
ALGERIE FOOT – Parti de Brest pour Ajaccio, l’international algérien Youcef Belaïli s’est confié à Canal+ : « Je ne me sentais pas bien sans ma famille, c’est pour ça que j’ai parlé avec le club (Brest) pour partir. C’est vrai que beaucoup de gens ont parlé (sur son appartement) mais je ne suis pas responsable. J’étais d’accord avec mon père et mon agent pour rester en Ligue 1. Des clubs m’ont donné beaucoup d’argent mais je ne voulais pas ça. Je veux progresser et apporter mes qualités en Ligue 1. J’ai regardé le match contre l’OM. J’ai vu une bonne prestation, des bons joueurs, un bon groupe. C’est pour ça que je suis venu ici, pour donner plus et apporter un plus. Je remercie le club car avant ma signature ils ont ramené ma famille avec moi parce que c’était dur avant sans eux à Brest. Quand je suis bien moralement, je donne tout sur le terrain. Moi je suis disponible dès dimanche, c’est maintenant au coach de décider. Moi je veux jouer, toujours. »
SYRIE – Des rebelles islamistes appartenant notamment au groupe Hayat Tahrir al Cham, anciennement lié à Al Qaïda, se sont emparés cette semaine dans le nord-ouest de la Syrie de territoires contrôlés jusqu’alors par d’autres rebelles, soutenus par la Turquie, ont dit vendredi les deux camps et l’OSDH.
Les combats pour le contrôle de la ville d’Afrine, prise par les rebelles pro-turcs aux Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) en 2018, ont fait une trentaine de morts, dont près d’une dizaine de civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les combattants d’Hayat Tahrir al Cham contrôlent désormais la ville ainsi que d’autres villages du nord de la province d’Alep. Ils menacent deux autres villes clés, Azaz et Al Bab, selon des responsables locaux qui ont appelé la population à leur tenir tête.
La province d’Idlib et une partie de la province d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, échappent au contrôle de l’armée du président Bachar al Assad, soutenu par la Russie et l’Iran, et hébergent des centaines de milliers de déplacés syriens qui ont fui la répression du régime de Damas quand le soulèvement populaire de 2011 a dégénéré en conflit armé.
La Turquie, qui a reçu sur son territoire des millions de réfugiés pendant la guerre, y a déployé des troupes pour tenter de stabiliser la situation et de faciliter le retour sur place de certains de ces Syriens.

IRAK – Le mouvement du dirigeant chiite Moqtada Sadr a annoncé ce samedi son refus de participer au prochain gouvernement en Irak. Cela deux jours après la désignation de Mohamed Chia al-Soudani pour former un nouveau cabinet.
« Nous affirmons notre refus catégorique de participer (…) à une équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre désigné actuel », a écrit dans un communiqué Mohamed Saleh al-Iraki, un proche de Moqtada Sadr.
Jeudi le Parlement, dominé par le Cadre de coordination, la coalition de partis pro-Iran qui englobe des adversaires de M. Sadr, a finalement réussi à élire un nouveau président, Abdel Latif Rachid, au terme d’une année de paralysie politique.
Le chef de l’Etat a immédiatement chargé M. Soudani, lui-même issu du Cadre de coordination, de former un gouvernement, premier pas vers une sortie de crise après plusieurs mois émaillés de violences meurtrières dans les rues de Bagdad.
M. Soudani a 30 jours selon la Constitution pour dévoiler son gouvernement. Pour les sadristes, il est considéré comme très proche de l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki, ennemi historique de M. Sadr.
La candidature de M. Soudani au poste de Premier ministre avait mis le feu aux poudres cet été, poussant les partisans de Moqtada Sadr à investir le Parlement et à installer un sit-in à ses abords pendant un mois.
IRAN – Le réalisateur iranien Mani Haghighi, qui devait se rendre au Festival du Film de Londres ces jours-ci, affirme en avoir été interdit par les autorités iraniennes en raison de son soutien aux manifestations contre la mort de Mahsa Amini, qui embrasent l’Iran depuis un mois et qu’il a qualifiées de « grand moment dans l’histoire ».
« Les autorités iraniennes m’ont empêché de monter à bord de mon avion pour Londres vendredi », a déclaré Mani Haghighi dans un message vidéo adressé aux participants au festival et diffusé vendredi sur Twitter par le British Film Institute (BFI). « Il ne m’ont donné aucune explication satisfaisante pour cette attitude vraiment grossière », a-t-il dit.
Les manifestations se poursuivent malgré des centaines d’arrestations et la répression féroce exercée par les forces de sécurité iraniennes, qui ont déjà fait plus de 185 morts, selon les organisations de défense des droits de l’homme. Le professeur de droit pakistanais Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains en Iran, estime, interrogé par Libération que l’Iran est un Etat violent qui tue ».
Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a appelé l’Union européenne à adopter une « approche réaliste » face aux manifestations en Iran, alors que les Vingt-Sept se préparent à imposer des sanctions à son pays, selon un communiqué officiel ce samedi.
Le ministre s’exprimait lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui a affirmé de son côté sur Twitter que « la violente répression doit cesser immédiatement » contre les protestations. Le 12 octobre, les 27 pays de l’UE ont donné leur accord pour sanctionner les responsables iraniens impliqués dans la répression des manifestations.

LIBAN – Dans un scénario pessimiste tablant sur l’immobilisme de la classe politique libanaise, l’Institut de la finance internationale (IFI) avait prédit dans son dernier rapport publié en juillet dernier que la livre libanaise poursuivrait sa dépréciation jusqu’à atteindre « 40.000 livres libanaises le dollar d’ici à la fin de l’année ». Il n’aura finalement pas fallu attendre aussi longtemps, regrette L’Orient-Le Jour, le taux dollar/livre passant ce cap vendredi en début de soirée, après l’avoir effleuré pendant près d’une semaine.
Un nouveau record de faiblesse donc, dans un Liban qui célébrera lundi les trois ans de sa révolution d’octobre catalysée par le début d’une crise économique et financière sans nom. L’IFI, qui a également prédit dans ce même scénario un dollar à 110.000 livres en 2026, n’est pas la seule institution à s’essayer aux projections du pire. Bank of America (BofA) avait dès juillet 2020 prédit dans un rapport que le dollar « pourrait atteindre plus de 46.000 livres » dès fin 2022.
Deux ans plus tard, ce mauvais augure pourrait finalement s’avérer compte tenu de l’immobilisme de la classe politique à enclencher les réformes nécessaires à une relance économique du pays, et ce malgré l’accord préliminaire conclu en avril avec le Fonds monétaire international prévoyant une assistance financière à hauteur de 3 milliards de dollars sur quatre ans. En attendant, la monnaie nationale a perdu 96% de sa valeur en trois ans, faisant s’effondrer le pouvoir d’achat d’au moins 80% des Libanais passés sous le seuil de pauvreté.
ISRAËL – Trois aigles ont été retrouvés morts vendredi à Nahal Akab près de Sde Boker dans le Néguev, prétendument à la suite d’un empoisonnement.
Il a été remarqué que les trois aigles ont d’abord montré des signes de « faible mobilité » ce qui a alerté l’Autorité de la nature et des parcs.
Les cadavres d’aigles ont ensuite été emmenés pour examen à l’Institut vétérinaire de Beit Dagan afin de déterminer la cause du décès. L’Autorité de la nature et des parcs a ouvert une enquête pour examiner les circonstances de leur mort en utilisant des moyens technologiques, des chiens détecteurs de poison et des drones.
L’an dernier, le 24 octobre, un empoisonnement important avait tué 14 aigles à Nahal Kina et Nahal Kamerir.
L’empoisonnement provenait de l’utilisation illégale de phosphore organique, probablement contre des chiens errants ou des chacals.

GAZA – En filigrane de l’accord annoncé par le Liban et Israël sur leur frontière maritime, des négociations sur l’exploitation d’hydrocarbures en Méditerranée orientale ont lieu entre l’Égypte, les Palestiniens et l’État hébreu et portent sur d’importants gisements de gaz au large de Gaza. « Notre gaz, notre droit ! ». Des affiches ont récemment fait leur apparition dans la bande de Gaza pour exhorter les voisins dans la région à raviver un projet qui dort dans les cartons depuis deux décennies : l’exploitation du gisement Marine.
En 1999, l’Autorité palestinienne avait chargé la compagnie British Gas de mener des forages d’exploration, avant que le géant Shell ne reprenne la main en 2016 pour s’en retirer deux ans plus tard sur fond d’objections israéliennes et autres désaccords. Depuis, l’Autorité palestinienne cherche un groupe pour investir dans le développement du gisement situé à une trentaine de km au large de Gaza et dont les réserves sont estimées à environ 28 milliards de m3 de gaz naturel, une manne pour l’économie palestinienne en difficulté.
Des pourparlers ont lieu de manière sporadique entre Israël et l’Autorité palestinienne (AP). Seul hic, Gaza n’est pas contrôlé par l’AP mais par le Hamas qui cherche aussi à tirer profit du champ situé toutefois dans une zone sous blocus israélien depuis 15 ans. « Des discussions sérieuses sont en cours pour parvenir à un accord-cadre, que nous prévoyons d’atteindre avant la fin de cette année », a indiqué cette semaine à l’AFP un haut responsable de l’AP ayant requis l’anonymat.
EGYPTE – Une écolière de neuf ans est décédée en Égypte une semaine après que son professeur l’ait frappée avec un bâton pour avoir fait une faute d’orthographe.
Les autorités ont déclaré que le professeur d’arabe de 50 ans Samir, qui travaille à l’école primaire Taranis Al-Arab à Dakahlia, a été arrêté après avoir frappé Basmala Osama Ali Mohamed à la tête avec un bâton et provoqué une hémorragie cérébrale.
Onze élèves de l’école ont déclaré que l’enseignant portait toujours un bâton en bois sur lui, tandis que d’autres ont déclaré avoir vu Basmala se faire frapper après avoir fait une faute d’orthographe, indique le MEMO.
Le père de Basmala a déclaré qu’elle lui avait dit qu’elle avait été frappée à la tête par son professeur avant de tomber dans le coma. Il a ensuite déposé une plainte au poste de police d’El Sinbillawain, soulignant l’incapacité de l’administration de l’école à prendre des mesures légales concernant l’incident.
Après l’incident, Samir a été détenu pendant quatre jours dans l’attente des enquêtes, il a également été suspendu de l’enseignement pendant trois mois, tout comme le directeur de l’école qui n’a pas informé les autorités après l’incident.

ETHIOPIE – Un employé de l’ONG International Rescue Committee (IRC) a été tué à Shire, ville de la région éthiopienne en conflit du Tigré, a annoncé ce samedi son employeur dans un communiqué.
Cet employé est décédé après avoir été blessé vendredi, ainsi qu’un autre employé d’IRC, lors d’une attaque à Shire, indique l’ONG. Deux sources humanitaires ont indiqué à l’AFP que les deux membres d’IRC avaient été blessés lors d’un bombardement dont la ville est la cible ces derniers jours.
Avant de succomber, « notre collègue, membre de l’équipe Santé et Nutrition, a été blessé alors qu’il distribuait de l’aide humanitaire vitale à des femmes et des enfants », explique l’ONG.
« Un autre membre d’IRC a été blessé dans l’attaque et deux civils ont été tués et trois blessés », selon le communiqué de l’organisation, basée à New York (Etats-Unis) et présente en Ethiopie depuis 1999.
Située dans le nord du Tigré, la localité, qui comptait environ 100.000 habitants en 2021 selon les statistiques officielles, est depuis plusieurs jours la cible de bombardements des forces éthiopiennes et érythréennes qui épaulent l’armée fédérale éthiopienne, ont indiqué des sources concordantes à l’AFP.
« Shire a été visée sans interruption toute la semaine par des tirs d’artillerie et des frappes aériennes qui ont causé des dégâts humains et matériels », a déclaré vendredi à l’AFP une source humanitaire jointe sur place, qui a requis l’anonymat.
Washington et Bruxelles avaient dénoncé plus tôt ce samedi « l’intensification » de l’offensive menée par les troupes éthiopiennes et érythréennes au Tigré, notamment contre la ville de Shire.
RDC – Six personnes, dont deux colonels de l’armée, ont été condamnées à mort vendredi par un tribunal militaire de la RD Congo pour le meurtre de deux mineurs chinois. Quatre autres militaires ont été condamnés à 10 ans de prison par le tribunal militaire de l’Ituri.
Toutes les personnes condamnées à mort sauf une étaient des militaires.
Les deux colonels étaient accusés d’avoir planifié une attaque contre un convoi en mars, dans le but de voler quatre lingots d’or et 6 000 dollars en espèces transportés par les victimes, qui revenaient d’une mine d’or.
En République démocratique du Congo, des peines de mort sont régulièrement prononcées puis systématiquement commuées en réclusion à perpétuité.
“Cela doit servir d’exemple aux moutons noirs des forces armées”, a déclaré à l’AFP le lieutenant Jules Ngongo, représentant pour les opérations militaires dans la province aurifère de l’Ituri.
Les attaques contre les mines gérées par les Chinois et les travailleurs chinois ne sont pas rares dans l’est de la RDC riche en ressources.
INSOLITE – L’article 41 de la Constitution irlandaise promeut toujours l’idée que la place de la femme dans la société se trouve d’abord dans le foyer familial.
Le premier ministre irlandais, Micheal Martin, a annoncé devant une commission parlementaire qu’un référendum serait organisé en 2023 pour abroger l’article 41.2 de la Constitution irlandaise. Depuis 1937, le premier alinéa de l’article 41.2 stipule que l’État irlandais «reconnaît que par sa vie au sein du foyer, la femme apporte à l’État un soutien sans lequel le bien commun ne peut être réalisé». En complément, l’alinéa 2 de l’article explique que l’État «s’efforce, en conséquence, de faire en sorte que les mères ne soient pas obligées par la nécessité économique d’exercer un travail au détriment de leurs devoirs domestiques».
Le ministre irlandais de l’Enfance, de l’égalité, du handicap, de l’intégration et de la jeunesse, Roderic O’Gorman, examine en ce moment un rapport de l’Assemblée des citoyens sur l’égalité des sexes, qui propose de supprimer l’article 41.2 et de remplacer celui-ci par «un langage qui n’est pas spécifique au sexe et qui oblige l’État à prendre des mesures raisonnables pour soutenir les soins à domicile et dans la communauté».
Le rapport préconise également de modifier l’article 40.1 de la Constitution pour que ce dernier mentionne explicitement l’égalité des sexes et la non-discrimination. Enfin, il recommande de changer l’article 41.1 et 41.3 pour que la notion de vie familiale soit élargie en ne se limitant plus à la famille conjugale.
Le premier ministre irlandais ne prévoit pour l’instant qu’un référendum sur l’article 41.2. Répondant à une question de la sénatrice indépendante Alice Mary Higgins, Micheal Martin a néanmoins déclaré que le gouvernement pourrait organiser des référendums sur les trois changements constitutionnels recommandés par l’Assemblée des citoyens. La sénatrice a en effet insisté sur ce point en précisant que l’idée selon laquelle la famille n’existe qu’à travers le lien du mariage avait «un impact très réel» dans la société sachant qu’il y a aujourd’hui 25% de familles monoparentales en Irlande.
En 2018 déjà, le gouvernement irlandais avait promis d’engager un référendum sur cette question de «la vie au foyer» des femmes dans la Constitution irlandaise, mais les déclarations n’avaient pas été suivies par les actes. Michel Martin « pense que le changement sociétal a déjà eu lieu et crois qu’un référendum passerait».
ESPAGNE – La police espagnole a démantelé dans une zone industrielle de Fuenlabrada (Madrid) un réseau criminel dédié au financement du trafic de drogue au Maroc et dans le reste de l’Europe. En tout, 32 membres de ce réseau dont le leader et son avocat ont été arrêtés.
Le réseau criminel faisait l’objet d’une enquête depuis deux ans. Dédié au financement du trafic de drogue en Espagne et dans toute l’Europe, il est actif depuis 22 ans et utilise un restaurant syrien situé dans la zone industrielle de Cobo Calleja, à Fuenlabrada, comme couverture. Selon la police, le réseau gagnait « plus de 32 millions d’euros par an » pour des services de livraisons et de collectes d’argent pour une organisation de trafic de drogue d’origine colombo-libanaise.
Mais ce montant pourrait être bien supérieur et atteindre environ 300 millions d’euros par an, estiment les agents, précisant qu’à partir de 2020, le réseau a adopté l’utilisation des crypto-monnaies, un système plus sophistiqué que le hawala, un système traditionnel de transfert informel de fonds basé sur la confiance. Une bonne partie de l’argent impliqué dans ce trafic illégal provenait d’entreprises dirigées par des hommes d’affaires chinois dans la région, fait savoir Mundiario.
Pour couvrir les transactions de crypto-monnaie, le réseau a sollicité les services d’organisations tierces qui envoyaient l’argent aux adresses fournies par les clients, en échange d’une commission. Ce système aurait permis au réseau criminel d’étendre ses activités au Maroc, aux Émirats Arabes Unis, en Turquie, en Chine, mais aussi dans toute l’Europe (Italie, France, Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Belgique, Royaume-Uni, Suède, Danemark, Pologne, Suisse, Norvège) et en Amérique latine (Colombie, Brésil, Pérou, Bolivie).
Le leader du réseau et son avocat, qui est aussi son bras droit dans le réseau, ont créé une société de transport, ce qui leur a permis d’acquérir une flotte de véhicules qui ont servi à transférer l’argent en toute sécurité. L’opération de démantèlement, menée en collaboration avec Europol, a permis l’arrestation de 32 membres du réseau et la saisie de 2 420 000 euros, 575 kilos de haschisch, 276 kilos de marijuana, 11 véhicules haut de gamme, sept montres de luxe, un pistolet semi-automatique. Aussi, 19 comptes de crypto-monnaie d’une valeur approximative de 1,5 million d’euros ont également été bloqués.
GRECE – D’importantes inondations sur l’île de Crète, dans le sud de la Grèce, ont fait un mort dans la région d’Héraklion et deux disparus, ont annoncé ce samedi les pompiers.

Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, est mort après s’être retrouvé piégé dans sa voiture quand les pluies torrentielles ont commencé à s’abattre sur l’île.
Selon les pompiers, une femme, elle aussi bloquée dans sa voiture, a été légèrement blessée. Au moins neuf véhicules entourés par les eaux doivent être encore secourus, notent les pompiers.
Huit touristes et une garde sont également bloqués dans le musée archéologique de Sitia et ont demandé l’aide des pompiers.
Interrogé sur la chaîne de télévision Skai, le maire de Sitia a estimé que « la situation était hors de contrôle et que ces phénomènes dans la région étaient exceptionnels ».
Les médias locaux font également état d’importants dégâts dans les villages de bord de mer où les rues sont devenues des rivières emportant tout sur leur passage.
Le sous-préfet de la région, Nikos Syrigonakis, a appelé les habitants à « limiter leurs déplacements ». « Il s’agit d’une journée difficile », a-t-il ajouté.
TURQUIE – Au moins 41 mineurs ont trouvé la mort dans l’explosion d’une mine de charbon dans le nord-ouest de la Turquie, selon un nouveau bilan communiqué sur place samedi par le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu.
« Nous avons dénombré 40 morts au total. Cinquante-huit mineurs ont pu être secourus, par eux-mêmes ou grâce aux secours » a déclaré M. Soylu, précisant que 26 des 28 morts annoncés auparavant avaient été identifiés.
A ses côtés et visiblement bouleversé, le ministre de l’Energie Fatih Donmez a annoncé que « nous approchons de la fin des opérations de secours ».
« Les recherches se poursuivent pour une seule personne dont le sort est encore inconnu », a-t-il précisé.
Selon lui, « le feu dans les galeries est en grande partie désormais sous contrôle ».
« Ce qui est particulièrement triste pour nous, c’est que nous étions là il y a juste trois semaines », a-t-il ajouté, en larmes.
L’explosion, un coup de grisous selon les autorités, est survenue vendredi soir à 18H15 locales (15H15 GMT) dans cette importante mine de charbon exploitée depuis le milieu du 19è siècle.

CHINE – Le 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC) qui s’ouvre ce dimanche à Pékin durera jusqu’au 22 octobre, a annoncé Sun Yeli, porte-parole du congrès.
Evénement quinquennal majeur de la vie politique chinoise, le congrès du PCC doit renouveler l’équipe dirigeante de la Chine et accorder à Xi Jinping un nouveau mandat à la tête de l’organisation politique et donc de l’Etat.
Au lendemain de sa clôture, donc le 23 octobre, devrait être révélé le nouveau Comité permanent du bureau politique, ce groupe de sept ou neuf personnalités au plus haut sommet du pouvoir, dont le secrétaire général du parti, actuellement Xi Jinping.
En tout, quelque 2.300 délégués, choisis par les différentes assemblées du Parti, se réuniront à huis clos après une cérémonie d’ouverture dimanche à Pékin, au Palais du peuple.
Xi Jinping, 69 ans, y fera le bilan des cinq dernières années et livrera sa feuille de route des cinq prochaines lors d’un discours retransmis à la télévision.
Ce congrès, le 20e depuis la création du PCC en 1921, devrait déboucher sur une large recomposition du comité permanent du Bureau politique, l’organe tout-puissant de sept membres qui détient la réalité du pouvoir en Chine.
Selon des traditions non écrites, une partie des membres actuels du cénacle dirigeant atteignent l’âge auquel ils sont censés prendre leur retraite.
Le premier congrès, une petite assemblée d’une douzaine de personnes, s’était déroulé en 1921 dans une salle de classe d’une école fermée pendant les vacances, dans la concession française de Shanghai.
PAKISTAN – L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan est candidat pour sept des huit élections législatives partielles de ce dimanche, un scrutin qu’il considère comme un « référendum » sur sa popularité.
Renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale en avril, M. Khan a les yeux tournés vers les prochaines élections législatives, qui doivent se tenir d’ici octobre 2023.
Il est possible pour un candidat de se présenter à plusieurs sièges au Pakistan. S’il est élu dans différentes circonscriptions, il choisit celle qu’il représentera en tant que député et un nouveau scrutin est ensuite organisé dans les autres.
Il est toutefois rare pour un candidat de se présenter à autant de sièges, et cette stratégie n’a clairement d’autre but pour M. Khan que de jauger sa popularité.
« Ce n’est pas une simple élection, c’est un référendum », a-t-il déclaré lors d’un meeting électoral vendredi à Karachi, la grande mégalopole du sud du Pakistan.
Depuis avril, M. Khan a organisé de vastes rassemblements dans le pays – attirant des dizaines de milliers de supporteurs – pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir. Il a promis d’annoncer bientôt la date d’une nouvelle « longue marche » sur la capitale Islamabad.
M. Khan, qui ne cesse de ressasser sa thèse selon laquelle sa chute aurait été le fruit d’une « conspiration » ourdie par les États-Unis, critique sans répit le gouvernement de son successeur, Shehbaz Sharif, et exige des élections anticipées.

SALVADOR – Plus de 55.000 membres présumés de bandes criminelles, les redoutables « maras », ont été arrêtés au Salvador depuis la proclamation fin mars par le président Nayib Bukele de la « guerre » contre ces gangs qui font régner la terreur dans le pays, ont annoncé les autorités vendredi.
Ces arrestations s’ajoutent aux 16.000 déjà réalisées avant l’état d’exception, dont la prolongation, demandée par le gouvernement, a été actée vendredi soir par un vote favorable du Congrès salvadorien.
Instauré fin mars après une vague de 87 assassinats attribués aux « maras », celui-ci permet des arrestations sans mandat, soulevant les critiques d’organisations de défense des droits de l’homme.
« Cette guerre (contre le crime organisé), nous sommes en train de la gagner et nous allons continuer à déployer chaque jour des milliers de policiers et de soldats pour arrêter ces terroristes », a déclaré le ministre salvadorien de la Justice et de la Sécurité Gustavo Villatoro face aux députés, avant le vote sur la prolongation de l’état d’exception.
Depuis le début de la « guerre » contre ces bandes criminelles, surtout la Mara Salvatrucha (MS-13) et Barrio 18, policiers et militaires ont aussi saisi 1.644 armes à feu, 2.026 véhicules, 12.842 téléphones portables et 1,2 million de dollars, a détaillé le ministre de la Justice.
Pour faire face à cet afflux de détenus, l’administration pénitentiaire a entrepris de construire une gigantesque prison pour 40.000 criminels présumés à Tecoluca, une région rurale au centre du pays. Le centre de détention devrait être livré d’ici la fin de l’année, selon les autorités.
MALTE – Deux frères ont été condamnés à 40 ans de prison chacun pour l’assassinat en 2017 de la journaliste maltaise anticorruption Daphne Caruana Galizia, au premier jour de leur procès vendredi à La Valette.
George et Alfred Degiorgio ont été condamnés pour avoir fabriqué, posé et fait exploser la bombe ayant tué dans sa voiture de la journaliste de 53 ans.
« Le jugement d’aujourd’hui est une autre étape importante pour que justice soit rendue à la famille Caruana Galizia », a aussitôt réagi sur Twitter le Premier ministre maltais Robert Abela.
La mort de la bloggeuse le 16 octobre 2017 avait fortement secoué le plus petit Etat de l’Union européenne et horrifié ses voisins.
« Trois personnes ont désormais été condamnées pour ce meurtre et trois autres attendent d’être jugées. Nous restons déterminés à ce que justice soit rendue pour la famille et pour Malte », a ajouté M. Abela.
Un troisième homme impliqué dans cet assassinat, Vincent Muscat, avait en effet été condamné à 15 ans de prison l’an dernier.
En revanche, le riche homme d’affaires soupçonné d’avoir commandité le meurtre, Yorgen Fenech, n’a pas encore été jugé. Il nie toute implication.
La mort de Daphne Caruana Galizia avait fait scandale dans le pays, entraînant notamment la démission en janvier 2020 du Premier ministre Joseph Muscat, accusé de tenter de couvrir ses amis et alliés politiques éclaboussés par ce meurtre.
Selon une enquête publique dont les résultats ont été publiés en 2021, l’Etat maltais porte une part de responsabilité dans le meurtre de la journaliste, notamment pour avoir créé un « climat d’impunité » pour ceux qui voulaient la faire taire.

GRANDE BRETAGNE – Jeremy Hunt, le nouveau ministre des finances britannique a annoncé, samedi 15 octobre, que des « décisions difficiles » allaient devoir être prises pour rectifier le projet économique de la première ministre.
« Un chancelier ne peut pas contrôler les marchés, mais ce que je peux faire c’est montrer que nous pouvons financer nos projets sur les impôts et les dépenses et cela va nécessiter des décisions très difficiles », a affirmé M. Hunt sur Sky News.
Il a notamment annoncé que « les dépenses n’augmenteront pas autant que les gens le voudraient » et qu’il allait demander à « tous les départements ministériels d’être plus efficaces ». « Certains impôts ne seront pas réduits aussi vite que les gens le voudraient », et « certains impôts augmenteront », a-t-il ajouté, faisant allusion notamment à la nouvelle concession annoncée, vendredi, par Liz Truss.
La première ministre a dû renoncer à conserver le taux d’impôt sur les sociétés à 19 %, se résignant à maintenir sa hausse prévue à 25 % par le précédent gouvernement conservateur.
ITALIE – Lorenzo Fontana, un quadragénaire catholique conservateur et hiérarque de la Ligue anti migrants, a été élu vendredi à la présidence de la chambre des députés italiens, un choix qualifié de « course à l’extrémisme » par l’opposition de gauche. Quelques sénateurs du Parti démocrate (PD, centre gauche) ont brièvement déployé au cours du vote une banderole dans l’hémicycle, sur laquelle était écrit : « Non à un président homophobe et pro-Poutine ».
Son élection reflète le résultat des législatives du 25 septembre, qui ont vu la victoire de la coalition conservatrice rassemblant le parti postfasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni – probable future Première ministre –, la Lega de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi. Jeudi, un proche de Giorgia Meloni, Ignazio La Russa, cofondateur de Fratelli d’Italia, qui a fait ses armes politiques au sein de la mouvance néofasciste, a été élu à la présidence du Sénat, devenant le deuxième personnage de l’État après le président de la République, Sergio Mattarella.
Entre le Sénat et la chambre des députés, on assiste à « un concours d’extrémisme », a fustigé le numéro deux du PD, Peppe Provenzano. Le quotidien de gauche La Repubblica a résumé ainsi vendredi le curriculum vitae de Lorenzo Fontana, 42 ans : il « récite cinquante Ave Maria par jour », promeut « la restriction du droit à l’avortement », est « hostile au mariage gay, à l’euthanasie et à la société multiculturelle » et s’est marié sous le ministère d’un prêtre traditionaliste.

INDE – L’Inde a tiré vendredi 14 octobre avec succès un missile balistique depuis un sous-marin à propulsion nucléaire de fabrication indienne, a annoncé le ministère indien de la Défense. Ce test de «capacité de dissuasion nucléaire» réalisé par l’Inde en fait l’un des six pays au monde (avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni) doté de capacités de frappe et de contre-attaque nucléaires sur terre, sur mer et dans les airs.
L’essai de missile balistique, depuis un sous-marin «made in India», souligne en outre la progression de l’Inde vers la fabrication de son propre matériel militaire. Le géant asiatique est en effet l’un des plus grands importateurs d’armes au monde, et il dépend en la matière encore fortement de Moscou, son plus important et plus ancien fournisseur de matériel militaire, depuis des décennies.
GUINEE – Les avocats du FNDC, principal mouvement d’opposition guinéen à la junte du chef d’Etat Mamady Doumbouya, ont demandé jeudi au président français Emmanuel Macron la « suspension de la coopération militaire avec la Guinée », selon un courrier dont l’AFP a eu connaissance vendredi.
Evoquant des informations de presse selon lesquelles Paris a répondu favorablement à une demande de la junte d’« assistance militaire le long de sa frontière nord-est au printemps dernier », Mes William Bourdon et Vincent Brengarth font « part de l’incompréhension la plus totale du FNDC » et de sa « sidération » face à ce « rapprochement militaire entre la France et la Guinée ».
Cette décision « est en contradiction totale avec l’esprit qui préside dans les sanctions prises contre la Guinée, compte tenu du retard pris dans la transition démocratique ».
« Un certain nombre d’éléments atteste de la violence de la répression qui s’abat en Guinée », ajoutent les avocats, évoquant les morts dans des manifestations en août.
« Il est bien certain que tous les moyens directement et indirectement mis à la disposition de la junte militaire guinéenne dans le cadre de toute coopération militaire et sécuritaire pourraient être mobilisés au service de la répression », s’inquiètent Mes Bourdon et Brengarth.
Interrogés par l’AFP, l’état-major de l’armée française n’a pas souhaité réagir et le Quai d’Orsay n’avait pas répondu en fin d’après-midi.

BURKINA – Le capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir il y a deux semaines lors d’un putsch au Burkina Faso, le deuxième en huit mois, a été désigné vendredi « à l’unanimité » président de transition jusqu’à une élection présidentielle prévue en juillet 2024 dans ce pays en proie à la violence jihadiste.
Le capitaine Traoré a été désigné par des assises nationales rassemblant quelque 300 représentants de l’armée et la police, des organisations coutumières et religieuses, de la société civile, des syndicats, des partis et des déplacés internes victimes des attaques jihadistes qui frappent le Burkina depuis 2015.
Sous les acclamations, le jeune capitaine de 34 ans qui préside depuis le 30 septembre une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), a signé vendredi soir à l’issue des travaux, une « Charte de la transition » qui fait de lui le président pour les 21 mois à venir.
L’article 5 de cette charte stipule que « le président du MPSR assure les fonctions de président de la transition, chef de l’Etat, chef suprême des Forces armées nationales ».
Un membre de la junte avait auparavant indiqué à l’AFP que cet article avait été adopté « à l’unanimité ».
L’article 4 souligne que « le mandat du président de la transition prend fin avec l’investiture du président issu de l’élection présidentielle » prévue en 2024.
Cet article précise que « le président de la transition n’est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la transition ».
FRANCE – Le conducteur d’un véhicule ayant refusé de s’arrêter lors d’un contrôle de police n’a pas survécu à ses blessures. Ses deux passagers ont pris la fuite, et deux policiers sont en garde à vue. Les faits ont eu lieu vendredi soir à paris au niveau de la porte de Vincennes.
Deux enquêtes ont été ouvertes: l’une pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique, confiée à la «police des polices», et la seconde pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, menée par la police judiciaire, ont précisé les sources judiciaire et policières.
Depuis le début de l’année, douze personnes sont mortes après des tirs de la police dans le cadre de refus d’obtempérer. En septembre, en l’espace de quelques heures, une femme de 22 ans a été tuée et un homme de 26 ans blessé à Rennes par le tir d’un policier lors d’une interception menée dans le cadre d’une opération antidrogue, puis le conducteur d’une voiture volée a été tué à Nice par un policier.
FRANCE PATY – C’est une première dans l’affaire Samuel Paty, cet enseignant décapité par un terroriste dans les Yvelines, le 16 octobre 2020 : une jeune fille a été condamnée vendredi par le tribunal pour enfants de Paris pour « association de malfaiteurs terroriste », révèle franceinfo samedi 15 octobre. Selon des sources concordantes, elle a été condamnée à 3 ans et demi de prison, dont 18 mois avec sursis. Actuellement détenue, l’accusée est aussi soumise à une obligation de soins.

La jeune femme, 17 ans au moment du meurtre de l’enseignant, a relayé le message de revendication du terroriste. Elle était également en contact avec l’un des amis de l’assassin du professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), lui-même mis en examen dans ce dossier. Sur son téléphone, les enquêteurs ont retrouvé des images de combattants de l’État Islamique, et de recherches sur les armes, le tir et les martyrs. Mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, la jeune fille avait tenu des propos considérés comme ceux d’une personne radicalisée, et manifesté son envie de partir en Turquie ou en Tchétchénie. La jeune fille, qui n’est pas mise en cause pour « complicité », avait dit condamner l’assassinat du professeur lors de sa garde à vue.
TARA – Après 70.000 km autour du globe, la goélette Tara est arrivée samedi en France, avec des milliers de prélèvements de micro-organismes dont l’analyse doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du plancton océanique.
« On n’a pas de découverte à vous révéler », a prévenu Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara, lors d’une conférence de presse sur l’île de Groix (ouest de la France), au terme de presque deux ans de mission « Microbiome ».
Durant son voyage du Chili à l’Afrique, en passant par l’Amazonie et l’Antarctique, le voilier-laboratoire a réalisé près de 25.000 prélèvements de micro-organismes marins (virus, bactéries, prostites, etc.). Après analyse, « d’ici 18 mois à deux ans, on commencera à avoir les premières découvertes », selon M. Troublé.
A la base de la chaîne alimentaire, ces micro-organismes, « peuple invisible de la mer », constituent plus des deux tiers de la biomasse marine. Ils captent le CO2 atmosphérique et fournissent la moitié de l’oxygène que nous respirons.
« La question qu’on se pose, c’est: comment ça marche? Comment tous ces virus, ces bactéries, ces microalgues marines arrivent à interagir pour produire de l’oxygène, stocker du carbone et produire des protéines? », a expliqué Romain Troublé. « Et comment ça va changer demain avec le changement climatique et la pollution? »
La goélette s’est notamment intéressée à la pollution plastique et à l’impact du fleuve Amazone, dont le débit avoisine les 200 millions de litres par seconde, sur la vie des océans et du microbiome océanique.
« On pense que l’Amazone a un rôle dans le développement des sargasses », a relevé Samuel Chaffront, chercheur à l’université de Nantes (ouest).
Ces algues invasives, qui prolifèrent dans les Antilles, dégagent des émanations toxiques quand elles pourrissent sur le rivage.
« Une des hypothèses est que la déforestation du Brésil et l’agriculture croissante ont augmenté la décharge d’engrais nitraté dans l’Amazone », a dit M. Chaffront. « Cela va permettre le développement de ces sargasses (…) qu’on retrouve jusqu’aux côtes africaines. »