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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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SYRIE – L’aéroport international d’Alep, dans le nord de la Syrie, a été touché mercredi soir par quatre missiles tirés par des avions israéliens qui opéraient à partir de la Méditerranée à la hauteur de la ville côtière de Lattaquié. L’agence officielle Sana a confirmé les frappes qui ont causé, selon elle, « des dégâts matériels ». 

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L’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’Homme), ONG basée à Londres et qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a précisé que la piste d’envol et des hangars ont été touchés. Des incendies ont éclaté et des explosions qui seraient dues, selon l’ONG, à des missiles iraniens entreposés sur le site, ont été entendues. La piste d’envol n’aurait pas du tout été endommagée. 

Une heure plus tard, la défense anti-aérienne postée au sud de Damas est entrée en action contre des missiles tirés par des avions à partir de la région désertique au sud-est. Sana a rapporté que plusieurs projectiles ont été abattus, mais que d’autres ont touché la région de Kiswa, où sont déployées des forces pro-iraniennes. 

Selon l’OSDH, c’est la vingt-troisième fois depuis le début de l’année qu’Israël bombarde des cibles en Syrie. Le 25 août dernier, une série de frappes israéliennes « parmi les plus violentes » contre des positions militaires dans les environs de Hama, au centre, et de Tartous, à l’ouest, avaient fait des morts et des blessés. Et début juin, des raids massifs avaient mis hors service pendant plusieurs jours la seule piste encore opérationnelle de l’aéroport de Damas. 

IRAK – Quatre militants de deux factions chiites rivales ont été tués dans des affrontements dans la nuit de mercredi à jeudi dans la ville irakienne de Bassora (sud), au lendemain de combats sanglants à Bagdad, a-t-on appris auprès d’une source sécuritaire.

Ces combats de rue, qui ont pris fin dans la nuit après le déploiement de forces de sécurité, font suite aux violents combats qui ont secoué la Zone Verte de Bagdad lundi et mardi et fait 30 morts parmi les troupes du leader chiite Moqtada Sadr.

Deux membres des Brigades de la paix, une faction armée aux ordres de Moqtada Sadr, ont été tués dans la soirée par des rivaux de Asaïb Ahl al-Haq, une milice chiite pro-Iran, a indiqué une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat.

Le véhicule dans lequel les militants pro-Sadr se trouvaient a été pris pour cible alors qu’il circulait à proximité de bureaux de Asaïb Ahl al-Haq, faction qui fait partie du Hachd al-Chaabi, d’anciens paramilitaires intégrés aux troupes régulières.

Des affrontements armés ont alors éclaté entre les deux groupes et deux combattants de Asaïb Ahl al-Haq ont été tués, a poursuivi la source sécuritaire.

Dans la matinée de jeudi, la situation s’était « stabilisée grâce au déploiement des forces de sécurité », a déclaré le gouverneur de la province de Bassora, Assaad al-Aïdani.

Le président américain Joe Biden a appelé mercredi les leaders politiques irakiens à ouvrir un « dialogue national » pour résoudre la crise politique en cours, à l’occasion d’un échange téléphonique avec le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, a fait savoir la Maison Blanche.

ISRAËL – La Cour suprême a rejeté ce jeudi l’appel d’Amiram Ben Oliel contre sa condamnation pour le meurtre des trois membres de la famille Dawabsheh dans le village palestinien de Douma, en Cisjordanie, commis en 2015.  

La Haute cour a ainsi estimé que les aveux fournis par Amiram Ben Oliel après l’utilisation de « mesures spéciales » (actes de torture) par le Shin Bet étaient recevables. 

Pour motiver leur verdict, les juges ont relevé que si Amiram Ben Oliel avait effectivement avoué avoir commis les meurtres lors de l’utilisation de « mesures spéciales » au cours de l’enquête des services de renseignement intérieur, il n’était pas pour autant revenu sur ses aveux après la fin de l’utilisation de la torture. 

Les avocats du condamné avançaient pour leur part que les aveux de l’Israélien étaient irrecevables dans tous les cas, expliquant qu’Amiram Ben Oliel ne les avaient pas fournis de son plein gré, et qu’il ne s’était pas retracté après l’arrêt de la torture de peur que celle-ci ne reprenne.

La Cour a toutefois noté dans son verdict que lors de ses aveux, le jeune homme avait fourni des détails sur le crime dont ils ne pouvait avoir connaissance sans l’avoir effectivement commis. Les juges ont ainsi statué qu’Amiram Ben Oliel devait bien purger les trois peines de réclusion à perpétuité auxquelles il a été condamné pour avoir incendié le domicile de la famille Dawabsheh dans lequel trois de ses membres ont été tués. 

CISJORDANIE – Deux Palestiniens ont été tués ce jeudi lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans deux localités différentes de Cisjordanie occupée, ont indiqué des responsables palestiniens.

Un Palestinien a été tué par les forces israéliennes lors de heurts à al-Bireh, ville voisine de Ramallah, et un autre lors d’affrontements à Naplouse (nord), selon l’agence palestinienne Wafa et le ministère de la Santé palestinien.

D’après les sources locales, le deuxième décès ne serait pas lié à un tir israélien mais à celui de combattants palestiniens lors de ces heurts.

L’agence Wafa et le ministère de la Santé indiquent que Yazane Afana, 26 ans, a été tué par balle par l’armée israélienne lors d’affrontements à al-Bireh.

De mêmes sources, Mahmoud Suleiman Khaled, 25 ans, a été grièvement blessé lors d’une opération israélienne dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, avant que son décès ne soit prononcé plus tard dans un hôpital local.

L’armée israélienne a indiqué avoir mené jeudi plusieurs opérations en Cisjordanie.

A Balata, « les forces ont ouvert le feu pour riposter à des tirs en leur direction », a-t-elle indiqué, précisant avoir arrêté « un suspect » et disant être informée de la mort d’un Palestinien.

Lors de son opération à al-Bireh, l’armée dit avoir essuyé des jets de pierres et des cocktails Molotov et réagi en utilisant « des moyens de dispersion anti-émeute ». Dans ce cas aussi elle a dit être informée de la mort d’un Palestinien.

Mardi, quatre Palestiniens et deux Israéliens avaient été blessés lors de deux incidents dans la région de Naplouse, théâtre de violences récurrentes et meurtrières ces derniers mois.

CANAL DE SUEZ – Un pétrolier a bloqué le canal de Suez mercredi soir, faisant craindre une interruption du trafic maritime similaire à celle causée par un incident début 2021, a annoncé l’Autorité du Canal de Suez (SCA) dans la nuit ce jeudi.

« Le trafic est rétabli et le pétrolier Affinity V a été remis à flot avec succès » peu après minuit, a annoncé la SCA, précisant avoir mobilisé les « services de sauvetage du canal dans une opération qui a mobilisé plus de cinq véhicules de remorquage ».

L’incident a été causé par une « avarie technique au niveau du gouvernail ayant entraîné une perte de contrôle du navire », a indiqué cette source, sans préciser la durée exacte durant laquelle la circulation dans le canal avait été bloquée.

Le pétrolier Affinity V « s’est échoué dans le canal de Suez à 19h15 », a indiqué une source sécuritaire, précisant que le trafic maritime avait été rétabli après « un court laps de temps » sans autre détail.

Le canal représente l’une des routes maritimes les plus fréquentées du commerce mondial.

Selon le site spécialisé Vessel Finder, le pétrolier battant pavillon singapourien fait 250 mètres de longueur et 45 mètres de largeur, et se dirige vers le port saoudien de Yanbu.

ETHIOPIE – « Après avoir repositionné une force militaire massive en Erythrée, l’ Ethiopie a désormais lancé une offensive conjointe avec les forces d’invasion de l’Erythrée », dans le nord de cette région frontalière, a annoncé le commandement des forces rebelles dans un communiqué.
Les deux armées « attaquent depuis l’Erythrée » voisine, a précisé à l’AFP Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole des autorités rebelles.
L’AFP n’était pas en mesure de vérifier ces affirmations. Les journalistes n’ont accès ni au nord de l’Ethiopie, où se situe le Tigré, ni à l’Erythrée, rendant impossible toute vérification indépendante, et les réseaux de télécommunications y fonctionnent de manière aléatoire.
« L’ennemi (…) allié avec une force étrangère (…) a entamé une guerre totale », accuse également le commandement des forces rebelles.
Dans un communiqué, le gouvernement d’Addis Abeba a affirmé que l’armée restait en « posture défensive » pour « contrer les attaques lancées dans toutes les directions » par les rebelles.

Le front principal, situé à 500 kilomètres au nord de la capitale Addis-Abeba, oppose les soldats tigréens aux forces spéciales de la région Amhara. La zone de combat, autour du nœud routier de Weldiya, est inaccessible aux médias. La réalité du terrain est d’autant plus difficile à vérifier que les télécommunications sont aléatoires et que le gouvernement interdit à la presse d’informer sur les affaires militaires.

Une chose est sûre, comme l’an dernier, les Forces tigréennes ont progressé rapidement au sein de la région Amhara, s’emparant de plusieurs localités en quelques jours. Manifestement dépassée, l’armée fédérale se replie vers le sud, suivie par des dizaines de milliers de civils qui fuient la guerre. 

KENYA – Un mois après la présentation de sa nouvelle moto électrique au Kenya, la start-up Roam Motors (anciennement Opibus) annonce le démarrage de la production d’un autobus électrique qui entrera en service à Nairobi d’ici à fin 2023. L’engin contribuera à la promotion du transport en commun durable dans ce pays d’Afrique de l’Est.

« Une solution inclusive, moderne et durable ». C’est en ces termes que la start-up suédo-kenyane de mobilité Roam Motors (autrefois Opibus) décrit son nouveau bus électrique baptisé « ‍Roam Rapid ». Le véhicule‍ assemblé dans la ville de Nairobi affichera une autonomie de 360 kilomètres et une vitesse maximale de 70 km/h grâce à une batterie de 384 kWh, selon l’entreprise cofondée par Filip Lövström et Mikael Gånge .

Cet investissement contribuera à l’amélioration du bien-être des populations au Kenya, notamment à travers la réduction d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui contribue à la pollution au Kenya. Dennis Wakaba, le coordinateur de projets de Roam Motors a laissé entendre que la fabrication d’autobus écologiques permettra également la création de nouveaux emplois dans le secteur du transport à l’échelle régionale. 

Dans le même temps, la jeune pousse fondée en 2017 mettra en circulation une nouvelle moto électrique baptisée « Roam Air » d’ici à 2023. Doté d’une autonomie de 200 kilomètres avec une vitesse maximale de 90 km/heure, l’engin à deux roues sera commercialisé au Kenya, mais également dans d’autres pays africains à l’instar du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Leone, de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo (RDC).

ZAMBIE – Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un soutien de 1,3 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) à la Zambie dans le cadre d’un accord conclu entre les créanciers pour restructurer la dette colossale qui a fait sombrer l’économie du pays d’Afrique australe. Ce programme prévu sur trois ans, vise à « rétablir la viabilité de la dette, à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales indispensables et renforcer la gouvernance économique », a précisé le FMI dans un communiqué diffusé tard mercredi 31 août.

En 2020, pendant la pandémie, la Zambie était devenue le premier pays africain à être en défaut de paiement sur sa dette extérieure estimée à 17,3 milliards de dollars. Le déblocage du programme de soutien du FMI, signé en décembre 2021, était suspendu à un accord sur la restructuration de cette dette insoutenable.

« Un renforcement substantiel des contrôles budgétaires est nécessaire pour soutenir l’ajustement budgétaire, ainsi que pour remédier aux vulnérabilités en matière de gouvernance et de corruption », a déclaré la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Par ailleurs, la croissance « a été trop faible pour réduire les taux de pauvreté, d’inégalité et de malnutrition qui sont parmi les plus élevés au monde, souligne le Fonds. La Zambie est en situation de surendettement et a besoin d’un traitement profond et complet de sa dette ».

ZIMBABWE Les scientifiques ont mis au jour au Zimbabwe les restes du plus ancien dinosaure d’Afrique, qui vivait il y a plus de 230 millions d’années.

Le Mbiresaurus raathi mesurait un mètre de haut, courait sur deux pattes et avait un long cou et des dents déchiquetées. C’était un parent du sauropode, qui marchait sur quatre pattes.

Le squelette a été découvert lors de deux expéditions, en 2017 et 2019, dans la vallée du Zambèze.

« Lorsque nous parlons de l’évolution des premiers dinosaures, les fossiles du Trias sont rares », a déclaré à la BBC Darlington Munyikwa, directeur adjoint des musées et monuments nationaux du Zimbabwe, qui faisait partie des expéditions.

Il a dit que des fossiles de cette époque – qui s’est terminée il y a plus de 200 millions d’années – avaient été mis au jour en Amérique du Sud, en Inde et maintenant au Zimbabwe.

La découverte devrait faire la lumière sur l’évolution et la migration des premiers dinosaures, à l’époque où le monde était un immense continent et où le Zimbabwe était à la même latitude que ces pays, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la découverte était le « plus ancien dinosaure définitif jamais trouvé en Afrique ».

La professeure Anusuya Chinsamy-Turan, paléontologue à l’Université du Cap, a déclaré à la BBC que la découverte était importante car elle faisait partie de la lignée qui a donné naissance aux dinosaures sauropodes, qui comprend le diplodocus et le brontosaure.

AFRIQUE DU SUD – Environ 80 % des milliards de dollars promis par les pays riches pour aider l’Afrique du Sud à abandonner le charbon seront des prêts, et non des subventions, et certains pourraient être difficiles à débloquer en raison des règles nationales protégeant les emplois nationaux, a déclaré un fonctionnaire connaissant bien la question.

L’année dernière, les États-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne se sont engagés à investir 8,5 milliards de dollars sur trois à cinq ans pour aider l’Afrique du Sud à réduire ses émissions de carbone, qui sont parmi les plus élevées au monde parce qu’elle dépend du charbon pour 80 % de son électricité.

Le plan vise à aider le pays à fermer les cheminées et les mines de charbon polluantes et à réaffecter leurs emplacements à des panneaux solaires et des parcs éoliens – et éventuellement à la production de véhicules électriques et d’hydrogène vert.

Cela permettrait de créer des emplois qui aideraient à compenser les centaines de milliers de personnes qui seraient perdues dans le secteur du charbon.

L’Afrique du Sud a demandé principalement des subventions, mais les partenaires internationaux proposent plutôt des prêts à des taux inférieurs à ceux du marché. Moins d’un cinquième seulement serait constitué de dons, généralement pour une assistance technique, a déclaré à Reuters la personne au fait de la question.

AFRIQUE DU SUD – La justice sud-africaine a confirmé ce jeudi l’interdiction pour le géant des hydrocarbures Shell de mener une exploration sismique au large de la touristique «Wild Coast» (est), réaffirmant la victoire inédite des locaux et écologistes qui dénonçaient des perturbations graves pour la faune marine. La décision accordant «un droit d’exploration (…) pour la recherche de pétrole et de gaz dans les zones d’exploration du Transkei et d’Algoa est révisée et annulée», a décidé le tribunal de Makhanda (aussi appelée Grahamstown) dans la province de l’Eastern Cape, dans une décision dont l’AFP a eu copie.

La justice avait déjà stoppé Shell dans une décision rendue en décembre. Elle avait alors notamment souligné que la multinationale anglo-néerlandaise n’avait pas rempli l’obligation de consulter la population locale, qui détient des droits de pêche et entretient un «lien spirituel et culturel particulier avec l’océan». Le projet avait été suspendu «avec effet immédiat» et Shell avait renvoyé son bateau de recherche hors des eaux sud-africaines en janvier.

C’est dans une nature préservée que Shell avait décidé de lancer, sur plus de 6.000 km2, un projet d’exploration impliquant une puissante onde de choc toutes les dix secondes dans l’océan, pour détecter des gisements de pétrole et de gaz. Le gouvernement sud-africain soutenait le projet notamment pour les investissements qu’il représentait.

INSOLITE – Le 22 mai dernier à Childersburg, dans l’État de l’Alabama, Michael Jennings, pasteur afro-américain de l’église locale Vision of Abundant Life, a été interpellé par la police locale. Son seul tort? Arroser les fleurs de ses voisins qui l’avaient mandaté pour cette épineuse mission durant leurs vacances dans les montagnes du nord du pays.

Des images de l’arrestation, filmées par les caméras que portaient les policiers, ont ces dernières heures été diffusées par le média américain NPR. On peut y voir deux policiers intervenant aux abords d’une maison de ce quartier résidentiel. « Qu’est-ce que tu fais ici, mec? », demande l’un d’entre eux à l’homme de foi, affairé à sa tâche. « J’arroser les fleurs », répond l’homme de 56 ans, qui se présente comme le « pasteur Jennings » qui vit de l’autre côté de la rue.

La situation s’envenime légèrement lorsque les officiers demandent au pasteur de présenter ses papiers d’identité. Ce dernier refuse, rétorquant n’avoir rien fait de mal et accusant les policiers de « profilage racial. »

« Vous n’avez pas le droit de m’approcher, je n’ai rien fait de mal. Si tu veux m’enfermer, enferme-moi, je vais continuer à arroser ces fleurs », reprend-il.

Selon le New York Times, en vertu de la loi de cet État, les policiers sont autorisés à arrêter une personne dans un lieu public et à exiger une pièce d’identité s’ils soupçonnent qu’un crime ou une autre infraction publique a été commis. Dont acte, le pasteur est menotté et emmené au poste, accusé d' »entrave aux opérations gouvernementales ». Une charge qui sera finalement abandonnée quelques jours plus tard par la police de Childersburg, l’arrosage de fleurs n’étant pas proscrit par les lois de l’Alabama.

Selon les médias américains, les policiers sont en réalité intervenus à la suite de l’appel d’un voisin, inquiété par les mouvements autour de la maison. Il s’agit d’une femme, nommée Amanda, que l’on voit finalement intervenir auprès des policiers à la fin de cette même vidéo. « C’est complètement normal, ils sont amis », dit-elle finalement aux policiers, après avoir dans un premier temps assuré avoir appelé la police car elle croyait avoir vu « un adolescent » rôder.

Pour autant, le pasteur Jennings ne compte pas en rester là et prévoit, épaulé par son avocat, Me Harry Daniels, de déposer plainte pour arrestation illégale.

« Il s’agit d’un cas d’abus policier, d’intimidation policière et de profilage racial », assure ce dernier auprès du New York Times.

Interrogé par le même média, Kevin Koss, responsable du département de police de Childersburg, n’a pas souhaité faire de commentaires. Encore marqué par son interpellation, le pasteur Jennings l’assure, il n’est « pas anti-police. » « Nous avons besoin de nos policiers. Nous avons juste besoin d’une bonne police », martèle-t-il.

GORBATCHEV – Le président russe Vladimir Poutine n’assistera pas aux funérailles samedi du dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, mort à l’âge de 91 ans, a indiqué jeudi le porte-parole du Kremlin.

« Nous savons que la cérémonie principale sera le 3 septembre, ainsi que les funérailles, mais l’emploi du temps du président ne lui permettra pas d’être là », a déclaré à la presse Dmitri Peskov.

Il a précisé que Vladimir Poutine s’était déjà rendu jeudi à l’Hôpital central clinique (TSKB) de Moscou où est mort Mikhaïl Gorbatchev pour lui rendre hommage et « déposer des fleurs auprès de son cercueil ».

Dmitri Peskov a déclaré qu’il y aura des « éléments de funérailles nationales », lors de l’inhumation de Mikhaïl Gorbatchev, notamment une « garde d’honneur », et que celles-ci sont organisées « avec l’aide de l’Etat ».

Le dernier dirigeant de l’Union soviétique s’est éteint mardi soir à l’âge de 91 ans des suites d’une « longue et grave maladie ».

OUÏGHOURS – La Chine a fermement dénoncé ce jeudi le rapport publié la veille par l’ONU sur les violations supposées des droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang (nord-ouest), fustigeant un « outil politique » utilisé contre Pékin.

« Ce rapport est un ramassis de désinformation et un outil politique au service de la stratégie des États-Unis et de l’Occident, qui vise à utiliser le Xinjiang pour entraver (le développement) de la Chine », a déclaré lors d’un point presse régulier Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Malgré les pressions de Pékin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme (HCDH) a publié mercredi soir son rapport, très attendu, sur le Xinjiang.

Mélange d’entretiens réalisés par ses soins et d’informations directes ou de seconde main, il évoque la possibilité de « crimes contre l’humanité » dans la région mais ne reprend pas le terme de « génocide » utilisé notamment par les Etats-Unis.

« Le HCDH a créé de toutes pièces ce rapport, s’appuyant sur la conspiration politique de certaines forces anti-chinoises à l’étranger », a dénoncé Wang Wenbin.

« Cela prouve une fois de plus que le HCDH est devenu le sbire et le complice des États-Unis et de l’Occident pour punir un grand nombre de pays en développement. »

Des études occidentales accusent depuis plusieurs années la Chine d’avoir interné plus d’un million de Ouïghours et de membres d’autres groupes ethniques musulmans dans des « camps de rééducation », voire d’imposer du « travail forcé » ou des « stérilisations forcées ».

La Chine dénonce des rapports biaisés et parle de « centres de formation professionnelle » destinés à développer l’emploi et à éradiquer l’extrémisme au Xinjiang, longtemps frappé par des attentats sanglants attribués à des séparatistes et islamistes ouïghours.

CHINE – Chengdu, l’une des principales villes de Chine, a annoncé ce jeudi des mesures de confinement touchant 21,2 millions d’habitants et lancé une campagne de détection des nouveaux cas de Covid-19 de quatre jours.

Tous les habitants de la capitale du Sichuan ont reçu l’ordre de rester chez eux à partir de 18h00 ce jeudi, une seule personne par foyer étant autorisée à sortir pour faire des courses de première nécessité, a précisé la municipalité dans un communiqué.

Il s’agit du plus important confinement d’une ville chinoise depuis celui de Shanghai au printemps, qui a duré deux mois. On ignore dans l’immédiat si le confinement sera levé à l’issue de la campagne de tests massive qui doit s’achever dimanche.

Par ailleurs à Shenzhen, principal pôle des industries de hautes technologies du sud de la Chine, les autorités ont durci les restrictions sanitaires afin de lutter contre une nouvelle hausse du nombre de cas de Covid-19. Les grands événements et les spectacles en salle ont été suspendus pour trois jours dans le quartier le plus peuplé de la ville, Baoan. La moitié au moins des dix districts de Shenzhen, où vivent plus de 13 millions d’habitants, ont désormais ordonné la fermeture générale des lieux de divertissement et limité la jauge des restaurants. Les autorités ont aussi reporté le début du nouveau semestre scolaire, qui devait commencer jeudi pour la plupart des établissements.

KAZAKHSTAN – Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a proposé jeudi d’organiser une présidentielle anticipée cet automne et de réduire le mandat du chef de l’Etat à un septennat non renouvelable, dans ce pays autoritaire d’Asie centrale.

M. Tokaïev, au pouvoir depuis 2019 après la démission de son alors tout-puissant prédécesseur, Noursoultan Nazarbaïev, a également proposé d’organiser des législatives anticipées au premier semestre 2023.

« Je propose la tenue d’une élection présidentielle anticipée à l’automne 2022 », a-t-il indiqué, s’exprimant devant le Parlement, affirmant que ces mesures sont nécessaires pour « renforcer la structure de l’Etat » et « le cours des réformes ».

La prochaine élection présidentielle était prévue en 2024. Jusqu’à présent, le mandat est de cinq ans ne pouvant être renouvelé plus de deux fois de suite.

En janvier dernier, le Kazakhstan a été secoué par des manifestations pacifiques contre la hausse des prix du carburant, suivies d’émeutes ayant fait plus de 230 morts. Un contingent militaire russe était alors intervenu pour rétablir l’ordre.

Il s’agissait de la plus grave crise politique dans cette ancienne république soviétique depuis son indépendance en 1991.

Selon des observateurs, une lutte de pouvoir entre Kassym-Jomart Tokaïev et le clan de son influent prédécesseur, Noursoultan Nazarbaïev, était au coeur de ces violences, dont les ressorts restent floues.

En juin dernier, des réformes constitutionnelles censées clore l’ère Nazarbaïev, proposées par M. Tokaïev, ont été adoptées lors d’un référendum.

SRI LANKA – Le Fonds monétaire international a annoncé jeudi un accord avec le Sri Lanka portant sur un renflouement de 2,9 milliards de dollars, étalé sur quatre ans, pour venir en aide au pays d’Asie du Sud, plongé dans une profonde crise économique.

« Les objectifs du nouveau programme du Sri Lanka, soutenus par le Fonds, sont de rétablir la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette », a déclaré le FMI dans un communiqué, après neuf jours de négociations à Colombo.

Le pays de 22 millions d’habitants est ravagé par une crise économique historique, marquée depuis des mois par de sévères pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments.

Le Sri Lanka a fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars à la mi-avril.

Le FMI a rappelé que toute aide financière de sa part exigeait comme condition préalable la restructuration de cette dette.

« Un allégement de la dette de la part des créanciers du Sri Lanka et un financement supplémentaire de la part des partenaires multilatéraux seront nécessaires pour aider à assurer la viabilité de la dette et à combler les écarts de financement », ajoute le FMI dans le communiqué.

Selon l’institution internationale, le Sri Lanka a accepté d’augmenter ses recettes, de supprimer les subventions, d’assurer un taux de change flexible et de reconstituer ses réserves de change asséchées.

AFGHANISTAN – Les forces de sécurité de l’Iran et de la Turquie ont renvoyé illégalement de force à de nombreuses reprises des Afghans et des Afghanes tentant de franchir les frontières de ces pays afin de se mettre en sécurité, notamment en ouvrant illégalement le feu sur des hommes, des femmes et des enfants.

Dans un nouveau rapport intitulé Ils ne nous traitent pas comme des humains (synthèse disponible en français), l’organisation a aussi recensé de nombreux cas dans lesquels les forces de sécurité – principalement à la frontière iranienne – ont tiré directement sur des personnes tandis que celles-ci escaladaient des murs ou rampaient sous des clôtures. Les Afghan·e·s parvenus à entrer en Iran ou en Turquie sont régulièrement soumis à des détentions arbitraires, ainsi qu’à des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements avant d’être illégalement renvoyés de force.

Des chercheuses d’Amnesty International se sont rendues en Afghanistan en mars 2022, et ont mené des entretiens à Hérat et dans la ville frontalière d’Islam Qala. Elles ont recueilli les témoignages de 74 personnes renvoyés de force par l’Iran et la Turquie, dont 48 ont dit avoir été visés par des tirs lorsqu’ils ont essayé de franchir une de leurs frontières. Aucune des personnes auxquelles Amnesty International a parlé n’a pu déposer de demande d’asile dans un de ces deux pays, et la majorité d’entre elles ont été expulsées vers l’Afghanistan, en violation du droit international.

AFGHANISTAN – Une jeune afghane a affirmé, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, qu’un haut responsable taliban l’a battue, violée et épousée de force. Des accusations démenties par le membre du régime islamiste fondamentaliste.

La femme de 25 ans, qui se présente sous le simple prénom d’Elaha, explique avoir été agressée sexuellement par Saeed Khosty, un ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur. Saeed Khosty a nié les accusations d’agression, affirmant qu’il avait divorcé d’Elaha après un «mariage consenti». Les accusations et leurs démentis sont diffusés et partagés des milliers de fois sur les médias sociaux en Afghanistan, où il est rare que des détails aussi personnels soient diffusés publiquement. Dans la vidéo postée mardi, Elaha, qui se dit étudiante en médecine à l’université de Kaboul, raconte en pleurant le calvaire qu’elle a vécu pendant plusieurs mois. «J’ai été battue. J’ai été violée. Je ne savais pas ce que je devais faire. Il m’a filmée et a menacé de publier la vidéo», assure la jeune femme. Elaha, qui affirme être la fille d’un ancien général afghan, explique qu’elle a tenté de fuir mais qu’elle a été rattrapée au poste de Torkham à la frontière avec le Pakistan, d’où elle a été emmenée dans une prison de Kaboul.

ETATS-UNIS – Plus de 40% des Américains pensent qu’une guerre civile pourrait débuter aux Etats-Unis lors de la prochaine décennie. Cette inquiétude ressurgit dans un contexte politique national particulièrement clivant et violent.

Plus de la moitié des républicains les plus marqués en sont persuadés. Dans une enquête menée auprès de 1.500 adultes américains entre le samedi 20 et le mardi 23 août par The Economist et YouGov, plus de 40% des sondés ont assuré craindre une guerre civile dans leur pays au cours des dix prochaines années.

Dans le détail, 14% des personnes interrogées sont certaines d’une guerre civile à venir dans la prochaine décennie aux Etats-Unis, alors que 29% des sondés affirment en être plutôt certains. Au total, 43% des Américains questionnés ont affirmé qu’une guerre civile sur leur sol dans les dix prochaines années était probable.

Cette division est encore plus marquée chez les Républicains puisque ces derniers ont déclaré à 21% en être persuadés et à 33% en être plutôt convaincus, soit une part totale de 53% d’entre eux qui jugent plausible cette hypothèse.

D’après l’enquête, 66% des sondés ont déclaré que les divisions politiques se sont accrues aux Etats-Unis en 2021 et 63% d’entre eux ont prophétisé une montée de ces divergences politiques dans les années à venir. Dans la même veine, ils sont 65% à estimer que la violence politique a gagné du terrain l’an dernier sur le sol américain. Une violence qui devrait s’accentuer dans les prochaines années pour 62% des personnes questionnées. 

Si un conflit armé à grande échelle sur le territoire américain reste peu probable pour les spécialistes, il demeure néanmoins possible. «Les pays avec des démocraties et des gouvernements aussi forts que ceux des Etats-Unis ne tombent pas dans la guerre civile. Mais si nos institutions s’affaiblissent, l’histoire pourrait être différente», a assuré Rachel Kleinfeld, spécialiste des conflits civils au Carnegie Endowment for International Peace, pour The Guardian.

TAÏWAN – Selon une base de données compilée par l’AFP à partir des chiffres du ministère taïwanais de la Défense, 446 avions militaires chinois sont entrés dans sa zone d’identification de défense aérienne (Adiz) au mois d’août. Un chiffre bien au-delà des 380 passages d’appareils chinois recensés en 2020.

Sur les huit premiers mois de 2022, Pékin a ainsi effectué 1.068 incursions dans l’Adiz du pays, dépassant déjà les 969 manœuvres enregistrées sur l’ensemble de 2021. Depuis début août, la Chine a lancé des exercices militaires sans précédent pour protester contre la visite à Taipei de la présidente de la Chambre américaine des représentants, Nancy Pelosi .

Ce jeudi, des soldats taïwanais stationnés sur un minuscule îlot au large de la Chine continentale ont abattu un «drone civil non identifié» après que celui-ci a pénétré une zone d’accès restreint, a indiqué l’armée de Taipei.

FRANCE DIPLOMATIE – La France n’est pas dans une « logique confrontationnelle » avec la Chine dans l’espace Indo-Pacifique, a affirmé jeudi le président français Emmanuel Macron, alors que Washington, l’allié traditionnel de Paris, et Pékin bandent les muscles autour de Taïwan.

La France et l’Europe doivent bâtir une « indépendance géopolitique » par rapport au « duopole » sino-américain, a observé le chef d’Etat français. « Nous n’avons pas à être sommés de choisir », « nous devons partout pouvoir garder cette liberté d’action », a-t-il poursuivi.

« Nous ne sommes pas prêts à avoir une stratégie de confrontation avec la Chine dans l’espace Indo-Pacifique (…). Nous ne sommes pas dans une logique confrontationnelle et nous ne considérons pas que des alliances qui ont été structurées pour certaines oppositions doivent s’étendre sur l’espace Indo-Pacifique », a-t-il encore répété devant les ambassadeurs français.

Concernant les Etats-Unis, M. Macron a souligné la « forte » convergence de valeurs avec Washington. Mais « nous n’avons jamais été ni aligné ni vassalisé derrière quelque puissance que ce soit », a-t-il tranché.

Emmanuel Macron a également prôné la poursuite du dialogue avec la Russie, estimant qu’« il faut  »assumer de pouvoir toujours continuer à parler à tout le monde« ,  »surtout ceux avec qui nous ne sommes pas d’accord« .

 »Qui a envie que la Turquie soit la seule puissance du monde qui continue à parler à la Russie ?« , a lancé le président devant les ambassadeurs français réunis à l’Élysée.

Le président s’est aussi félicité du nouveau discours sur l’Europe du chancelier allemand qui se rapproche de sa position et a exhorté les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit la France en direction des opinions publiques, notamment en Afrique.

FRANCE CARBURANTS – La remise carburant accordée par l’Etat est passée de 18 à 30 centimes par litre ce jeudi 1er septembre. Avant d’être réduite à 10 centimes en novembre et de disparaître à la fin de l’année.

Une bonne nouvelle pour les automobilistes et les usagers d’un deux-roues motorisé sachant que le gouvernement avait envisagé à l’origine d’abandonner cette remise au profit d’une aide plus ciblée en faveur des gros rouleurs et des personnes les plus modestes.

Les conditions pour profiter de cette remise plus généreuse ne changent pas. Tout le monde peut en bénéficier, quel que soit l’usage (privé ou professionnel) et le carburant acheté. Même le bioéthanol E85 et le GPL, pourtant déjà très attractifs par rapport à l’essence (moins d’un euro le litre), sont concernés. La remise est appliquée directement sur les prix à la pompe et les totems des stations-service. Et elle est effective dès le premier litre de carburant acheté.

TotalEnergies va appliquer une remise de 20 centimes par litre dans toutes ses stations-service (environ 3.500 en France). Ce coup de pouce est bien sûr cumulable avec l’aide de l’Etat. De quoi obtenir jusqu’à 50 centimes de remise par litre de carburant dans les stations-essence du groupe. 

AUSTRALIE-FRANCE – L’industrie française de l’armement peut jouer un « rôle crucial » dans la modernisation de l’armée australienne, a assuré jeudi le vice-Premier ministre australien Richard Marles, un an après l’annulation d’un gigantesque contrat pour la construction de sous-marins.

« L’industrie française de l’armement a eu une longue histoire en Australie et (…) a joué un rôle important dans la construction de l’armée australienne au niveau où elle est actuellement », a rappelé M. Marles, par ailleurs ministre de la Défense.

M. Marles s’exprimait au cours d’une conférence de presse avec son homologue français Sébastien Lecornu à Brest. Avant la France, le responsable australien s’est rendu en Allemagne et au Royaume-Uni.

« Nous entrons dans une période d’augmentation de notre budget de la défense, de modernisation de notre armée, et nous sommes confiants et optimistes quant au rôle crucial que l’industrie française de l’armement peut jouer en Australie pour mener à bien cette tâche », a ajouté le ministre, arrivé au pouvoir au printemps 2022 après la victoire des Travaillistes aux élections législatives.

« La base industrielle française est à la disposition du gouvernement australien », a approuvé son homologue français, en saluant un « réchauffement spectaculaire de la relation » avec l’Australie.

RUSSIE-CHINE – La Russie a lancé ce jeudi, et jusqu’au 7 septembre, ses exercices militaires annuels, baptisés «Vostok» cette année. Tous les ans, à la fin de l’été, le pays rassemble les armées de plusieurs pays, dont la Chine, la Biélorussie, l’Inde ou encore la Syrie, dans l’Extrême-Orient russe, pour mener de grandes manœuvres défensives et offensives. «Des contingents militaires étrangers participant aux exercices Vostok 2022 sont arrivés au terrain d’entraînement Sergueïevsky dans le kraï du Primorié et ont commencé à se préparer et à recevoir leurs équipements et leurs armes», a déclaré le ministère russe de la Défense.

Au total, «plus de 50.000 militaires, plus de 5000 pièces d’armement et d’équipement militaires, dont 140 aéronefs et 60 navires de guerre et de soutien» seront mobilisés, a-t-il ajouté dans un communiqué. Le ministère russe n’a toutefois pas précisé le nombre de participants par pays.

Sous le commandement de l’état-major russe, les exercices consisteront en «un entraînement à des actions défensives et offensives» sur terre, dans les airs, mais aussi en mer du Japon et en mer d’Okhotsk. D’un point de vue comptable, cette édition 2022 n’a rien à voir avec celle de 2018, qui avait rassemblé quelque 300.000 soldats russes, épaulés par des contingents chinois et mongols. Elle symbolise néanmoins le rapprochement entre la Russie et la Chine

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