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Dans le monde ces dernières heures

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Banque mondiale: allonger la durée du travail est nécessaire pour maintenir la population active

La Tunisie se qualifie à la CAN.

MAROC – Le Bureau national unifié des contrôleurs de la circulation aérienne du Maroc, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé, jeudi, la suspension de son mouvement social, initialement prévu à partir du samedi 8 octobre. Dans un communiqué, les contrôleurs aériens expliquent que la mesure a été prise après une rencontre avec Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, mandaté par le chef du gouvernement.

Les membres du bureau national ont rencontré le ministre, après avoir annoncé, mardi, que les contrôleurs aériens assureront «un service minimum dans l’intégralité de l’espace aérien marocain pour une durée de 15 jours», dès samedi prochain, après l’échec du dialogue avec la direction de l’Office national des aéroports (ONDA).

«Au cours de la rencontre, le ministre a exprimé le grand intérêt du chef du gouvernement pour ce secteur stratégique et sa volonté d’œuvrer à l’amélioration des conditions du contrôleur aérien en répondant à ses revendications matérielles et morales», indique le communiqué paru hier. «Le ministre a également informé les membres du Bureau national de la décision du chef du gouvernement de reporter la réunion du Conseil d’administration de l’ONDA, qui devait se tenir le vendredi 7 octobre», poursuit la même source.

SYRIE – Les forces américaines ont tué plusieurs responsables du groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie au cours d’une opération héliportée et d’une frappe aériennes, a fait savoir, jeudi 6 octobre, le commandement américain.

L’opération héliportée a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord-est de la Syrie, a écrit le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un premier communiqué.

« Mercredi soir, des forces américaines ont mené un raid héliporté près de Qamichli, ciblant Rakan Wahid Al-Shamri, un responsable de l’EI connu pour faciliter la contrebande d’armes et le transport clandestin de combattants », a précisé Centcom. « L’individu ciblé a été tué et l’un de ses compagnons blessé. Deux autres compagnons ont été capturés », a ajouté Centcom, sans préciser la nationalité du responsable mort. Aucun militaire américain et aucun civil n’ont été tués ou blessés dans l’opération, d’après la même source.

Cette attaque a eu lieu dans une enclave tenue par des forces supplétives du régime syrien, près de la ville de Qamichli contrôlée par les forces kurdes alliées aux troupes américaines, selon des sources concordantes.

IRAK – Une bombe dissimulée dans une voiture à Erbil, capitale du Kurdistan d’Irak, a tué vendredi le conducteur et blessé quatre passagers, deux femmes et deux enfants, selon un communiqué des services antiterroristes de la région autonome dans le nord du pays.

«Une bombe déposée dans une voiture a explosé, tuant le conducteur (…) et blessant deux femmes et deux enfants», selon le communiqué, sans identifier les victimes ni préciser les motivations de cette attaque. «L’enquête des forces de sécurité est en cours pour déterminer la nature» de l’attaque, selon un porte-parole du gouvernement régional du Kurdistan autonome.

Le conducteur tué, selon un responsable de sécurité à Erbil s’exprimant sous couvert d’anonymat, était un officier des services antiterroristes de Souleimaniyeh, deuxième grande ville du Kurdistan tenue par l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), un des deux partis historiques rivaux de la minorité kurde.

La capitale, Erbil, est, elle, sous la coupe de l’autre grand parti kurde, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK). 

IRAN – La mort en détention de Mahsa Amini après son arrestation en Iran par la police des mœurs est liée à une maladie du cerveau et n’a pas été causée par des coups, selon un rapport médical publié ce vendredi 7 octobre par la République islamique.

L’Organisation médico-légale iranienne a indiqué que «la mort de Mahsa Amini n’avait pas été causée par des coups portés à la tête et aux organes vitaux», mais qu’elle était liée à «une intervention chirurgicale pour une tumeur cérébrale à l’âge de 8 ans», selon le rapport publié par la télévision d’État.

Le 13 septembre, (Mahsa Amini) a soudainement perdu connaissance et s’est ensuite effondrée», a ajouté la même source. «Elle a souffert d’un trouble du rythme cardiaque et d’une chute de tension artérielle. Malgré son transfert à l’hôpital Kasra et les efforts du personnel médical, elle est décédée le 16 septembre des suites d’une défaillance d’organes multiples causée par une hypoxie cérébrale», a ajouté l’Organisation médico-légale. Le 19 septembre, Amjad Amini, le père de Mahsa, avait indiqué à l’agence Fars que sa fille était «en parfaite santé».

Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, est décédée trois jours après son arrestation le 13 septembre pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique qui oblige notamment les femmes à porter le voile.

LIBAN – Un deuxième cas de choléra a été identifié ce vendredi au Liban après que le premier a été confirmé jeudi, a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé à L’Orient Today.Ces deux cas sont les premiers depuis 1993 dans le pays. L’apparition du choléra est probablement le résultat de la sévère épidémie en Syrie voisine, qui a traversé la frontière libano-syrienne poreuse, a déclaré le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad.

LIBAN-ISRAËL – Le Liban reste ferme sur sa position concernant l’accord maritime avec Israël, malgré les pressions de l’administration Biden pour qu’il abandonne certaines de ses exigences.

Un responsable libanais sous couvert d’anonymat a déclaré vendredi au médiateur américain Amos Hochstein que « le Liban n’a pas l’intention de revenir sur ses positions », selon le journal Al-Akhbar, lié au groupe terroriste du Hezbollah.

« C’est aux États-Unis de tenir leurs promesses et de gérer la question avec Israël », a-t-il ajouté.

En dépit des informations du début de semaine selon lesquelles l’accord serait sur le point d’être scellé, il semble depuis vaciller, les négociateurs libanais accusant le Premier ministre israélien Yaïr Lapid d’avoir rejeté en bloc leurs propositions.

Bien que les points de désaccord exacts n’aient pas encore été rendus publics, Al-Akhbar a rapporté mardi que Beyrouth n’acceptait pas de reconnaître comme frontière internationale la bouée que Jérusalem a placée unilatéralement à cinq kilomètres au large de la ville israélienne de Rosh Hanikra en l’an 2000.

Le Liban est également contre la délimitation d’une frontière terrestre dans le cadre de l’accord et estime que cette question relève de la compétence des Nations unies.

SOUDAN – Les pluies de mousson frappent encore durement plusieurs parties du Soudan. Provoquant des inondations qui ont détruit des dizaines de milliers d’habitations.

« Nous avons été durement frappés . Ma maison a été endommagée. Tous les meubles ont été endommagés et emportés par les eaux. Cette pièce est maintenant complètement détruite. », raconte Muadah Ali Mohammed, habitante du village de Um Zaiedd.

Ces pluies ont touché au moins 258 000 personnes, détruit de nombreux villages et inondé des dizaines de milliers d’hectares de terres dans 15 des 18 provinces du Soudan, selon les Nations Unies. De nombreux habitants ont été contraints de plier bagages.

« Nous ne pouvions pas rester dans nos maisons et supporter ces inondations. Nous devions trouver un endroit sûr où nous installer, moi et mes enfants, alors nous avons dû nous installer ici pour le moment, et vous pouvez voir la situation dans laquelle nous vivons. », explique Ismail Daoud Abbas, habitant déplacé du village d’Um Zaiedd.

La région occidentale du Darfour et les provinces du Nil, du Nil blanc, du Kordofan occidental et du Kordofan sud ont été les plus touchée par ces pluies diluviennes inédites.

La Croix Rouge prévoit d’assister quelque 45 600 victimes d’ici à la fin octobre. Alors que le risque de maladie hydriques demeure considérable.

ETHIOPIE – Le gouvernement éthiopien et les autorités du Tigré ont accepté l’invitation de l’Union africaine à participer à des pourparlers de paix en Afrique du Sud, le week-end prochain. Dans sa réponse au président de la Commission de l’Union africaine, le président du gouvernement régional tigréen Debretsion Gebremichael a toutefois demandé des « clarifications ». Et nombre de questions se posent encore sur ces pourparlers, dont les contours restent flous. 

La première « clarification » demandée par le président des autorités tigréennes, dans sa réponse à l’invitation de l’Union africaine, est abrupte : un cessez-le-feu est-il à l’ordre du jour ? Les autres concernent le déroulement des discussions : qui d’autre se trouvera autour de la table et à quel titre ? « Le problème numéro un, explique un analyste régional, c’est l’absence totale de confiance en la parole donnée ou même la signature du gouvernement fédéral. »

C’est pourquoi Debretsion Gebremichael demande aussi quel rôle jouera « la communauté internationale ». On sait notamment que l’envoyé spécial américain Mike Hammer sera présent en Afrique du Sud, mais il n’est pas cité dans la lettre d’invitation. 

Finalement, les pourparlers de paix sont reportées à une date ultérieure.

RWANDA – Le procès de Félicien Kabuga a repris à La Haye devant les juges du Mécanisme de l’ONU chargé des derniers dossiers du tribunal pénal international pour le Rwanda. L’homme d’affaires rwandais est accusé de génocide et de crimes contre l’humanité commis au Rwanda en 1994. L’accusation a appelé à la barre son premier témoin, qui a déposé sur le rôle de l’accusé au sein de la Radio-Télévision des Mille Collines (RTLM), dont il dirigeait le comité de gestion.

Protégée par le pseudonyme KAB 5, le témoin est un ancien fonctionnaire du ministère de l’Information. Il a déposé sur deux réunions entre le ministère et une délégation de la RTLM, conduite par Félicien Kabuga. 

Selon le témoin, le ministre aurait reproché la propagande de la radio contre les accords de paix d’Arusha, le Front patriotique Rwandais et les Tutsis en général. 

La suite, c’est le témoin qui la raconte : « Après avoir écouté le ministre, monsieur Félicien Kabuga a accepté que les journalistes de la RTLM commettaient des erreurs et a promis qu’ils allaient se corriger. Mais ce qu’on a constaté, c’est que rien n’a été fait après cela ; par contre, la situation s’est détériorée ». 

Le témoin a ensuite été interrogé sur les discours de la RTLM. « Le message qui était passé était qu’il y avait un problème fondamental entre les Hutus et les Tutsis et que c’est ce problème qui devait retenir l’attention du pays. En fait, le message était que les Tutsis de l’intérieur et les Tutsis de l’extérieur étaient la source du problème rwandais ». 

RDC – Les Nations unies ont relevé plus de 3.000 cas de tortures et traitements dégradants en trois ans, d’avril 2019 à avril 2022, en République démocratique du Congo (RDC), commis neuf fois sur dix dans les zones de conflit où l’impunité est très répandue, selon un rapport diffusé mercredi.

Publié par le Bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’homme en RDC (BCNUDH) et la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), ce rapport fait état précisément d’au moins «3.126 cas de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ayant fait au moins 4.185 victimes (3.288 hommes, 630 femmes et 267 enfants) sur l’étendue du territoire (…), commis aussi bien par les membres des forces de défense et de sécurité que par les membres de groupes armés». 93% de ces cas «ont été documentés dans des zones touchées par des conflits armés», précise l’ONU dans un communiqué.

Les régions particulièrement affectées par les conflits sont les provinces d’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dans l’Est, en proie depuis près de trente ans aux violences de groupes armés.

Sur le total des cas répertoriés, 492 étaient «des cas de violences sexuelles» commises sur 761 personnes (566 femmes, 191 enfants et quatre hommes).

Selon le rapport de l’ONU, les membres des forces de sécurité seraient responsables de 1.293 cas répertoriés, tandis que 1.833 sont attribués à des membres de groupes armés, ayant agi seuls ou qui, «dans certaines circonstances, ont soumis les victimes à des actes de torture en connivence avec des forces de sécurité».

INSOLITE – Pour éviter de voir leurs épargnes s’éroder dans les banques, les ménages et les entreprises du pays ont été contraints de chercher des solutions «non conventionnelles». Une idée insolite a alors émergé dans ce contexte morose : investir dans les vaches !

Acheter du bétail est devenu une option financière très prisée pour certains Zimbabwéens qui ne veulent plus confier leur argent aux institutions bancaires, jugées très vulnérables aux chocs économiques qui secouent le pays de manière récurrente.

Le dernier choc en date est celui du conflit en Ukraine qui a fait grimper les prix mondiaux des matières premières, frappant de plein fouet le Zimbabwe, où le taux d’inflation a grimpé à 192 % en juin dernier, son niveau le plus élevé depuis plus d’un an.

Par ailleurs, le dollar zimbabwéen, la devise la moins performante d’Afrique cette année après avoir perdu plus des deux tiers de sa valeur par rapport au dollar, s’est fortement déprécié, faisant grimper davantage les prix.

Pour trouver une issue à cette situation, les autorités zimbabwéennes ont dû bien se creuser la tête. Finalement, la Banque centrale zimbabwéenne (RBZ) est sortie avec une idée inattendue : mettre en vente des pièces d’or sous forme de monnaie.

Selon l’institution, il s’agit de frapper un total de 2000 pièces d’or qui peuvent être converties en espèce et négociées localement et internationalement. Mais trouvaille n’a pas suscité l’engouement escompté auprès des investisseurs, la preuve étant que l’inflation continue toujours sur sa trajectoire haussière.

En revanche, le marché du bétail a bel et bien le vent en poupe. L’économiste Gift Mugano a affirmé que placer ses investissements dans des vaches représentent des avantages qui dépassent largement ceux tirés de l’acquisition des pièces d’or.

Dans la même veine, Ted Edwards, directeur général de la société de gestion d’actifs, Silverback Asset Managers, a affirmé que les vaches jouissent d’une valeur stable qui a prouvé au fil du temps sa capacité d’absorber les chocs inflationnistes.

«Les affaires sont en plein essor dans ce secteur. Certaines sociétés financières proposent de manière créative la vieille tradition d’investir dans le bétail pour créer de la richesse pour les investisseurs », a-t-il dit.

Il a expliqué ainsi que le bétail a été unifié dans un fonds fiduciaire comme moyen d’attirer des investissements dans l’industrie bovine, précisant qu’une unité équivaut à cent kilogrammes de cet animal vivant.

Outre le fait que le bétail conserve sa valeur quelles que soient les fluctuations de l’inflation, il est doté d’un autre atout majeur : il peut rapporter de la valeur à long terme en raison de son taux de reproduction potentiel d’environ un veau par an.

Ceci dit, investir dans ce créneau comporte des risques non négligeables. Tout comme les investissements monétaires pourraient être érodés par l’inflation, le bétail peut être affecté par les sécheresses et les maladies.

CRYPTOMONNAIE – Binance, la plus grande plateforme de cryptomonnaies au monde en termes de volume, a affirmé vendredi avoir été victime d’un piratage, évaluant l’ampleur du vol à environ 100 millions de dollars.

Selon Binance, les hackers sont parvenus à retirer un total de 2 millions de BNB, la cryptomonnaie émise par Binance, soit environ 580 millions de dollars au cours de vendredi. Is n’ont toutefois pu en exploiter qu’une fraction, la majorité du montant ayant été immédiatement bloquée.

« Nous sommes parvenus à limiter les dégâts à moins de 100 millions de dollars », a affirmé sur CNBC le patron de Binance, Changpeng Zhao, plus connu sous le pseudonyme « CZ ».

Plus tôt dans la journée, il avait tenté de rassurer sa communauté d’utilisateurs en assurant sur Twitter, où il compte 7 millions d’abonnés: « Le problème est désormais maîtrisé ».

« Vos fonds sont en sécurité. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et fournirons d’autres mises à jour en conséquence », avait ajouté « CZ ».

Dans une publication sur le site Reddit, Binance a par ailleurs précisé que sur l’ensemble de la somme effectivement dérobée, environ 7 millions de dollars avaient été gelés.

Les pirates ont pris pour cible le pont inter-chaînes BSC Token Hub. Un pont est un service qui permet à un utilisateur de transférer des jetons cryptographiques d’une blockchain vers une autre.

La blockchain Binance Smart Chain (BSC) à laquelle est reliée le pont visé par les hackers a elle été suspendue après le piratage avant d’être rétablie quelques heures plus tard.

Les attaques informatiques contre des ponts inter-chaînes se sont multipliées au cours des derniers mois.

En août, des hackers ont ainsi volé l’équivalent de 190 millions de dollars en exploitant une faille du pont Nomad.

Selon Chainanalysis, 2 milliards de dollars ont été dérobés via 13 piratages de ponts inter-chaînes entre janvier et août.

ONU-RUSSIE – Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pour la première fois de son histoire établi ce vendredi un mandat de Rapporteur spécial chargé de surveiller la répression des opposants en Russie.

Les 47 Etats membres du Conseil ont adopté une résolution en ce sens – proposée par une grande partie des pays membres de l’Union européenne – avec 17 voix favorables. 24 pays se sont abstenus et 6 ont voté contre, dont la Chine mais aussi Cuba et le Venezuela.

C’est la première fois que Moscou était visé par un texte concernant la situation des droits humains à l’intérieur du pays.

Avant le vote, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU à Genève Guennadi Gatilov, l’ancien vice-ministre russe des Affaires étrangères, a critiqué le texte et accusé « les pays occidentaux d’utiliser le Conseil à des fins politiques ».

Moscou, qui a quitté le Conseil au moment où l’Assemblée générale de l’ONU votait son expulsion il y a quelques mois pour cause d’invasion de l’Ukraine, dispose toutefois du statut d’observateur et, à ce titre, peut s’exprimer au Conseil.

La résolution, adoptée le jour du 70e anniversaire du président russe Vladimir Poutine, décide de nommer un Rapporteur spécial chargé de surveiller « la situation des droits de l’homme » pour une période d’un an.

Il devra « recueillir, examiner et évaluer les informations pertinentes provenant de toutes les parties prenantes, y compris la société civile russe, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ».

CENTRAFRIQUE – Les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique vont quitter le pays d’ici à la fin de l’année, a appris l’AFP de sources concordantes alors que le pays, en proie à une guerre civile, a recours à la milice russe Wagner.

Le départ des troupes françaises de cet ancien bastion de la France en Afrique centrale devrait intervenir dans les prochaines semaines et sera achevé d’ici à la mi-décembre, a confié à l’AFP l’une de ces sources civiles et militaires proches du dossier, précisant des informations dévoilées en septembre par la lettre Africa Intelligence.

Contacté par l’AFP, l’état-major français a refusé de commenter.

En Centrafrique, le contingent français, stationné sur le camp M’Poko, sur l’aéroport de Bangui, assure la logistique de cette base pour les militaires de l’EUTM (mission de formation de l’Union européenne, NDLR) et d’un contingent de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), dont une dizaine de soldats français.

Cette mission logistique (MISLOG-B) avait remplacé en juin 2021 le Détachement d’appui opérationnel français de Bangui qui faisait de la coopération et notamment de l’instruction militaire auprès des forces armées centrafricaines (FACA).

Informés par Paris du départ des derniers militaires français, les Européens mènent actuellement des réflexions pour trouver un prestataire capable de fournir alimentation, énergie et eau afin de remplacer les logisticiens français.

Mais en Centrafrique « l’EUTM a déjà réduit depuis plusieurs mois ses activités à du conseil stratégique, ils ne font plus de formation », note une source française proche du dossier.

SERBIE – Au moins deux personnes ont été tuées lorsqu’un train a percuté un groupe de migrants qui marchaient sur une voie ferrée dans le sud-est de la Serbie, a déclaré vendredi à l’AFP un porte-parole de la police.

L’accident est survenu sur une voie ferrée proche de la ville de Pirot, près de la frontière avec la Bulgarie.

« Il faisait nuit et un train de marchandises a percuté (des migrants) vers 20H00 (18H00 GMT). Deux personnes sont décédées des suites de leurs blessures », a déclaré sous le couvert de l’anonymat le porte-parole, joint par téléphone.

Une enquête a été ouverte pour tenter d’établir l’identité des victimes dont la nationalité n’est pas connue. La police ignore aussi pour l’heure le nombre de personnes qui faisaient partie du groupe.

« Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous n’avons découvert que les corps des victimes », a dit le porte-parole.

La Serbie se trouve sur la route dite des Balkans empruntée par des migrants en provenance du Proche-Orient, d’Asie et d’Afrique et qui cherchent à gagner l’Europe occidentale.

Bien que cet itinéraire soit moins fréquenté que lors de la crise de 2015, des dizaines de milliers de migrants traversent chaque année la région.

Les accidents ne sont pas rares.

En mars 2021, quatre migrants sont morts et 19 autres ont été blessés quand le camion dans lequel ils étaient cachés s’est renversé sur une autoroute en Croatie.

POUTINE – « Dieu vous a placé au pouvoir »: le patriarche orthodoxe russe Kirill a félicité ainsi ce vendredi Vladimir Poutine pour son 70e anniversaire, marqué par une pluie d’éloges en dépit de l’isolement international russe et des revers en Ukraine.

Dans son message, Kirill a loué le président russe pour « la transformation de l’image de la Russie, le renforcement de sa souveraineté et de ses capacités défensives, la défense des intérêts nationaux ».

« Dieu vous a placé au pouvoir pour que vous puissiez effectuer une mission d’une importance particulière et d’une grande responsabilité pour le sort du pays et de son peuple qui vous a été confié », a assuré le patriarche, 75 ans.

Il a souhaité aussi à Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de 22 ans, « des forces physiques et morales pour beaucoup d’années » et appelé à des prières pour sa santé à travers la Russie.

« Vous avez acquis la réputation d’un leader national, loyal à sa Patrie et qui l’aime sincèrement et lui donne toutes ses forces », a souligné Kirill.

« Que vos forces ne s’épuisent pas et que l’aide de Dieu pour vous soit grande », a-t-il conclu.

Le patriarche Kirill, chef des orthodoxes russes depuis 2009, a mis son Eglise au service du pouvoir de Vladimir Poutine et l’avait déjà qualifié en 2012 de « miracle ».

Les deux hommes partagent l’ambition d’une Russie conservatrice dominatrice, et le chef religieux russe soutient l’assaut contre l’Ukraine.

Ils s’entendent en particulier sur l’idée d’une décadence morale d’un Occident en déclin, notamment du fait de la tolérance à l’égard des LGBT. La semaine dernière encore, M. Poutine y avait dénoncé l’avènement du « satanisme ».

D’autres responsables russes se sont empressés vendredi de féliciter le président russe.

Le Tchétchène Kadyrov a posté un message sur Telegram félicitant le « leader de tout un peuple » et « l’une des personnalités les plus influentes et exceptionnelles de l’époque contemporaine ».

Le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine, a posté un portrait dessiné du président russe en proclamant « s’il y a Poutine, il y a la Russie ».

PEROU – Le Congrès du Pérou a interdit jeudi au président péruvien Pedro Castillo de voyager à Bruxelles, Londres, Rome et au Vatican où il comptait se rendre pour des visites de travail la semaine prochaine.

L’autorisation demandée par le président de gauche a été rejetée à une voix de majorité lors d’une session plénière à Lima, où se déroule actuellement l’Assemblée générale de l’Organisation des Etats américains (OEA), en présence du Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

Le président Castillo envisageait un déplacement du 12 au 18 octobre pour effectuer des visites de travail à Bruxelles, au Royaume-Uni, au Saint-Siège, à la FAO et en Italie, selon le ministère péruvien des Affaires étrangères.

Il devait notamment rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le pape François.

Selon la loi péruvienne, le président doit recevoir l’autorisation du Congrès à chacun de ses déplacements à l’étranger.

Ce n’est la première fois que le parlement péruvien, dominé par l’opposition de droite, empêche le président Castillo de se rendre à l’étranger. En août dernier, il n’avait ainsi pas pu assister à la prise de fonctions du président colombien Gustavo Petro à Bogota.

M. Castillo avait toutefois pu se rendre en septembre à New York à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies.

LAS VEGAS – Deux personnes sont mortes et au moins six autres ont été blessées jeudi lors d’une attaque à l’arme blanche devant un casino de Las Vegas, ont annoncé les autorités de cette métropole américaine.

Les victimes de cette agression, qui a eu lieu en fin de matinée sur le Strip, ce long boulevard où d’immenses immeubles dédiés au jeu se succèdent sur des kilomètres, sont « des victimes et des locaux », a déclaré le shérif Joe Lombardo lors d’une conférence de presse.

L’assaillant a utilisé un grand couteau doté d’une longue lame et a frappé sans prévenir, a expliqué James LaRochelle, un porte-parole de la police de Las Vegas.

Les coups de couteaux ont été donnés à une première victime « sur le trottoir sans aucune provocation », a-t-il raconté.

Le suspect s’en est ensuite pris à plusieurs autres personnes le long de la rue.

« Deux d’entre elles sont mortes, trois sont dans un état critique. Les autres victimes sont à l’hôpital », a-t-il détaillé.

Plusieurs personnes présentes sur le Strip ont pris en chasse l’assaillant, qui a finalement été arrêté par un vigile et des policiers, selon M. LaRochelle.

Le suspect, décrit par la police comme un homme latino d’une trentaine d’années, n’est a priori pas de Las Vegas.

Les attaques à l’arme blanche sont plutôt rares aux Etats-Unis, où les tueries de masses réalisées avec des armes à feu sont en revanche très fréquentes.

HUNTER BIDEN – Des agents chargés d’enquêter sur les affaires de Hunter Biden, le fils de l’actuel président américain, ont réuni des preuves de fraude fiscale et il revient désormais à un procureur de décider s’il convient de l’inculper, a rapporté jeudi le Washington Post.

Des investigations fédérales ont été ouvertes en 2018 sur le travail, notamment à l’étranger, du fils cadet de Joe Biden, un avocat et lobbyiste de 52 ans au parcours tumultueux, rappelle le quotidien.

Les agents estiment depuis des mois avoir suffisamment d’éléments pour le poursuivre pour fraude fiscale, ajoute le journal qui s’appuie sur des sources anonymes proches du dossier. Ils ont également établi qu’il avait menti lors de l’achat d’une arme à feu en 2018, selon ces sources.

Le procureur fédéral de l’Etat du Delaware, le fief de Joe Biden et de sa famille, doit désormais décider s’il pense que ces éléments sont suffisants pour obtenir une condamnation lors d’un procès.

Ce procureur, David Weiss, a été nommé par l’ancien président républicain Donald Trump, qui a fait d’Hunter Biden une de ses cibles de prédilection.

Les frasques du fils de Joe Biden, qui a longtemps bataillé contre des addictions à la drogue et à l’alcool, ont régulièrement défrayé la chronique et il a été souvent considéré comme un handicap potentiel pour la carrière politique de son père.

Avant l’élection de 2020, Donald Trump et ses partisans lui ont vivement reproché d’avoir accepté en 2014 un mandat d’administrateur du groupe gazier ukrainien Burisma, alors que Joe Biden était vice-président et investi dans le dossier ukrainien.

Les pressions exercées par Donald Trump sur le président Volodymyr Zelensky pour qu’il ouvre une enquête à ce sujet lui avait valu un premier procès en destitution en 2020.

ETATS-UNIS – Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi effacer toutes les condamnations fédérales pour simple détention de cannabis.

« Personne ne devrait être emprisonné pour avoir simplement consommé ou possédé du cannabis », a-t-il estimé sur Twitter, en appelant les gouverneurs des Etats à suivre cette voie et à gracier les personnes condamnées pour un simple délit de détention de cannabis.

Le président a par ailleurs appelé les autorités sanitaires et judiciaires à repenser les peines associées à la marijuana, alors que le mouvement pour sa dépénalisation rencontre un fort écho aux Etats-Unis. M. Biden a cependant insisté sur l’importance de poursuivre la lutte contre le trafic et la vente aux mineurs de cannabis.

Ces nouvelles mesures visent également à rectifier des procédures pénales frappant de façon disproportionnée les minorités ethniques, a justifié le président.

Dix-neuf des 50 Etats américains, ainsi que la capitale Washington, ont légalisé l’usage du cannabis à titre récréatif pour les adultes.

Dans la plupart des Etats, son usage médical est autorisé à différents degrés, depuis des huiles contenant un faible taux de THC (tétrahydrocannabinol, principe psychoactif du cannabis) à la marijuana pure.

Seule une poignée d’Etats ultra-conservateurs et ruraux, comme l’Idaho, le Wyoming ou le Nebraska, restent intransigeants.

Etrangement, la marijuana reste illégale au niveau fédéral. L’annonce de Joe Biden jeudi symbolise toutefois une première étape vers sa reclassification.

Selon une récente étude, la consommation de marijuana chez les jeunes Américains a atteint des records l’année dernière.

ERDOGAN-MACRON – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ironisé jeudi sur ses relations difficiles avec le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, lançant lors d’une conférence de presse: « Nos épouses s’entendent bien, pas nous ».

Emine Erdogan, l’épouse du président turc, et la Première dame française Brigitte Macron entretiennent des relations plus que cordiales, en dépit des tensions régulières entre leurs époux qui se sont entretenus jeudi à Prague dans le cadre de la première réunion de la Communauté politique européenne.

En novembre dernier, l’entourage d’Emine Erdogan avait fait savoir à l’AFP que les relations entre les deux femmes – régulièrement photographiées ensemble lors de sommets internationaux – étaient au beau fixe.

M. Erdogan a été filmé plus tôt jeudi en train de lancer une boutade au président français, proposant l’adhésion de la France à l’Organisation des Etats turciques (OET), qui inclut, outre la Turquie, des pays turcophones d’Asie centrale et l’Azerbaïdjan.

« Nous allons t’admettre si tu veux », a-t-il lancé à M. Macron en présence notamment du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Pour sa part, le président français Emmanuel Macron, qui a gratifié le chef de l’Etat turc d’une tape dans le dos, a dit avoir insisté jeudi auprès de ce dernier sur la nécessité de lutter contre tout « contournement » des sanctions contre la Russie, dans le contexte de la guerre en Ukraine.

BELGIQUE – Une rescapée des attentats de Bruxelles a été euthanasiée au mois de mai dernier. Elle n’était âgée que de 23 ans. La raison ? Shanti de Corte ne supportait plus sa souffrance psychique. La jeune femme se trouvait à quelques mètres à peine des deux terroristes qui se sont fait exploser le 22 mars 2016, faisant 18 morts et de nombreux blessés.

Comme l’a révélé la RTBF cette semaine, le 22 mars 2016, Shanti de Corte, alors collégienne, devait se rendre à Rome avec sa classe. Dans le hall des départs, alors qu’elle attendait son vol, les terroristes ont actionné leurs explosifs, faisant 18 morts et de nombreux blessés. Par chance, la jeune fille est parvenue à s’enfuir sans blessure, mais le souvenir du drame reste gravé dans sa mémoire. 

Indemne physiquement, Shanti de Corte souffre pourtant psychologiquement. Suivie pendant de nombreuses années, elle tente tant bien que mal à se reconstruire. Elle finira même pas tenter de se suicider en mai 2020. Finalement, elle déposera une demande d’euthanasie, légale en Belgique sous certaines conditions.

Bien que ce service lui soit à plusieurs reprises refusé, deux psychiatres finissent par juger qu’elle répond aux critères. Shanti est donc euthanasiée au mois de mai 2022, à 23 ans. Une enquête ouverte par le parquet d’Anvers avait également conclu que l’opération était légale.

La loi de 2002 admet en effet, au titre des maladies ouvrant la possibilité de demander l’euthanasie, les «souffrances psychiques insupportables». Sur les 1500 patients euthanasiés chaque année en Belgique, une cinquantaine environ le sont pour ce motif.

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