du centre-ville d’Alger, a-t-elle précisé.
Des opérations de recherche et de secours ont été lancées pour retrouver d’autres disparus, selon des images diffusées par la télévision.
Différents bilans publiés par le ministère algérien de la Défense indiquent qu’entre le 1er janvier et le 2 août, les garde-côtes ont « déjoué des tentatives d’émigration clandestine » –généralement à destination de l’Espagne– et ont secouru 2.352 personnes à bord d’embarcations artisanales.
MAROC – Le Maroc connaît actuellement un été plus chaud et plus sec que d’habitude, avec des vagues de chaleur successives qui ont provoqué des incendies dans différentes provinces. C’est la pire sécheresse qui frappe le royaume depuis ces trois dernières décennies, avec des réserves d’eau à seulement 28 % de leurs capacités.
Pour faire face à ces canicules successives qui ont aggravé la pénurie d’eau potable, le gouvernement et les municipalités ont dû baisser le débit d’eau potable et interdire son utilisation pour le jardinage, le lavage des véhicules et le nettoyage des rues. « Nous sommes confrontés à une situation de stress hydrique, l’eau stockée est insuffisante, nous devons prendre soin des ressources dont nous disposons », a expliqué Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablanca, à EFE.
Comme Casablanca, les municipalités de Berrechid, Settat ou encore Oujda, ont aussi réduit le débit d’eau potable. Le porte-parole du gouvernement, Mustafa Baitas, a récemment cité d’autres actions urgentes telles que l’approvisionnement en eau potable des principales villes à partir de réservoirs éloignés et la réalisation de forages pour trouver de nouveaux puits afin d’éviter « des perturbations ou des coupures d’eau potable » dans le royaume.
« Le gouvernement aurait dû adopter ces mesures depuis longtemps… Cinquante villes sont menacées par la soif », critique Mohamed Benabou, expert en climat et développement durable. Les réserves d’eau sont à 28,2 % (contre 46 % l’an dernier), le niveau le plus bas depuis quatre décennies, déplore-t-il. Salima Belmkeddem, présidente de l’ONG « Maroc Environnement 2050 », invite pour sa part le gouvernement à rationaliser l’utilisation de l’eau dans l’agriculture et à former les petits agriculteurs. « Nous avons besoin d’une politique adaptée à l’urgence écologique actuelle… », a-t-elle conseillé.

LIBYE – L’unification de l’institution militaire a été, dimanche, au centre de l’entretien qui s’est tenu à Tripoli entre le président du Conseil présidentiel libyen, Mohammed Al-Menfi, et le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Abdelhamid Dbeibah.
Un communiqué publié par le Conseil présidentiel indique qu’Al-Menfi, en sa qualité de Commandant en chef des forces armées, et Abdelhamid Dbeibah, en sa qualité de ministre de la défense, se sont rencontrés dans la capitale, Tripoli.
La réunion, à laquelle ont assisté « les principaux commandants des forces armées, les membres du comité militaire conjoint, les commandants des zones militaires et de la lutte contre le terrorisme, la garde présidentielle, les services de renseignement, la police militaire et le chef de la cellule opérationnelle », a porté sur « les derniers développements sur le plan militaire, le cours des travaux du comité militaire conjoint et les mesures prises pour unifier l’institution militaire hors de tout clivage politique ».
Selon le communiqué, la réunion a également permis de « faire le point sur le maintien du cessez-le-feu (signé à Genève en octobre 2020, entre les parties au conflit sur la base d’une initiative turco-russe), en insistant sur la nécessité de ne pas mettre en danger la vie des civils et de maintenir la stabilité sur le plan de la sécurité. »
SYRIE – Dans la prison de Ghwayran à Hassaké, au nord-est de la Syrie, plusieurs centaines de femmes, membres du groupe Etat islamique, sont détenues avec leurs enfants. Il y a quelques mois, une classe a été ouverte pour essayer « d’enseigner les valeurs humaines à ces enfants », témoigne la responsable du centre au micro de la RTS radio-télévision suisse.
La prison de Ghwayran à Hassaké est située au bout d’une petite route, collée à une décharge. En poussant une lourde porte métallique, on découvre une petite cour. Il y a quelques dessins au mur, qui commencent déjà à s’effacer, une petite piscine… sans eau et une balançoire.
Chaque matin, vers 9h00, septante enfants sortent des cellules, où ils sont détenus avec leurs mères, pour rejoindre un centre construit à l’intérieur de la prison.
Des filles et des garçons du monde entier – de Tunisie, de France, du Maroc ou encore de Turquie y sont regroupés, selon leur âge, pour apprendre un peu d’arabe ou d’anglais. « C’est très difficile, parce que chaque enfant vient d’un pays différent, indique Solin, l’une des enseignantes, jeudi dans l’émission de la RTS Tout un monde. Certains parlent bien l’arabe, mais d’autres pas du tout. »
Et d’ajouter: « Nous devons donc attendre qu’ils apprennent quelques mots en arabe pour pouvoir communiquer avec eux. Nous sommes parfois obligés de demander au plus grand de l’aide pour pouvoir échanger avec les plus petits. » Après la classe, ces enfants ont le droit à une récréation dans la cour, avant de retrouver leurs mères dans les cellules, où la chaleur est écrasante et l’hygiène rudimentaire. Les femmes détenues dans cette prison sont considérées par les autorités kurdes comme les plus radicales. Certaines refusent de laisser leurs enfants participer aux activités proposées.
IRAK – Un tribunal a condamné dimanche 7 août quatre personnes à la perpétuité pour une attaque à la roquette ayant endommagé deux avions vides sur le tarmac de l’aéroport de Bagdad en début d’année. Il s’agit du premier verdict prononcé par la justice irakienne pour les dizaines de tirs de roquettes ou attaques aux drones armés menés ces dernières années et visant généralement les troupes étrangères stationnées à l’aéroport ou dans des bases militaires à travers le pays.
Le verdict prononcé dimanche par un tribunal pénal de Bagdad concerne des tirs de roquettes menés le 28 janvier contre l’aéroport international de Bagdad. L’attaque n’avait pas fait de victimes mais deux avions de ligne vides avaient été endommagés.
Le tribunal « a condamné à la perpétuité quatre criminels ayant participé » à cette attaque, selon un communiqué du Conseil suprême de la magistrature, qui n’a ni dévoilé leur identité, ni une quelconque affiliation politique.
Jamais revendiqués, des tirs de roquettes ou des drones piégés visent régulièrement les intérêts américains et les troupes de la coalition internationale antijihadistes en Irak.
Ces attaques sont systématiquement imputées par les Etats-Unis aux factions irakiennes pro-Iran, qui réclament le départ de toutes les troupes américaines déployées en Irak.

IRAN NUCLEAIRE – L’Union européenne, coordinatrice des pourparlers de Vienne sur le nucléaire iranien, a soumis « un texte final », a annoncé ce lundi un responsable européen, espérant une conclusion « dans quelques semaines » « On a travaillé quatre jours et aujourd’hui le texte est sur la table des hauts représentants », a-t-il déclaré à la presse sous couvert d’anonymat. « La négociation est finie, c’est le texte final (…) et il ne sera pas renégocié ». Après un blocage de plusieurs mois, les diplomates de l’ensemble des parties (Iran, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) sont revenus à Vienne jeudi dernier dans la capitale autrichienne afin de sauver l’accord moribond de 2015. « Maintenant la balle est dans le camp des capitales et on va voir ce qui va se passer », a ajouté le responsable européen. « Personne ne reste à Vienne ». Insistant sur la « qualité du texte », il a dit « espérer vivement qu’il soit accepté » et qu’un accord intervienne « dans quelques semaines ». Reste cependant un obstacle de taille: l’Iran réclame à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) la clôture de la question des sites non déclarés, où des traces d’uranium enrichi avaient été retrouvées. « Cela n’a rien à voir avec le JCPOA. En même temps, l’Iran dit que c’est fondamental. J’espère que l’Iran et l’AIEA auront un accord parce que cela facilitera beaucoup de choses », a déclaré le responsable.
LIBAN – Plus de 30 détenus se sont évadés tôt dimanche à Beyrouth en s’échappant par une fenêtre après avoir fait entrer clandestinement un outil dans leur prison, ont rapporté des sources sécuritaires et judiciaires. Après cette évasion dans le quartier d’Adlieh, près du palais de justice de la capitale, «il a été immédiatement ordonné de les arrêter et une enquête a été ouverte», indiquent les Forces de sécurité intérieure dans un communiqué.
Selon une source judiciaire proche de l’enquête, qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat, «certains détenus sont libanais et d’autres étrangers, notamment syriens et palestiniens». Selon une source de sécurité, ils ont vraisemblablement été aidés par un ou des complices à l’extérieur de la prison.
Si aujourd’hui la prison d’Adlieh dépend de l’autorité pénitentiaire du Liban, elle était autrefois tenue par la Sûreté générale et les défenseurs des droits humains y dénonçaient régulièrement des abus à l’encontre de réfugiés syriens et de travailleurs domestiques migrants étrangers détenus. La crise économique a aggravé l’état des prisons libanaises où surpopulation et manque de soins médicaux provoquent régulièrement des émeutes.
LIBAN – Le convoi du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maalaoui, a été percuté lundi matin par un camion qui roulait à tombeau ouvert sur l’autoroute Tripoli-Beyrouth. Le ministre est sorti indemne de l’accident qui n’a pas fait de victimes, a rapporté notre confrère An Nahar. Les dégâts sont juste matériels.
Toutes proportions gardées, cet accident est le troisième du genre en près de trois semaines. Neuf personnes avaient trouvé la mort le 16 juillet à Ersal (Bekaa) dans un carambolage provoqué par également par un camion. Un accident similaire devait se produire une semaine plus tard sur la voie rapide Émile Lahoud (Metn) sans faire de victimes.
Ce genre d’accident doit alerter les autorités sur l’état de la sécurité routière, d’autant qu’avec la crise économique et la flambée des prix des services et des pièces de rechange, de nombreuses personnes, notamment les chauffeurs du public, seraient en train de faire passer au second plan, l’entretien de leurs véhicules.

GAZA – L’armée israélienne a annoncé la levée de toutes les mesures de sécurité imposées dans le sud et le centre du pays à partir de ce lundi 8 août à midi, après le cessez-le-feu conclu dimanche qui a mis un terme aux combats à Gaza entre Israël et le Jihad islamique palestinien.
Dans un communiqué, Tsahal a indiqué que cette décision a été prise suite à une évaluation de la situation et après avoir estimé que la plupart des objectifs militaires de l’opération Aurore menée dans la bande de Gaza ces trois derniers jours ont été atteints. Lors d’un briefing devant des journalistes, un porte-parole de Tsahal a déclaré qu’une « politique prudente et graduelle de retour à la routine normale est nécessaire. »
Toutes les routes qui étaient fermées dans la zone entourant Gaza sont rouvertes. Les résidents des localités entourant Gaza ne sont par ailleurs plus tenus de rester à proximité d’une zone protégée.
Du côté palestinien, les premières livraisons de diesel depuis Israël sont arrivées dans la matinée au point de passage de Kerem Shalom, afin qu’elles soient livrées dans la bande de Gaza.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que Tsahal estime que 51 personnes ont été tuées à Gaza au cours de l’opération « Aurore » de ces trois derniers jours, dont 24 membres du groupe terroriste palestinien du Jihad islamique. L’armée a précisé que ces chiffres sont des estimations. Selon Tsahal, 16 personnes non impliquées dans les hostilités ont été tuées par des roquettes du Jihad islamique qui ont manqué leur cible et sont retombées en territoire palestinien. L’armée a également affirmé qu’environ 1.100 roquettes ont été tirées vers Israël et qu’elle-même a frappé environ 170 cibles liées au Jihad islamique palestinien.
EGYPTE – Le tribunal d’Héliopolis a accepté les plaintes à l’encontre de Mabrouk Attia, professeur en droit islamique dans une université du Caire, qui verra son procès commencer le 21 septembre. Il est accusé d’outrage au christianisme et à l’islam. Dans un discours filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, une de ses parole en particulier a éveillé la colère de plusieurs juristes: faisant référence aux paroles de Jésus, il a déclaré en souriant que «chaque mot du Sermon sur la montagne est pour notre maître Jésus -que ce soit Monsieur Christ ou Monsieur Mars, ils sont tous nos maîtres».
Selon les plaignants, il a offensé non seulement la foi chrétienne, mais aussi l’islam, qui reconnaît Jésus comme Messie et prophète. «La déclaration de Mabrouk Attia est source de conflits sectaires et menace l’unité nationale et la paix sociale, qui sont tous des crimes stipulés à l’article 98 et du Code pénal», énonce un avocat dans sa plainte, relayée par Egypt Independent.
L’enseignant de 63 ans risque 5 années de prison au maximum. En Egypte, l’islam est la religion d’Etat, et malgré une mise en oeuvre discutable, le droit à la liberté de religion est inscrit dans la Constitution.
SOUDAN-TCHAD – Les deux voisins cherchent à mettre un terme au conflit intercommunautaire qui a éclaté à leur frontière. Un nouveau bilan établi par la commission mixte mise en place par les deux pays fait état de 27 morts. A l’origine de ce drame, un vol supposé de bétail.
Des dispositions ont été prises «pour éviter le conflit intercommunautaire» à la frontière entre le Tchad et Soudan. Ce, suite aux affrontements survenus le 4 août, à la frontière entre le deux pays voisins. Après un bilan initial établi vendredi faisant état de 18 personnes ayant perdu la vie, à l’Ouest du Darfour, au Soudan, l’armée tchadienne a annoncé, dans la soirée de samedi, que le décompte est passé à 27 morts. Sans compter que 36 blessés ont été enregistrés.
Lors d’un point de presse, le ministère tchadien de la Défense a indiqué que «le bilan de cet incident douloureux intercommunautaire à l’Ouest du Darfour, établi par l’état-major de la force mixte Tchad-Soudan fait état de 18 personnes tuées et 14 blessés côté soudanais et 9 morts et 22 blessés côté tchadien». Selon l’armée tchadienne, «le problème serait parti de l’enlèvement de cinq têtes de chameaux en territoire tchadien par des citoyens soudanais, ce qui a dégénéré en affrontements lors de la poursuite par les propriétaires».
Le gouverneur de la province soudanaise du Darfour, Arkou Minni Minnawi, a, pour sa part, indiqué que c’est une bande armée qui s’est infiltrée en provenance du Tchad et a commis ces crimes et a volé du bétail, relève Anadolu. La frontière n’a pas été fermée.

KENYA – Depuis le 1er août 2022, le barrage de Karimenu II fournit de l’eau potable aux habitants de Gatundu Nord, dans le comté de Kiambu au Kenya, soit environ un million de personnes. L’inauguration de l’infrastructure a fait l’objet d’une cérémonie officielle présidée par le président de la République kenyan, Uhuru Kenyatta.
L’Athi Water Works Development Agency (AWWDA) a construit le barrage qui dessert en tout un million de personnes dans les villes de Ruiru, de Juja, de Gatundu et de Nairobi. Les travaux ont duré trois ans, entre 2019 et 2022. Le barrage de 59 mètres de haut occupe un terrain de 243 hectares. L’eau brute retenue par l’édifice, soit 26,5 millions de m3, est traitée dans une nouvelle usine. La station affiche une capacité de production journalière de 70 000 m3. Des canalisations de 67 km ont également été posées pour le transport de l’eau brute et de l’eau potable. Les ressources sont stockées dans deux réservoirs en béton. Les installations affichent des capacités respectives de 235 000 m3 et 50 000 m3.
L’ensemble des travaux a coûté 24 milliards de shillings kenyans, l’équivalent de plus de 251 millions de dollars. Un investissement conjoint des gouvernements du Kenya et de la République populaire de Chine.
Pour l’élection présidentielle de ce mardi 9 août, les sondages d’opinion prédisent une course serrée entre le leader vétéran de l’opposition Raila Odinga et le vice-président en exercice William Ruto. Le président sortant Uhuru Kenyatta, à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat de cinq ans, a publiquement critiqué son adjoint et soutenu Odinga.
ZIMBAWE – Le taux directeur de la Banque Centrale a franchi allègrement les 200% et le dollar zimbabwéen a perdu 72% de sa valeur avec le dollar en 7 mois. [1 USD = 361,9 ZWD] Le Zimbabwe voit son taux d’inflation culminer à 256,9% en juillet contre 191,6% en juin. L’ex Rhodésie du Sud libérée de l’Apartheid par Robert Mugabe au début des années 80 s’enfonce de nouveau dans un triste rôle taillé sur mesure de pays détenant la plus forte inflation au monde, devant le Venezuela, le Soudan et le Yémen. Cette accélération inquiète la communauté d’affaires et fragilise le bilan du ministre des Finances.
MADAGASCAR – Trois enfants (âgés de 6, 8, 9 ans) et un sexagénaire de leur famille, ont été massacrés à coups de hache par des « dahalo ». Cette tragédie s’est déroulée, le matin du vendredi 5 août 2022.
Selon les premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie, comme lors de la tragédie d’Ankazobe (32 villageois tués), les meurtriers présumés ont pris d’assaut le village aux aurores. Immédiatement, les assaillants ont incendié quatre cases pour obliger leurs victimes à quitter les lieux, révèle Midi-Madagascar. Trois marmailles et un homme de 65 ans, ont littéralement exécuté. Tous portaient des plaies profondes sur les mains et les avants bras, signe qu’ils ont tenté, en vain, de se protéger.
Les militaires du secteur ont interpellé dix-sept suspects. Treize hommes, d’un village voisin, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, écrit Madagascar-Tribune.
Cette nouvelle tragédie, est-elle réellement uniquement l’œuvre de dahalo ou le résultat de représailles ? Il est encore trop tôt pour être affirmatif, mais dans cette nouvelle affaire criminelle, comme à Ankazobe, cette tragédie pourrait avoir été commanditée.
Dans un premier temps, les enquêteurs suspectaient des meurtres sur fond d’un vol de vanille. Cependant, selon les riverains, les assaillants ciblaient uniquement le sexagénaire. La victime serait impliquée dans un meurtre.

TAÏWAN – Taïwan a reproché ce lundi à la Chine de mener de nouveaux exercices militaires maritimes et aériens autour de l’île, alors que Pékin poursuit ses représailles à la visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi.
« Le ministère des Affaires étrangères condamne fermement la décision de la Chine de prolonger les exercices militaires. La provocation et l’agression de la Chine ont porté atteinte au statu quo dans le détroit de Taïwan et fait monter les tensions dans la région », a-t-il déclaré dans un communiqué.
L’armée chinoise avait lancé jeudi de vastes manœuvres « à tir réel » dans six larges zones tout autour de Taïwan, au lendemain du départ de Taipei de Mme Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis.
Ces exercices, en tout cas dans cette configuration, devaient s’achever dimanche midi (04H00 GMT) selon l’administration chinoise de la sûreté maritime. Ils avaient pour but de s’entraîner à un « blocus » de l’île, selon les médias officiels chinois.
Mais Pékin a annoncé lundi la poursuite de ces manœuvres, sans préciser dans quelles zones elles se déroulaient, ni si elles se faisaient « à tir réel ».
De son côté, l’armée taïwanaise a annoncé lundi des exercices de défense dans la semaine, simulant une invasion chinoise.
Selon Taipei, ces exercices étaient déjà programmés et ne sont pas une réponse aux exercices chinois.
NORVEGE – Une touriste française a été blessée par un ours polaire qui s’est introduit dans un campement sur l’archipel norvégien du Svalbard dans l’Arctique, mais ses jours ne sont pas en danger, ont annoncé lundi les autorités locales.
La femme d’une quarantaine d’années, dont l’identité n’a pas été précisée, faisait partie d’une expédition de 25 personnes qui séjournaient dans des tentes en pleine nature dans l’ouest de ce territoire grand comme deux fois la Belgique, à un peu plus d’un millier de kilomètres du pôle Nord.
La touriste a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Longyearbyen, la principale localité de l’archipel.
Les circonstances exactes de l’incident n’ont pas été précisées. « Des tirs ont visé l’ours polaire qui a été effrayé et a quitté les lieux », a indiqué M. Bredli.
Blessé, l’animal a ultérieurement été localisé par les autorités qui, en raison de l’ampleur de ses blessures, l’ont achevé.
Au Svalbard, le port d’un fusil est obligatoire quand on quitte les communautés urbaines pour être paré en cas de rencontre fortuite avec un ours qui pèsent entre 300 et 600 kg pour les mâles et moitié moins pour les femelles. Selon un décompte de 2015, le secteur norvégien de l’Arctique abrite un millier d’ours polaires, espèce protégée depuis 1973. Quelque 300 d’entre eux vivent toute l’année sur l’archipel.
PAPOUASIE – Le parti du Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a été invité ce lundi à former un nouveau gouvernement après avoir remporté plus de sièges que ses rivaux lors d’élections nationales marquées par la violence.
Le parti du Premier ministre James Marape a remporté 36 sièges sur 111 jusqu’à présent au Parlement et aura besoin d’alliés pour former une coalition.
Le vote s’est terminé vendredi, mais le décompte est toujours en cours pour certains sièges de ce pays riche en ressources mais souffrant d’une pauvreté généralisée.
Le gouverneur général Bob Dadae, qui représente la reine Elizabeth II, a invité le Pangu Pati de Marape à former le gouvernement lors d’une cérémonie officielle, en déclarant qu’il avait remporté plus de sièges que tout autre parti jusqu’à présent.
Environ 10.000 membres de la police, de l’armée et des services correctionnels ont été mobilisés pour le vote.
Le 26 juillet, un gang armé de machettes avait fait deux blessés dans une attaque à motivation politique.
Le Parlement doit siéger ce mardi pour la première fois depuis le début de ces élections prolongées le 4 juillet.

TCHAD – Le chef de la junte au Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a signé ce lundi au Qatar un accord avec une quarantaine de groupes rebelles destiné à lancer un dialogue national le 20 août à N’Djamena, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Mais le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), l’un des principaux groupes rebelles, n’a pas signé l’accord, malgré les espoirs des médiateurs à Doha qui ont cherché à le convaincre jusqu’à la dernière minute.
L’arrangement, censé ouvrir la voie au retour à un pouvoir civil, a été qualifié de « moment clé pour le peuple tchadien » par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui s’est exprimé dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie officielle à Doha.
Quelque 42 des 47 groupes représentés à Doha ont apposé leur signature lundi, aux côtés du pouvoir.
Depuis cinq mois, différents acteurs tchadiens négocient sous l’égide de l’émirat du Golfe pour mettre fin à des décennies de troubles et d’instabilité dans ce pays de 16 millions d’habitants qui a connu plusieurs coups d’Etat.
Au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno, tué au front contre des rebelles en avril 2021, son fils, le jeune général Mahamat Idriss Déby Itno, avait été proclamé président à la tête d’un Conseil militaire de transition de 15 généraux. Il avait aussitôt promis des élections libres et démocratiques dans un délai de 18 mois, après un « dialogue national inclusif » avec l’opposition politique et les innombrables mouvements rebelles.
NIGERIA – Soixante-douze artefacts pillés en 1897 pendant une incursion militaire britannique dans la ville de Benin City vont être restitués au Nigeria, a annoncé dimanche le musée Horniman de Londres.
Parmi ces œuvres et objets se trouvent 12 plaques de laiton, connues sous le nom de bronzes de Benin, ou encore des objets de cérémonie en ivoire et en laiton, des objets de la vie quotidienne tels que des éventails et des paniers, ainsi qu’une clé « du palais du roi ».
Cette restitution répond à une demande formulée en janvier par la Commission nationale des musées et monuments du Nigeria, dont le directeur général, le Pr Abba Tajani, a salué la décision de l’établissement londonien.
« Les preuves étaient très claires quant au fait que ces objets ont été obtenus par la force, et une consultation externe a confirmé notre point de vue qu’il était à la fois moral et approprié de rendre leur propriété au Nigeria », a déclaré Eve Salomon, présidente des administrateurs du musée.
Celui-ci va à présent discuter avec la commission nigériane du processus formel de transfert de propriété et de la possibilité que certains objets puissent rester en étant prêtés, pour être exposés ou à des fins de recherches ou d’enseignement
MEXIQUE – Le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador s’est rendu dimanche sur le lieu de la catastrophe minière survenue mercredi où les secours tentent toujours de sauver dix mineurs bloqués sous terre.« Je vais voir comment se passe le sauvetage. Je vais me rendre compte de la situation », avait déclaré le président avant de se rendre sur les lieux où il n’a fait aucune déclaration à la presse. Près de 400 secouristes tentent de sauver dix mineurs victimes mercredi à la mi-journée de l’effondrement et de l’inondation de trois puits de charbon d’une profondeur de 60 mètres dans l’Etat du Coahuila (nord-est).Le président avait parlé samedi d’un jour « décisif » pour les opérations de sauvetage: « On saura s’il y a la possibilité que les plongeurs puissent entrer (dans la mine) sans risque ». Les plongeurs n’ont cependant pas pu entrer car le niveau de l’eau (34 mètres d’inondation) n’avait baissé que de 9,5 mètres. Les plongeurs « ont dit qu’ils ne savaient pas quand » ils pourraient descendre, a indiqué à l’AFP sur place Alicia Huerta, belle-sœur d’un des dix mineurs sous terre. Les secours utilisent une vingtaine de pompes. Des experts redoutent cependant de nouvelles infiltrations en provenance d’une mine voisine.

ETATS-UNIS – Après 18 mois de négociations et une nuit marathon de débats, le Sénat américain a adopté dimanche le grand plan de Joe Biden sur le climat et la santé, offrant une victoire d’étape significative au président, à moins de 100 jours d’élections cruciales. Par leurs seules voix, les démocrates ont approuvé ce plan de plus de 430 milliards de dollars d’investissements, qui prend la route de la Chambre des représentants pour un vote final la semaine prochaine, avant d’être promulgué par Joe Biden. « Ce projet de loi va changer l’Amérique pour les décennies à venir », a assuré le chef des démocrates au Sénat Chuck Schumer, la voix chevrotante juste après le vote, accueilli par un tonnerre d’applaudissements dans son camp. Tous les sénateurs républicains ont voté contre le texte, baptisé « Inflation Reduction Act », et qu’ils accusent au contraire de générer des dépenses publiques inutiles. Le chef des républicains au Sénat Mitch McConnell a accusé les démocrates de vouloir « doubler la mise sur leur désastre économique ».
Fruit de difficiles tractations avec l’aile droite du parti démocrate, l’enveloppe comprend le plus grand investissement jamais engagé aux Etats-Unis pour le climat : 370 milliards de dollars pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030.
« Il a fallu faire de nombreux compromis. Faire des choses importantes en exige presque toujours », a souligné Joe Biden dans un communiqué, exhortant la Chambre des représentants à adopter le texte sans attendre.
Le texte prévoit 64 milliards de dollars d’investissements dans la santé et la baisse progressive du prix de certains médicaments, jusqu’à dix fois plus chers que dans d’autres pays riches. Mais les progressistes ont dû abandonner leurs ambitions de maternelles et universités publiques gratuites et de meilleurs soins pour les personnes âgées. « Des millions de retraités vont continuer à avoir des dents pourries et à ne pas recevoir les prothèses dentaires, auditives ou les lunettes qu’ils méritent », a critiqué Bernie Sanders depuis l’hémicycle.
ROYAUME UNI – La police londonienne rattrapée par un scandale. La commissaire à l’enfance pour l’Angleterre a exprimé, ce lundi 8 août, son inquiétude devant l’ampleur du recours par la police de la capitale du Royaume-Uni aux fouilles à nu sur des mineurs : 650 en deux ans et majoritairement sur des adolescents noirs.
Après l’émoi créé par la fouille intégrale infligée en 2020 à une adolescente noire de 15 ans, la « Children’s Commissioner » Rachel de Souza, chargée de défendre les droits des enfants, a demandé à Scotland Yard les statistiques à ce sujet. Entre 2018 et 2020, environ 650 jeunes de 10 à 17 ans ont été soumis à ce type de fouilles au corps, selon les chiffres rendus publics lundi. 58 % d’entre eux ont été décrits par les policiers comme étant noirs, et plus de 95 % étaient des garçons.
Dans 23 % des cas, la fouille a eu lieu sans la présence d’un adulte tiers, comme c’est pourtant requis par la loi sauf urgence. Plus de la moitié de ces fouilles n’ont débouché sur aucune poursuite, conduisant la commissaire à l’enfance à penser qu’elles ne sont peut-être ni « justifiées ni nécessaires dans tous les cas ».
Rachel de Souza s’est ainsi dite « profondément choquée » par le « nombre d’enfants qui sont soumis » chaque année à cette pratique intrusive et traumatisante « et » profondément préoccupée « par la disparité ethnique mise au jour ».
SUISSE – La Suisse doit s’attendre, dans le pire des cas, à des coupures temporaires d’électricité dans certaines régions cet hiver, selon le plus haut responsable de la surveillance de l’électricité, Werner Luginbühl. Des mesures sont donc nécessaires, a prévenu le président de la Commission fédérale de l’électricité (ElCom) dans la NZZ am Sonntag. Il accuse les milieux politiques de n’avoir pas «pris au sérieux» les avertissements de l’ElCom. Il est conseillé «d’avoir suffisamment de bougies et de bois pour ceux qui possèdent un poêle», prévient Werner Luginbühl dans les pages du journal alémanique. Mais des coupures de plusieurs heures représentent un scénario catastrophe, tempère-t-il. Et la situation resterait «gérable». Pour Werner Luginbühl, ce scénario serait moins probable si l’énergie était employée à meilleur escient. L’électricité est actuellement utilisée «de manière totalement irréfléchie». «Si nous réalisions davantage qu’elle ne va pas de soi, nous pourrions faire beaucoup», a-t-il commenté.
L’heure est aussi à l’alerte du côté des associations, qui dénoncent un manque d’effort de la part de la Confédération pour économiser l’énergie. «Nous gaspillons d’énormes quantités d’énergie», a déclaré Stella Jegher, de Pro Natura, au SonntagsBlick. «Rien qu’au niveau de la consommation quotidienne, l’industrie, l’artisanat et les ménages pourraient économiser environ un tiers de l’électricité sans même s’en rendre compte», a-t-elle ajouté.

YEMEN – Six experts libanais et iraniens, ainsi que des dizaines d’éléments houthis auraient été tués lundi, au Yémen, dans deux explosions provoquées par un mauvais maniement d’un missile balistique appartenant au groupe yéménite houthi et que les experts tentaient de recomposer, selon des médias panarabes. Selon des sources citées par les chaînes al-Arabiya et al-Hadath, l’explosion du missile aurait également provoqué celle d’une usine et d’un dépôt d’armes appartenant aux houthis et situés à proximité du site d’entraînement, au sein du camp de la milice rebelle pro-iranienne à al-Hafaa, à l’est de la capitale Sanaa.
Les échos de violentes explosions avaient secoué le sud de la capitale, contrôlé par les houthis, lundi à l’aube.
Citant une source militaire, l’agence yéménite Khabar a rapporté que « l’explosion a résulté du lancement avorté d’un missile par les miliciens houthis, soutenus par l’Iran, depuis le camp al-Hafa au Sud de Sanaa ». Selon une autre source, les échos de deux explosions ont été entendus en provenance du camp al-Hafaa, et il serait probable que l’explosion initiale du missile ait atteint d’autres engins explosifs.
Les houthis ont vite établi un cordon sécuritaire autour du camp d’al-Hafaa, en interdisant l’accès, alors que des ambulances commençaient à arriver sur les lieux, selon l’agence libanaise al-Markaziya.
Cet incident survient alors que se poursuit la trêve, sous l’égide des Nations Unies, laquelle a été prolongée de deux mois mardi dernier. Les rebelles houthis sont accusés par le gouvernement yéménite de « profiter de la trêve pour construire de nouveaux missiles et drones avec des pièces trafiquées depuis l’Iran, et d’acheminer des équipements militaires au front », entre autres violations, selon l’agence Khabar.
INDE – À l’approche de la sortie du remake bollywoodien de Forrest Gump avec la star Aamir Khan, de confession musulmane, le film est la cible d’appels au boycott que diffusent les suprémacistes hindous sur les réseaux sociaux.
La sortie le 11 août de Laal Singh Chaddha , réalisé en hindi par Advait Chandan, adaptation indienne du célèbre film américain avec Tom Hanks (1994), est l’un des événements cinématographiques les plus attendus de 2022 en Inde, grâce à Aamir Khan qui le produit et tient le rôle principal. L’acteur des superproductions indiennes 3 Idiots (2009) et Dangal (2016) est, à 57 ans, l’un des plus « bankables » de Bollywood.
Mais des extraits d’une interview qu’il avait donnée en 2015 ont soudainement refait surface sur les réseaux sociaux sur lesquels s’appuie un flot d’appels au boycott de son film lancés par des nationalistes hindous. Dans cet entretien, Aamir Khan avait exprimé son malaise et un « sentiment de peur » croissant, suscité par l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi et son parti nationaliste hindou, le BJP, au point qu’avec son épouse de l’époque, ils avaient envisagé de quitter l’Inde. « Elle a peur pour son enfant. Elle a peur de ce que sera l’atmosphère autour de nous. Elle a peur d’ouvrir les journaux tous les jours », avait-il alors déclaré.
Plus de 200.000 tweets, dont un grand nombre émane de partisans du BJP, portant le tag #BoycottLaalSinghChaddha, se sont déversés sur le réseau social depuis le mois dernier. « Aamir Khan a épousé deux femmes hindoues et a pourtant nommé ses enfants Junaid, Azad et Ira », des prénoms musulmans, peut-on lire dans un tweet. La comédienne qui joue à ses côtés dans Laal Singh Chaddha , Kareena Kapoor, « a épousé un musulman et a rapidement nommé ses enfants Taimur et Jehangir », relève-t-on aussi dans le même tweet et d’ajouter : « C’est une raison suffisante pour boycotter Lal Singh Chaddha, production du club Love Jihad de Bollywood. #BoycottLaalSinghChaddha ».
« Love Jihad » est une expression péjorative créée par les nationalistes hindous qui stigmatise les musulmans en les accusant d’épouser des hindoues afin de les convertir à l’islam. Le BJP trouve ses origines dans le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), groupuscule militariste prônant l’ » Hindutva », projet d’hégémonie hindoue.

TRUMP – L’ancien président américain Donald Trump s’est heurté à plusieurs reprises à ses généraux durant son mandat lorsqu’il a voulu organiser un énorme défilé militaire à Washington, a rapporté lundi le New Yorker.
Selon le journal, Paul Selva, un général de l’armée de l’air, qui est également vice-président des chefs d’état-major interarmées, a expliqué à Trump que c’était une mauvaise idée, soulignant que « c’est ce que font les dictateurs. »
Donald Trump aurait également irrité les chefs militaires en leur disant qu’il ne voulait pas que des vétérans blessés prennent part à la parade. « Je ne les veux pas. Ce n’est pas bon pour moi », aurait-il affirmé.
Plus tard, alors que l’ancien président était frustré que les généraux ne fassent pas plus preuve de loyauté à son égard, il s’est exclamé auprès de son chef de cabinet, John Kelly, un général des Marines à la retraite: « Putain de généraux, pourquoi ne pouvez-vous pas être comme les généraux allemands ? »
« Quels généraux ? » a demandé le chef de cabinet.
« Les généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale », a répondu Trump.
« Vous savez qu’ils ont essayé de tuer Hitler trois fois et qu’ils ont presque réussi ? », aurait surenchéri John Kelly.
GRECE – Le premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis a qualifié lundi 8 août d’«erreur» «politiquement inacceptable» la surveillance d’un chef de l’opposition de gauche par les services du renseignement, un scandale qui ébranle son gouvernement.
Deux démissions, dont celle du chef des services nationaux du renseignement (EYP), ont porté vendredi un coup majeur à son gouvernement après la révélation de la surveillance par le logiciel malveillant Predator du téléphone portable de Nikos Androulakis, eurodéputé et chef du parti du Pasok-Kinal, troisième parti au parlement. Ces deux démissions sont intervenues dix jours après que M. Androulakis (socialiste) a dénoncé «la tentative de surveillance» de son portable et saisi la justice. La procédure de surveillance du téléphone portable de M. Androulakis par l’EYP a été faite «légalement», mais «c’était une erreur», a reconnu le Premier ministre dans une allocution télévisée. «Je n’étais pas au courant», a-t-il affirmé, jugeant l’action de l’EYP «politiquement inacceptable» et fustigeant «des défaillances endémiques» dans ce service.
FRANCE RODEOS – Vendredi soir, deux enfants ont été violemment percutés par un homme s’adonnant à un rodéo urbain à Pontoise. Un garçon de 11 ans a été victime d’une fracture du tibia-péroné et souffre d’une amnésie traumatique. Une fille de 10 ans est dans un état critique, présentant un traumatisme crânien. En Gironde, deux adolescents ont été blessés, dont l’un grièvement dimanche après-midi, à la suite d’un rodéo urbain. Leurs motos se sont percutées. Début juin, un homme de 19 ans est décédé à Rennes après avoir été renversé lors d’un rodéo urbain par une moto.
«Je veux dire ma totale désapprobation et ma totale fermeté devant ce phénomène que je qualifie de criminel», a déclaré Gérald Darmanin ce lundi, en visite à Marseille. En plus de qualifier le rodéo urbain de «phénomène criminel», le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir demandé à la police et à la gendarmerie une intensification des contrôles. 10 000 opérations de contrôles supplémentaires auront lieu à partir d’aujourd’hui. Concernant la politique déjà mise en place, le ministre a rappelé que depuis deux mois, 8 000 opérations ont été faites par la police et la gendarmerie, ayant pour conséquences 1200 interpellations. 700 motos, quads et voitures ont été saisis. «Du jamais vu», selon lui.