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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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ALGERIE – Deux influenceurs algériens ont été condamnés mardi 9 août en appel à un an de prison chacun, dont six mois ferme, dans une affaire d’arnaque d’étudiants algériens, selon des médias locaux. Farouk Boudjemline (dit Rifka)et Mohamed Aberkane (dit Stanley) étaient jugés par la Cour d’Alger pour «association de malfaiteurs, faux et usage de faux, vol, escroquerie, blanchiment d’argent». Leur co accusée Numidia Lezoul, poursuivie pour les mêmes charges, a été acquittée.

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En première instance, ils avaient été tous les trois condamnés à un an de prison chacun et une amende de l’équivalent de 650 euros pour avoir fait la promotion des services d’une agence, «Future Gate», qui avait escroqué de nombreux étudiants algériens souhaitant effectuer des études à l’étranger, notamment en Russie, en Ukraine et en Turquie. L’agence faisait payer d’importantes sommes d’argent aux étudiants contre un engagement de s’occuper de leur inscription à l’université et leur assurer un hébergement, mais les avait abandonnés à leur sort une fois sur place.

Les trois influenceurs, très connus en Algérie, avaient été placés en détention en janvier dernier après une plainte de 75 étudiants. Le patron de l’agence, Oussama Rezagui, a été condamné à six ans de prison (contre sept ans en première instance) et une lourde amende.

MAROC – Les nombreux feux de forêt enregistrés ces dernières semaines au Maroc ont également fait des victimes au sein de la race des singes magot encore appelée « macaque de Barbarie » ou « macaque berbère ».

Cette race de singes appartenant à la famille des cercopithécinés, vit dans les zones montagneuses du Rif et du Moyen Atlas. Classé sur la liste des espèces « en danger » de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le singe magot est le seul macaque vivant hors d’Asie.

Au nombre des causes de la diminution de la population de ce macaque au Maroc, il y a la disparition de son habitat pour cause de déforestation, le changement climatique, la sécheresse, le braconnage et tout dernièrement les incendies d’origine humaine ou naturelle. Les récents incendies de forêt ont tué des centaines de macaques de Barbarie qui se trouvent pour la plupart dans la réserve forestière de Bouhachem au nord du Maroc, selon l’ONG britannique Barbary Macaque Awareness and Conservation (BMAC).

MAROC FOOT- Vahid Halilhodzic n’est plus le sélectionneur du Maroc. L’entraîneur bosnien de 70 ans quitte ses fonctions à un peu plus de trois mois de la Coupe du monde au Qatar. «En raison des divergences de points de vue entre la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et l’entraineur de l’équipe nationale , M. Vahid Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la Coupe du monde Qatar 2022, les deux parties ont convenu de se séparer à l’amiable», peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de la Fédération marocaine.

«À cet effet, la FRMF remercie M. Halilhodzic pour le travail accompli durant sa mission à la tête de l’équipe Nationale dont principalement la qualification pour la prochaine Coupe du monde grâce à une sélection disposant de jeunes joueurs talentueux, et prometteurs. De son côté, M. Vahid Halilhodzic souhaite plein succès au Onze National dans l’avenir», assurent par ailleurs les dirigeants du football marocain.

LIBYE – Le gouvernement de l’unité nationale libyenne autorise l’importation des véhicules dans la date de mise en circulation remonte à plus de 10 ans.

Une note d’information dans ce sens a été envoyée le 8 août, par le ministère libyen de l’Economie et du Commerce aux douanes libyennes. La décision est valable jusqu’à nouvel ordre, précise le document.

La nouvelle a été largement commentée et partagée en Algérie et en Tunisie où l’on attendait la libération du marché de l’automobile par le gouvernement.

SYRIE – Un chef du groupe djihadiste État islamique s’est fait exploser après avoir été encerclé par les forces gouvernementales syriennes dans le sud du pays, a rapporté mercredi 10 août un média officiel, citant une source de sécurité.

Selon l’agence officielle Sana, «les forces de sécurité ont mené une opération spéciale» qui a conduit à «la mort du terroriste Abou Salem al-Iraki» dans l’ouest de la région de Deraa. Ce dernier «a déclenché sa ceinture d’explosifs après avoir été encerclé et blessé par des coups de feu». Al-Iraki était le chef militaire de l’organisation extrémiste dans le sud de la Syrie, selon la source sécuritaire. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre a confirmé la mort d’Al-Iraki mardi. Selon l’Observatoire, le chef djihadiste se cachait dans la région depuis 2018 et il avait participé à des assassinats et au chaos qui a secoué le sud de la Syrie.

La province de Deraa est contrôlée en grande partie par le régime depuis 2018. Des groupes rebelles contrôlent toujours quelques secteurs dans le cadre d’un accord de trêve parrainé par la Russie, allié du régime de Bachar al-Assad. La présence de l’EI dans cette province était limitée à une petite poche, par le biais d’une faction extrémiste qui lui avait prêté allégeance, avant d’être battue et repoussée.

SYRIE – La ville de Tafas, dans le sud de la Syrie, fait face à des bombardements menés par l’armée. Les forces loyales au régime de Bachar el-Assad ont lancé l’offensive fin juillet, et intensifiées leurs attaques ce mercredi.

Depuis quatre ans, le régime syrien est à nouveau maître du sud du pays. Mais dans ce fief de la révolution, certains groupes font de la résistance. Et quelques localités, comme Tafas, une ville de 45 000 habitants située dans la province de Deraa, le berceau de la révolution contre Bachar el-Assad, échappent encore au plein contrôle de Damas. Début juillet, les troupes loyalistes ont commencé à déployer des renforts dans la région, dénonçant une recrudescence d’attaques les visant. Les forces de sécurité ont demandé la reddition de certaines personnes accusées d’être liées à ces assauts. N’obtenant pas satisfaction, elles ont commencé à bombarder les alentours de Tafas et à isoler la ville. Au bout de quelques jours, un accord semblait avoir été trouvé. Les personnes recherchées devaient quitter Tafas, et l’armée était censée se retirer. Mais l’entente n’a pas tenu et les combats ont repris.

Ce mercredi, les tanks de l’armée syrienne ont intensifié leurs bombardements sur certains quartiers de Tafas. Pour l’heure, les soldats n’ont pas pu entrer dans la ville. Mais les agriculteurs ne peuvent plus accéder à leurs champs. Et ces opérations ont entraîné d’importants mouvements de population, certains habitants fuyant les zones bombardées vers des quartiers considérés comme plus sûrs.

IRAK – L’influent leader chiite irakien Moqtada Sadr a réclamé mercredi 10 août à la justice une dissolution du Parlement d’ici la fin de la semaine prochaine, appelant ses partisans à poursuivre leur sit-in aux abords de l’Assemblée.

L’Irak est une fois encore englué dans une grave crise politique, les deux pôles du chiisme politique enchaînant les joutes verbales et les escalades. Les partisans de Moqtada Sadr ont envahi fin juillet le Parlement, qu’ils ont brièvement occupé avant de transférer leur campement dans les jardins de l’institution.

M. Sadr a réclamé une dissolution du Parlement et des législatives anticipées. Dès le lendemain ses adversaires du Cadre de coordination –influente coalition de factions chiites pro Iran– avaient accepté sa requête –sous certaines conditions.

« Certains pourraient dire que la dissolution du Parlement nécessite une séance parlementaire », a commencé M. Sadr sur son compte Twitter.

Mais certains blocs, préférant se partager le pouvoir et préserver « la corruption » ne vont pas céder sur la question, a-t-il accusé. Interpellant « les autorités judiciaires compétentes », M. Sadr a réclamé cette dissolution « dans un délai n’excédant pas la fin de la semaine prochaine ».

Cela permettrait au président « de fixer la date des élections anticipées, selon les conditions que nous annoncerons ultérieurement ».

KURDISTAN IRAKIEN – Que se passe-t-il au Kurdistan, considéré par les Occidentaux comme un rare havre de stabilité et d’ouverture en Irak ? Ces derniers jours, le territoire autonome kurde semble avoir été rattrapé par le chaos et le bras de fer politique qui paralysent le pays depuis les législatives d’octobre 2021.

Samedi 6 août, des rassemblements anti-pouvoir, organisés dans les principales villes de la région, ont été violemment dispersés à coups de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, notamment à Souleimaniye.

Six députés et un élu local du Parlement régional ont été interpellés avant d’être libérés au bout de quelques heures. Ils ont la particularité d’être tous élus sous l’étiquette « Nouvelle génération », le parti d’opposition de l’homme d’affaires Shaswar Abdulwahid, auteur de l’appel à manifester pour exiger l’amélioration des conditions de vie et appeler à la tenue des élections régionales à la date prévue. Selon le mouvement, 40 de ses membres ont été arrêtés sur un total de 600 personnes interpellées.

En outre, « au moins 60 journalistes ont été ciblés par les forces de l’ordre » lors de ces manifestations, selon l’ONG Reporters sans frontières. Sur les 26 interpellations de journalistes, « au moins 10 concernent à elles seules des journalistes de la chaîne de télévision NRT, dont Shaswar Abdulwahid est le propriétaire », précise RSF dans un communiqué publié le 9 août.

Ces événements, qui trahissent une certaine nervosité du pouvoir kurde partagé entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), les deux grands partis historiques, ont provoqué de vives réactions du côté des partenaires occidentaux de la région autonome.

IRAN – Téhéran a rejeté ce jeudi les affirmations de la justice américaine sur un complot dirigé par un membre des Gardiens de la Révolution pour assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, les qualifiant de «ridicules».

Le ministère américain de la Justice a déclaré mercredi qu’un Iranien, Shahram Poursafi, avait été inculpé en son absence pour avoir offert de verser 300’000 dollars à des individus aux États-Unis pour tuer John Bolton. Le complot, destiné apparemment à venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué en janvier 2020 en Irak, dans une frappe ordonnée par le président d’alors Donald Trump, a été révélé par la personne censée assassiner M. Bolton, selon cette même source.

«Les autorités judiciaires américaines ont porté des accusations sans fournir de preuves valables», a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué. «Cette fois, [les États-Unis] ont écrit un scénario impliquant un personnage dont la carrière politique est finie comme Bolton», a-t-il ajouté.

Selon le ministère américain de la Justice, Shahram Poursafi est entré en contact fin 2021 avec une personne censée mener à bien l’assassinat qui était en fait un informateur de la police fédérale (FBI). L’Iranien l’a pressée de mettre le plan à exécution avant le deuxième anniversaire de la mort de Soleimani. Le puissant général iranien, architecte de la stratégie de son pays au Moyen-Orient, était le chef de la Force Qods, l’unité chargée des opérations extérieures au sein des Gardiens de la Révolution.

LIBAN – L’agence bancaire de la Federal Bank proche de la très commerçante rue Hamra était ce jeudi après-midi entourée d’un imposant cordon de sécurité, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’usager en colère « est entré avec un fusil de chasse et des matériaux inflammables et a menacé les employés pour qu’ils lui donnent son épargne », a expliqué l’une de ces sources. Une autre source a précisé que le quadragénaire avait « répandu de l’essence, fermé la porte de la banque et retenait les employés en otage ».

Selon l’agence d’information libanaise NNA, l’homme a « menacé de s’immoler par le feu et de tuer tout le monde en braquant son pistolet sur la tête du directeur d’agence ».

Selon NNA, il a déclaré avoir pris d’assaut la banque parce que son père « a été admis à l’hôpital il y a quelque temps pour une opération et ne pouvait pas la payer ». Son frère Atef al-Cheikh Hussein était sur les lieux.

« Mon frère a 210 000 dollars en banque et veut obtenir seulement 50 000 dollars pour payer les factures d’hôpital », a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant qu’il se rendrait dès qu’il aurait son argent.

D’après lui, son frère s’est emparé d’une arme « à la banque et ne l’avait pas apportée avec lui ». « Peu importe s’il va en prison, l’important est qu’on soulage notre détresse (financière) », a-t-il ajouté.

Une vidéo mise en ligne montre deux négociateurs qui réclament à l’assaillant – qu’ils appellent Bassam – de libérer deux clients. >Il en a libéré un.
Régulièrement, des incidents violents éclatent entre employés de banque et épargnants excédés.

LIBAN – La justice libanaise a ordonné, mercredi 10 août, la saisie temporaire des biens de deux députés accusés dans l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth, qui a fait il y a deux ans 220 morts, 6 500 blessés et détruit une partie de la capitale libanaise. La décision de justice contre Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter fait suite à une plainte déposée par le barreau de Beyrouth. Les deux députés sont accusés d’avoir « usé de leurs droits de manière arbitraire en déposant des plaintes destinées à entraver l’enquête sur l’explosion du port. »

La juge Najah Itani a émis un ordre de saisie temporaire d’une valeur de 100 milliards de livres libanaises sur les biens des députés, l’équivalent de plus de trois millions de dollars. Poursuivis pour « négligence criminelle », les deux hommes politiques, membres du mouvement Amal du chef du Parlement Nabih Berry n’ont jamais comparu devant le juge Tarek Bitar, chargé de l’enquête du port. Ils ont choisi une stratégie d’obstruction en déposant plus d’une vingtaine de recours sous divers prétextes devant les tribunaux. Résultat : l’enquête est bloquée depuis décembre 2021. Les deux députés et plusieurs anciens ministres refusent de comparaître devant Tarek Bitar. Appuyés par Nabih Berry et une partie de la classe politique, ils affirment que les hommes politiques ne peuvent être poursuivis par la justice pénale.

ISRAËL – L’avocat de la défense de l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou, Boaz Ben Tzur, a informé les juges jeudi matin que son client souhaitait l’abandon des charges retenues contre lui dans l’affaire nommée « 4000 », « au nom de la protection de la justice ».

Dans ce dossier, M. Netanyahou est soupçonné d’avoir accordé des faveurs gouvernementales de millions de dollars au patron de la société israélienne Bezeq, Shaul Elovich, en échange d’une couverture médiatique favorable d’un des médias du groupe, le site Walla.

Cette demande de l’avocat de l’ancien Premier ministre intervient après celle déposée par le couple Elovich mercredi. La juge Michal Agmon avait alors estimé que l’acte d’accusation ne s’appuyait sur aucun fondement suffisant pour qualifier « l’abus de confiance et la dénonciation de crimes’ en cause. Elle avait demandé le retrait de deux charges sur les trois contre Shaul Elovitch, de toutes les charges contre son fils Or Elovitch et contre la secrétaire de la société, Linor Yochelman, qui avait divulgué les documents de la commission indépendante.

L’avocat a par ailleurs annoncé son intention de faire reconnaître une violation des dispositions de la Loi fondamentale du gouvernement et compte faire témoigner des spécialistes des lois constitutionnelles. L’ancien Premier ministre plaide son innocence et dénonce un complot ourdi par la justice contre lui

EGYPTE – Dans le cadre de sa politique énergétique, le gouvernement égyptien prépare un appel d’offres pour la nouvelle centrale solaire qui sera érigée au musée de Charm el-Cheikh. L’installation d’une capacité de 280 kW, contribuera à la réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans un contexte marqué par les préparatifs de la grand-messe climatique des Nations unies qui se tiendra du 7 au 18 novembre 2022 dans cette ville balnéaire.

À en croire la presse locale, une étude de faisabilité technique a déjà été menée par l’organisme public New and Renewable Energy Authority (NREA), tandis que les contrats du projet seront attribués d’ici le 15 août prochain. Selon les autorités égyptiennes, la nouvelle centrale solaire du musée de Charm-el Cheikh située entre la péninsule du Sinaï et la mer Rouge, fait partie des nombreux projets qui permettront à ce pays d’Afrique du Nord d’atteindre 40% d’énergies renouvelables dans le mix électrique national d’ici à 2035.

Le musée de Charm el-Cheikh a été conçu en 2006 et ouvert au public en 2020. Le site compte 5 200 artefacts répartis dans trois salles d’exposition avec plusieurs collections qui révèlent le caractère sacré de la faune pour la civilisation égyptienne. Il s’agit par exemple des expositions d’animaux momifiés à l’instar des chats, des crocodiles, des aigles et des faucons, ainsi que des statues de babouins et de sphinx.

SOUDAN – Le vice-président du Conseil souverain soudanais, Mohamed Hamdan Daglo, a promis mercredi de révéler les « complots malveillants » contre la cohésion entre les tribus.

« Il y a des complots malveillants visant la cohésion du tissu social entre les tribus. Nous sommes au courant de ces complots, et nous révélerons ceux qui se cachent derrière », a déclaré M. Daglo lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Khartoum.

Il a réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre les conflits tribaux et à favoriser les réconciliations entre les composantes tribales dans la région du Darfour-Ouest, voisine du Tchad.

M. Daglo a dit qu’il était important de maintenir la sécurité à la frontière avec le Tchad pour éviter la répétition de ce qu’il a appelé « une attaque transfrontalière par des groupes armés tchadiens qui a tué au moins 18 civils soudanais le 4 août ».

Il a ajouté que les forces conjointes soudano-tchadiennes doivent jouer un rôle actif pour empêcher l’infiltration de hors-la-loi à travers la frontière.

Le Soudan et le Tchad partagent une frontière qui s’étend sur 1.350 km.

La région du Darfour est devenue le théâtre de violences meurtrières depuis 2003. Au fil des ans, les efforts pour mettre fin aux conflits tribaux ont échoué, à cause de l’accès des tribus aux armes et d’un manque de gouvernance efficace dans de nombreuses parties de la région.

ETHIOPIE – Le Premier ministre éthiopien a démarré ce jeudi une deuxième turbine, sur les 13 prévues, du mégabarrage construit par l’Ethiopie sur le Nil Bleu, dont le troisième remplissage se poursuit en dépit des protestations du Soudan et de l’Egypte en aval.

Abiy Ahmed a à nouveau tenté de rassurer Khartoum et Le Caire: le seul objectif du Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est de « développer notre économie en produisant de l’électricité », il « ne vise pas à les mettre sur la touche et à leur nuire », a-t-il répété.

« Ce que le troisième remplissage, actuellement en cours, confirme c’est que les travaux effectués pour retenir 22 milliards de m3 d’eau et générer de l’électricité via deux turbines n’entraînent pas de pénurie d’eau dans les pays en aval », a-t-il affirmé. Tributaires du Nil pour leur approvisionnement en eau, Soudan et Egypte ont plusieurs fois demandé à l’Ethiopie de cesser ses opérations de remplissage du Gerd, affirmant que ce mégabarrage, présenté comme le plus gros d’Afrique, d’une puissance annoncée de plus de 5.000 mégawatts (MW) à terme et d’une capacité de retenue de 74 milliards de m3, va nuire à leur approvisionnement en eau.

Comme la première, démarrée en février, lançant alors la production d’électricité du barrage, cette deuxième turbine a une capacité de 375 MW, selon l’agence de presse nationale éthiopienne (ENA).

Kifle Horo, chef de projet du Gerd, a indiqué que « le projet dans son ensemble est désormais achevé à 83,3% », précisant notamment que « les travaux de génie civil sont terminés à 95% ».

SOMALIE – La sécheresse qui sévit en Somalie a atteint un niveau sans précédent et fait un million de personnes déplacées, ont alerté jeudi l’ONU et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).

Plus de 755.000 personnes ont été déplacées cette année à l’intérieur de la Somalie en raison de la grave sécheresse qui frappe la Corne de l’Afrique, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés et le NRC.

Cela porte le chiffre total à 1 million de personnes déplacées depuis janvier 2021, date du début de cette terrible sécheresse.

« Ce cap d’un million de personnes est un énorme signal d’alarme », a déclaré le directeur du NRC en Somalie, Mohamed Abdi, cité dans un communiqué.

« La famine hante désormais le pays entier. Nous voyons de plus en plus de familles obligées de tout abandonner car il n’y a littéralement plus d’eau ni de nourriture dans leurs villages. Il est urgent d’augmenter le financement de l’aide avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté.

La Somalie connaît une période de sécheresse historique depuis deux ans – une situation qui n’a pas été observée depuis plus de 40 ans, selon les deux organisations.

Le nombre de personnes souffrant d’une très forte insécurité alimentaire devrait passer de quelque 5 millions à plus de 7 millions dans les mois à venir, une situation exacerbée par les effets du changement climatique et la hausse des prix des denrées alimentaires en raison du conflit en Ukraine. Les finances pour aider ne suivent pas.

KENYA – La compilation des résultats est toujours en cours au Kenya. La commission électorale a sept jours pour les annoncer, soit jusqu’au 16 août. En attendant, elle a confirmé ce mercredi 10 août la faible participation : 64,6%. Un chiffre très bas comparé aux précédents scrutins. Le chiffre n’est pas totalement définitif puisqu’il ne tient pas compte des électeurs qui ont dû s’identifier à partir du registre manuel, suite à des dysfonctionnements de quelques tablettes biométriques. Mais cela ne concerna pas plus de 200 bureaux de vote sur plus 46 000 selon la Commission. Pas de quoi bouleverser cette tendance. C’est donc le taux de participation le plus faible au Kenya depuis 2002, très en deçà des 80% de participation lors de l’élection annulée de 2017.

S’ajoute à cela le fait que 40% seulement des jeunes de 18-35 étaient inscrits sur les listes électorales, un chiffre en baisse là aussi. Tout cela témoigne d’une grande désaffection vis-à-vis du vote, dans un pays qui aime se présenter comme la locomotive de la démocratie dans la région.

Les observateurs invoquent de multiples explications : crise économique et désillusion à force de promesses non tenues, peu de renouvellement parmi les candidats et une fatigue devant les revirements d’alliances à répétition qui rythment la vie politique kényane. Des observateurs internationaux ont mis en garde contre la désinformation en ligne.

RDC – Les États-Unis ont débloqué une somme de 23,75 millions de dollars (près de 23 millions d’euros) pour soutenir le cycle électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé le département d’État en marge de la visite à Kinshasa du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Ce montant vise à « soutenir les élections en RDC, dans le but de renforcer la transparence et le bon fonctionnement de l’organisme électoral, améliorer la connaissance des citoyens sur le droit civique et électoral, permettre la population (y compris les femmes et les jeunes) de largement prendre part aux élections, aussi aider les communautés marginalisées à comprendre et participer aux démarches politiques », a précisé la diplomatie américaine dans un communiqué publié mardi, alors que M. Blinken se posait dans la capitale congolaise.

En juillet déjà, l’Agence américaine pour le développement (Usaid) et le département d’État avaient annoncé avoir débloqué des montants de respectivement un et deux millions de dollars pour financer l’observation internationale et nationale des élections.

RDC – Deux policiers ont été tués et plus de 800 détenus se sont évadés dans la nuit de mardi à mercredi pendant l’attaque d’une prison par des miliciens, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source militaire et auprès d’experts.

« Un groupe Maï-Maï, non identifié, a attaqué la prison centrale de Kakwangura dans la ville de Butembo. Le premier bilan, encore provisoire, fait état de deux policiers de garde tués », a dans un premier temps déclaré le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’armée à Beni. Un assaillant a également été tué et des munitions récupérées, a-t-il ajouté.

« Après enquête, nous pouvons confirmer que l’attaque était menée par des terroristes ADF (Forces démocratiques alliées) qui ont libéré 12 femmes ADF ainsi qu’un des leurs chefs qui était en prison », a expliqué dans la soirée l’officier.

Présenté par l’organisation jihadiste État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP en anglais), le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) est accusé d’être responsable de massacres de milliers de civils dans l’Est congolais et d’avoir commis des attentats en Ouganda.

Les ADF sont présentés comme un des groupes le plus meurtriers dans la région orientale de la RDC, déchirée par des violences depuis près de 30 ans. Les Maï-Maï sont des membres de groupes d’autodéfenses congolaises.

RWANDA – Le secrétaire d’État Antony Blinken a exprimé ce jeudi les inquiétudes des Etats-Unis en matière de droits de l’homme au Rwanda, lors de discussions avec le président Paul Kagame à Kigali, dernière étape de sa tournée africaine visant à contrecarrer l’influence russe.

Il a en particulier abordé le sort du héros de « Hôtel Rwanda », Paul Rusesabagina, qui purge depuis l’an dernier une peine de 25 ans de prison pour « terrorisme » et dispose d’un statut de résident permanent aux Etats-Unis.

Antony Blinken s’exprimait lors d’une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).

Cette mini-tournée, sa seconde en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions, intervient peu après celle du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, qui s’est rendu en juillet au Congo-Brazzaville, en Egypte, en Ethiopie et en Ouganda.

Jeudi lors d’une conférence de presse à Kigali, M. Blinken a exprimé les « graves inquiétudes » de Washington en matière de droits de l’homme au Rwanda.

« Comme je l’ai dit au président Kagame, nous pensons que les gens dans tous les pays devraient pouvoir exprimer leurs opinions sans peur d’intimidation, d’emprisonnement, de violence ou de tout autre forme de répression », a déclaré M. Blinken.

Il a par ailleurs souligné « les préoccupations » américaines concernant « le manque de garanties de procès équitable » fournies à Paul Rusesabagina.

Le secrétaire d’État américain a par ailleurs indiqué avoir discuté avec M. Kagame de la question d’allégation de soutien à un groupe rebelle en RDC, le M23, sujet qu’il avait évoqué la veille à Kinshasa.

« Tout soutien ou coopération avec quelconque groupe armé dans l’est de la RDC met en danger les communautés locales et la stabilité régionale, et chaque pays dans la région doit respecter l’intégrité territoriale des autres », a déclaré jeudi M. Blinken.

ZAMBIE – La Zambie a inauguré mercredi un parc commémoratif créé en l’honneur des ressortissants chinois morts lors de la construction de la ligne de chemin de fer Tanzanie-Zambie (TAZARA) dans les années 1970.

Construit par la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC), le parc commémoratif abrite un musée de photographies ainsi que les tombes de 36 ingénieurs et ouvriers chinois décédés pendant la construction de la ligne ferroviaire de 1.860 kilomètres qui relie la Zambie et la Tanzanie.

Le gouvernement chinois s’engage actuellement dans des efforts visant à revitaliser la ligne de chemin de fer à la suite d’une demande des gouvernements de Zambie et de Tanzanie, a fait remarquer  l’ambassadeur de Chine en Zambie Du Xiaohui, Selon le diplomate chinois, la réactivation de la ligne ferroviaire aidera non seulement la Zambie à résoudre ses problèmes de transport et à promouvoir l’exportation de davantage de produits, mais aussi elle constitue également un élément important de l’initiative « la Ceinture et la Route ».

Il a noté qu’une fois réactivé, TAZARA serait un mode de transport pratique, sûr et respectueux de l’environnement qui pourrait promouvoir le développement de l’industrie minière du cuivre en Zambie.

MADAGASCAR – Sécheresse, pénurie alimentaire pour plus de 1,6 million de Malgaches et famine pour 30 000 autres suffisent à expliquer pourquoi la migration des habitants du Sud, vers le Nord s’accélère. Une petite partie des déplacés n’est pas concernée par le kéré, la famine. Ces personnes, souvent jeunes, cherchent un travail ou espèrent étudier.

L’émigration des populations à travers le monde est rarement un choix. Madagascar en est l’exemple absolu. L’Institut National des Statistiques comptabilise : « 5 366 185 personnes qui ont déclaré avoir changé de district (ou de pays) de naissance ou de résidence antérieure au moins une fois dans leur vie ».

L’an dernier, le programme alimentaire des Nations unies recensait près de 1 million 700 000 Malgaches victimes de la faim. 1 million 600 000 ne se nourrissent pas correctement et 30 000 souffrent de la famine.
 
Cette malnutrition a des conséquences physiologiques. « 40 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance. En outre, 97 % des Malgaches âgés de 10 ans ne peuvent pas lire et comprendre un texte court adapté à leur âge, soit 16,2 points de pourcentage de moins que la moyenne en Afrique subsaharienne », écrit la Banque Mondiale.

Ces mouvements de masse sont dus pour l’essentiel à la misère. Cette analyse, rapide et facile, doit être précisée. Ce n’est pas une découverte, Madagascar est l’un des pays les plus pauvres de la planète (6% de sa population est extrêmement pauvre), mais aussi celui qui offre le moins de protection sociale. Les dépenses du pays représentent 0,3% du PIB, contre 1,2% en Afrique subsaharienne.

Ce constat n’est pas nouveau, mais en revanche, les études réalisées en 2022, nous apprennent que les villes ne sont plus les phares vers lesquels se tournent les migrants. Désormais, les familles qui vivaient en brousse ne s’installent pas dans les villes. L’an dernier, 3 millions ont choisi de rester à la campagne, alors que 2 millions tentent leur chance dans les banlieues surchargées et miséreuses.

AFRIQUE DU SUD – UE – L’Afrique du Sud a annoncé ce jeudi avoir trouvé un accord pour mettre fin au blocage de tonnes d’agrumes dans les ports européens en raison d’un conflit commercial avec l’Union européenne. L’Afrique du Sud, deuxième exportateur mondial d’agrumes frais après l’Espagne, a déposé plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le mois dernier, quand l’UE a introduit de nouvelles exigences phytosanitaires qui, selon les producteurs, menacent leur survie.

Pretoria a indiqué avoir mis en place de nouveaux documents qui intègrent les nouveaux critères, permettant à plus de 300 conteneurs de passer les contrôles douaniers. Et d’autres devraient suivre.

Selon le nouvel accord trouvé avec l’Union européenne, les cargaisons qui ne sont pas aux normes souhaitées, peuvent subir le traitement par le froid exigé par l’UE à leur arrivée, a expliqué le ministère sud-africain de l’Agriculture. Mais « les agriculteurs ne recevront sans doute que la moitié des revenus attendus, puisque la plupart des conteneurs sont bloqués depuis des semaines » entraînant le pourrissement des fruits, a souligné l’association sud-africaine des producteurs d’agrumes (CGA).

Cet accord temporaire devrait apporter un bref répit à ce secteur qui pèse près de deux milliards de dollars.

« L’impasse actuelle a engendré plus de 200 millions de rands (12 millions de dollars) de pertes », a détaillé M. Joubert.

ETATS-UNIS – UE – L’Union Européenne s’est déclarée ce jeudi « extrêmement préoccupée » par la mise en place attendue aux Etats-Unis d’un crédit d’impôt allant jusqu’à 7.500 dollars pour l’achat d’une voiture électrique, dénonçant une mesure discriminatoire pour les constructeurs automobiles européens.

Après 18 mois de négociations, le Sénat américain a adopté dimanche le grand plan du président Joe Biden sur le climat et la santé, approuvant notamment ce crédit d’impôt pour l’acquisition d’un véhicule électrique sortant d’une usine américaine et équipé d’une batterie produite aux Etats-Unis.

« L’UE est extrêmement préoccupée par ce projet de loi touchant aux échanges commerciaux transatlantiques. Nous pensons qu’il est discriminatoire pour les constructeurs étrangers par rapport aux constructeurs américains », a souligné une porte-parole de la Commission européenne, Miriam Garcia Ferrer.

En outre, une telle disposition « serait incompatible » avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-elle jugé. Bruxelles et Washington ont eu ces dernières années plusieurs différends importants devant l’OMC, notamment sur les aides à l’avionneur américain Boeing ou des droits de douane américains visant l’acier européen.

Le crédit d’impôt sur les voitures électriques, qui doit maintenant être voté par la Chambre des représentants avant sa promulgation, intervient au moment où les Européens cherchent à gonfler leur propre production de batteries électriques à coups d’investissements colossaux.

CAMEROUN – L’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé ce jeudi l’armée camerounaise de « meurtres » et « détentions arbitraires » dans une région anglophone où un conflit meurtrier oppose depuis cinq ans des groupes armés séparatistes aux forces de l’ordre.

« Des soldats camerounais ont sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun », a noté l’ONG dans un rapport, affirmant que des membres des forces de l’ordre ont « détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres ».

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont le théâtre depuis cinq ans d’un conflit meurtrier entre des groupes armés réclamant l’indépendance d’un Etat qu’ils appellent l’« Ambazonie » et des forces de sécurités massivement déployées par le pouvoir du président Paul Biya, 89 ans, qui dirige le Cameroun d’une main de fer depuis près de 40 ans.

Une partie de la population anglophone s’estime ostracisée par les francophones. Le conflit qui a fait plus de 6.000 morts depuis fin 2016 et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer, selon le centre de réflexion International Crisis Group (ICG).

Les rebelles comme les militaires et les policiers sont régulièrement accusés par les ONG internationales et l’ONU de commettre exactions et crimes contre les civils.

MALI – Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats maliens ont été tués dimanche dans le nord-est du Mali. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière attribuée à des jihadistes contre les forces maliennes depuis 2019.

Le bilan établi mercredi 10 août en fait l’attaque jihadiste la plus meurtrière contre des soldats au Mali depuis la série d’attaques fin 2019-début 2020 perpétrée par le groupe État islamique (EI). Dimanche 7 août, au moins 42 membres des forces armées maliennes ont été tués dans la zone de Tessit, à proximité des frontières du Burkina Faso et du Niger.

Ce nouveau bilan, confirmé par le gouvernement malien, est issu d’un document officiel dressant la liste les militaires décédés, authentifié mercredi par plusieurs hauts responsables militaires à l’AFP. Le gouvernement de transition au Mali, qui a annoncé un deuil national de trois jours, fait aussi état de « 37 terroristes neutralisés ». 

Au lendemain de la réception de nouveaux équipements militaires de son allié russe, le chef de la junte a eu un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi 10 août Assimi Goïta sur son compte Twitter. «Nous avons évoqué l’appui de la Fédération de Russie à la transition politique malienne et j’ai salué la qualité de notre partenariat respectueux de la souveraineté du Mali et des aspirations de sa population», a déclaré le président Goïta sur les réseaux sociaux. 

SIERRA LEONE – Des manifestations contre la vie chère en Sierra Leone ont tourné mercredi à l’émeute à Freetown, avec deux membres des forces de sécurité frappés à mort par une foule appelant au départ du gouvernement, selon le porte-parole de la police.

Deux policiers ont été « frappés à mort par les manifestants » dans l’est de la capitale, a indiqué Brima Kamara à l’AFP. Un couvre-feu dans ce pays d’Afrique de l’Ouest a été annoncé par le vice-président, qui a confirmé la mort de « Sierra-Léonais innocents, dont des membres des forces de sécurité ».

Dans le quartier de Kissy, à l’est de la capitale, des dizaines de jeunes manifestants ont lancé des pierres et des bâtons sur les forces de sécurité, qui ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Certains d’entre eux scandaient « Bio doit partir », en référence au président Julius Maada Bio, au pouvoir depuis 2018.

Plusieurs manifestants ont également affirmé à l’AFP que les forces de sécurité avaient tiré à balles réelles.

Des dizaines d’entre eux, blessés, étaient à l’hôpital Cannaught, selon un médecin de l’établissement qui souhaite garder l’anonymat.

La police a également annoncé avoir arrêté des dizaines de manifestants.

L’initiative de la manifestation est venue d’un groupe de femmes commerçantes qui a convoqué un « rassemblement pacifique » pour « attirer l’attention sur les difficultés économiques et les nombreux problèmes qui affectent les femmes de la Sierra Leone », selon une lettre adressée à l’inspecteur général de la police et consultée par l’AFP.

TAÏWAN – L’île tente de montrer ses muscles, dans l’espoir de décourager la Chine, sur le point de mordre. Dans ce but, l’armée taïwanaise a procédé ce jeudi à un nouvel exercice à munitions réelles. Les forces taïwanaises ont effectué des tirs d’obusiers et de fusées éclairantes dans le cadre de cet exercice de défense, a expliqué Lou Woei-jye, porte-parole du 8e corps d’armée.

Ces manœuvres dans le comté de Pingtung (sud), démarrées à 08h30 (2h30, heure française), ont duré une heure, a-t-il ajouté. Une retransmission en direct a montré des pièces d’artillerie alignées sur la côte et des soldats, répartis en unités, tirant l’un après l’autre les obusiers vers le large. Taïwan avait déjà mené un exercice militaire mardi à Pingtung.

Selon l’armée, des centaines d’hommes ont participé à ces deux sessions. Les autorités ont minimisé la portée de ces exercices, assurant qu’ils étaient déjà programmés et n’étaient pas une réponse à ceux de la Chine.

COREE DU NORD – Kim Jong a proclamé mercredi une « victoire éclatante » sur le Covid-19, après presque deux semaines sans aucun cas officiellement enregistré.

Présidant une réunion avec des personnels de santé et des scientifiques, Kim Jong-un s’est félicité de cette « victoire (…) dans la guerre contre la maladie pandémique maligne », selon l’agence de presse officielle KCNA.

« La victoire remportée par notre peuple est un événement historique qui a montré une fois de plus au monde la grandeur de notre État, la ténacité indomptable de notre peuple et les belles coutumes nationales dont nous sommes fiers », a ajouté le dirigeant nord-coréen.

La Corée du Nord, l’un des premiers pays au monde à fermer ses frontières en janvier 2020 après l’apparition du virus dans la Chine voisine, s’est longtemps vantée de sa capacité à se prémunir du virus. Pyongyang a annoncé son premier cas de coronavirus le 12 mai dernier et Kim Jong-un a pris personnellement en main la lutte contre l’épidémie. Depuis le 29 juillet, Pyongyang n’a signalé aucun nouveau cas.  La Corée du Nord a enregistré près de 4,8 millions d’infections depuis la fin avril, avec seulement 74 décès, soit un taux de létalité officiel de 0,002 %, selon KCNA. Les hôpitaux du pays sont pourtant notoirement sous-équipés, avec peu d’unités de soins intensifs et aucun traitement ou vaccin contre le coronavirus n’est disponible, selon les experts. La Corée du Sud voisine, qui dispose d’un système sanitaire performant et d’un fort taux de vaccination au sein de sa population, affiche par comparaison un taux de mortalité de 0,12 %, selon les chiffres officiels.

JAPON – Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a remanié son gouvernement mercredi, alors que des liens controversés entre l’Eglise de l’unification, ou secte Moon, et certains de ses ministres ont émergé depuis l’assassinat de Shinzo Abe, provoquant l’indignation de la population.

Certains membres clés du cabinet, tels que les ministres des Affaires étrangères et celui des Finances, ont conservé leur poste. Mais d’autres ministres importants ont été écartés, notamment le frère cadet de Shinzo Abe, Nobuo Kishi, qui a été remplacé par Yasukazu Hamada au poste de ministre de la Défense.

Shinzo Abe a été abattu le 8 juillet dernier par un homme dont la mère est membre de la secte Moon, organisation religieuse connue pour ses mariages de masse et la dévotion de ses adeptes.

Selon les médias, le meurtrier a dit aux enquêteurs qu’il était convaincu que Shinzo Abe avait fait la promotion de cette Eglise à laquelle sa mère avait versé de ruineuses donations.

Ces déclarations ont mis en lumière les liens entre certains membres du Parti libéral démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, et l’Eglise de l’unification.

Celle-ci a tenu mercredi une conférence de presse avec les médias étrangers au cours de laquelle son responsable local, Tomihiro Tanaka, a déclaré que le groupe ne sollicitait pas de dons que ses membres ne pouvaient pas se permettre d’honorer.

PÉROU – La belle-sœur du président péruvien Pedro Castillo, Yenifer Paredes, s’est livrée mercredi à la justice, après des perquisitions sans précédent au palais et au domicile du chef de l’État par la police à sa recherche, a annoncé son avocat. «Nous sommes à l’intérieur des bureaux du parquet», a confirmé l’avocat, José Dionisio, à la radio locale RPP, ajoutant que l’arrivée de Yenifer Paredes, recherchée pour corruption présumée, avait «pris les procureurs par surprise».

Quelques heures plus tôt, la police avait perquisitionné mercredi 10 août au domicile privé du président péruvien, ont rapporté les médias locaux, à la recherche de sa belle-sœur. Le président péruvien fait lui-même l’objet de cinq enquêtes, notamment pour corruption mais elle est distincte de celle impliquant sa belle-sœur. Élevée comme leur propre fille par le couple présidentiel, Yenifer Paredes est accusée de trafic d’influences et délit contre l’administration publique. Elle aurait, selon le parquet, profité de sa proximité avec le président Pedro Castillo pour faire gagner une licitation publique à une entreprise pour laquelle elle travaillait et dont les propriétaires ont été arrêtés mardi.

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