IRAN – Une agence de presse iranienne affiliée au pouvoir a été piratée vendredi 25 novembre, sur fond de mouvement de contestation déclenché à travers le pays par la mort de la jeune Mahsa Amini.
« Un groupe de hackers a rendu indisponible le site de l’agence de presse Fars pour quelques instants », a indiqué vendredi soir l’agence de presse Tasnim.
Fars est l’une des principales sources d’information diffusées par l’État sur les manifestations en cours en Iran, que l’agence qualifie généralement d’« émeutes ».
Ce samedi, Fars a indiqué que « l’accès des utilisateurs » à son site « a été perturbé » après « une complexe opération de piratage et de cyberattaque menée vendredi soir », selon un communiqué publié sur sa chaîne Telegram.
« Supprimer d’éventuelles contaminations […] peut poser problème à certains services de l’agence pendant quelques jours », a-t-elle ajouté.
« Les cyberattaques contre l’agence Fars sont menées presque quotidiennement depuis différents pays, y compris les territoires occupés [Israël] », a indiqué Fars, sans plus de précision.
IRAN – Le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé samedi que négocier avec les Etats-Unis ne mettrait pas fin aux troubles qui secouent le pays depuis deux mois, car Washington exigera toujours plus.
Les autorités dénoncent les manifestations déclenchées le 16 septembre par la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays, et considèrent qu’il s’agit « d’émeutes » encouragées par l’Occident, en particulier par les Etats-Unis.
« Le problème n’est pas quatre émeutiers dans la rue, même si chaque émeutier, chaque terroriste doit être puni (…). Le champ de bataille est bien plus vaste. L’ennemi principal c’est l’arrogance mondiale », a dit Ali Khamenei faisant référence aux Etats-Unis et à leurs alliés.
Le plus haut personnage de l’Etat iranien a fait cette déclaration, retransmise par la télévision d’Etat, en recevant samedi à Téhéran une délégation de jeunes paramilitaires, à l’occasion de la semaine des Bassidji, une milice liée aux Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.
« Certains nous disent dans les journaux ou sur internet qu’il suffit pour mettre fin aux troubles, commencés il y a quelque semaines, de résoudre votre problème avec l’Amérique et d’écouter la voix de la nation », a-t-il lancé.
« Comment résoudre le problème avec l’Amérique ? Le problème sera-t-il résolu en s’asseyant, en négociant et en obtenant un engagement de l’Amérique ? », s’est-il demandé.
« Non. La négociation ne résoudra rien. Notre problème avec l’Amérique ne peut être résolu qu’en acceptant de se laisser rançonner par ce pays », a-t-il affirmé.
Selon Ali Khamenei, les Etats-Unis exigent, pour mettre fin aux hostilités, que l’Iran abandonne son programme nucléaire, change la Constitution, cantonne son influence à l’intérieur de ses frontières et ferme ses industries de défense. « Aucun Iranien ne peut accepter de telles conditions », a-t-il souligné.

EGYPTE – Après le scandale de la star égyptienne Shireen Abdelwaheb, la star du cinéma Menna Chalabi a été arrêté, ce vendredi 25 novembre, à l’aéroport du Caire, et ce en possession d’une quantité de drogue, rapporte des médias égyptiens. Une enquête a été ouverte. L’actrice est placée en détention.
SOUDAN DU SUD – Environ 9,4 millions de personnes auront besoin d’une assistance et une protection au Soudan du Sud en 2023, soit un demi-million de plus qu’en 2022, a averti vendredi le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
La violence endémique, les conflits, les contraintes d’accès, les interférences opérationnelles, les problèmes de santé publique et les chocs climatiques tels que les inondations et les sécheresses localisées aggravent la détérioration des conditions humanitaires, a indiqué l’agence humanitaire de l’ONU.
D’après les données de l’ONU, ce jeune pays d’environ 11,5 millions d’habitants est plongé dans la crise depuis son indépendance d’avec le Soudan en 2011. Les deux pays sont enfermés dans un différend, parfois violent, sur la région pétrolifère d’Abiyé le long de leur ligne de démarcation.

SOMALIE – Les autorités somaliennes ont annoncé le lancement d’une nouvelle chaîne de télévision pour rendre compte des opérations contre Al Shebab et contrer la propagande du groupe terroriste, dans un contexte d’intensification des offensives militaires sur le terrain.
La chaîne, SNTV Daljir, a été inaugurée par le président Hassan Shaykh Mohamoud, selon le radiodiffuseur public SNTV, qui a déclaré que la nouvelle chaîne « couvrira les informations sur les opérations militaires contre les terroristes et fournira au public des informations précises sur le terrain ».
Début novembre, les autorités somaliennes ont annoncé qu’elles interdisaient l’utilisation du nom Al Shebab pour désigner le groupe terroriste, qui a des liens avec Al Qaeda, et ont exigé qu’il soit appelé « jauarij », un mot qui signifie « secte déviante ».
Par ailleurs, les autorités ont annoncé la mort de près de 50 membres présumés d’Al Shebab lors d’une opération menée par les forces de sécurité dans la région de Lower Shabelle, avec le soutien d’alliés internationaux. L’opération s’est déroulée dans la zone de Buulo Madino et a permis de détruire des armes et des véhicules appartenant au groupe terroriste, qui préparerait des « complots visant à nuire au peuple somalien », selon un communiqué du ministère de l’information.
OUGANDA – Pour les élèves ougandais c’est Noel avant l’heure. Les autorités ougandaises leur donnent congé, en ordonnant la fermeture des écoles dans tout le pays, afin d’endiguer la propagation de la maladie à virus Ebola.
Un grand nombre d’enfants, inscrits dans des internats, vont devoir parcourir de longues distances à travers le pays pour rentrer chez eux.
Du haut de ses 16 ans, Joel Ahereza, élève à l’école secondaire Naalya, raconte: « À un moment donné, cela nous a paru choquant, car nous n’étions pas préparés à cette fermeture, mais nous avons été obligés de nous adapter. »
Joab Baryayaka, père d’un élève de la Naalya Senior School, se dit rassurer de récupérer son fils plus tôt : »Je pense que cette fermeture anticipée était vraiment nécessaire, au vu du contexte actuel, et de la problématique du virus Ebola dans le pays. Nous savons que les enfants seront plus en sécurité avec nous.
La ministre de l’éducation, Janet Museveni, qui est également l’épouse du président ougandais Yoweri Museveni, a fait cette annonce au début du mois, suite au signalement de 23 cas dans cinq écoles de Kampala, et la mort de huit élèves. L’Ouganda a confirmé 141 cas d’Ebola et 55 décès jusqu’à présent.

KENYA – Sur le lac Victoria, les pisciculteurs ont fait une macabre découverte: des milliers de poissons, arrivés pratiquement à maturité, sont morts et flottent à la surface. Les pertes engendrées par cette catastrophe, sont colossales, la quasi-totalité de ces élevage est décimé.
Noah Otieno, pisciculteur et propriétaire de cages, estime les pertes autour de « 2 milliards de shillings kenyans » soit 16 millions de dollars, « si l’on considère tous les investissements que les pisciculteurs ont pu faire. C’est une perte énorme pour l’économie » a-t-il ajouté.
Pour les chercheurs Kenyans, l’origine d’un tel phénomène est probablement dû aux variations de la concentration d’oxygène dans les eaux du lac Victoria.
Christopher Mulanda Aura, directeur de la recherche sur les systèmes d’eau douce au KEMFRI, adhère à cette hypothèse:
« Il arrive un moment, où l’eau du fond (du lac) vient remplacer l’eau chaude en surface – et rappelez-vous que ces eaux du fond, sont, dans certains cas, celles qui ont un faible taux d’oxygène. Donc, elle déplace l’eau de surface et recouvre un certain espace. «
« Lorsqu’elle franchit cette distance, si elle arrive à proximité d’une cage d’élevage, l’habitat de ce poisson se trouve alors dans une eau anoxique, c’est-à-dire une eau qui ne contient pas d’oxygène, et le poisson commence à suffoquer et finit par mourir », a-t-il conclu.
RDC – « Nous nous sommes réveillés dans un calme apparent », a déclaré ce samedi matin par téléphone un habitant de Bwiza, très prudent néanmoins sur la suite. « Les FARDC (forces armées de RDC) contrôlent une partie de la localité alors que la grande partie est entre les mains des rebelles. Les deux camps s’observent face-à-face », a-t-il ajouté.
« La majorité de la population a fui, mais nous observons la situation depuis nos maisons », a encore déclaré cet habitant, responsable d’une organisation de la jeunesse locale.
« Hier il y aurait eu des civils tués aux champs, mais nous ne savons pas le bilan pour l’instant », a indiqué par ailleurs un chef de village d’un secteur plus au nord, dans le « groupement » (entité administrative) de Bambo, où le calme régnait également samedi matin.
La situation restait par ailleurs figée, sans combats signalés, à une vingtaine de km au nord de Goma, où une ligne de front, la plus proche de la ville, s’établit depuis environ deux semaines au niveau de Kibumba, sur la route nationale 2.
Mercredi, un mini-sommet organisé à Luanda a décidé une « cessation des hostilités » vendredi soir, suivie deux jours plus tard du retrait des rebelles du M23 « des zones occupées » et de leur « repli dans leurs positions initiales ».
Un porte-parole du M23 a déclaré jeudi que le mouvement n’était « pas vraiment concerné », parce qu’il n’était pas présent aux discussions.
Puis, dans un communiqué diffusé vendredi, le président du M23, Bertrand Bisimwa, disait « accepter le cessez-le-feu tel que recommandé » mais demandait à Kinshasa de « le respecter à son tour ». « Faute de quoi le M23 se réserve pleinement le droit de se défendre », ajoutait le texte.
Par ailleurs, la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) est fixée au 20 décembre 2023, selon le calendrier annoncé officiellement samedi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

MADAGASCAR – Le projet de loi de finances 2023 a été voté sans amendement à l’Assemblée nationale malgache vendredi après-midi 25 novembre. La société civile déplore un texte adopté à la va-vite et sans possibilité d’analyse approfondie et de débat. Le texte doit passer au Sénat le 30 novembre.
Publié sur le site internet du ministère des Finances il y a 10 jours, le texte prévoit, entre autres, une série d’exonérations fiscales pour encourager la relance et attirer les investisseurs dans le pays. Les autorités tablent sur une croissance économique de près de 5%.
Des mesures fiscales qui ne s’adressent pas suffisamment aux entreprises existantes, estime la société civile. Si le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes félicite l’augmentation du budget destiné aux secteurs sociaux, il s’inquiète de celui , insuffisant, alloué pour la tenue des élections, notamment la présidentielle de 2023.
INSOLITE – Après avoir examiné la quantité de marijuana qu’elle avait saisie, la police de Mathura, dans le nord de l’Inde, a découvert qu’il manquait au total une demi-tonne de la cargaison. Et l’explication des agents est pour le moins curieuse, comme le rapporte The Times of India.
Selon eux, les rats auraient « dévoré » les 500 kilos de cannabis manquants, selon le rapport établi par les forces de l’ordre datant du 18 novembre. « Les rats sont des animaux minuscules et ils n’ont pas peur de la police. Il est difficile de protéger la drogue contre eux », explique notamment le rapport.
Ce n’est pas la première fois que la police fait porter le chapeau aux rongeurs. En mai 2020, 386 kg de cannabis saisis avaient disparu. Interrogée par le tribunal sur cette mystérieuse disparition, la raison évoquée était déjà la même : « Les rats l’ont mangée ». Bien que la drogue était scellée dans des paquets et stockée dans un entrepôt, souligne The Times of India.

LONDRES – Racisme, misogynie et harcèlement: la brigade des pompiers de Londres est mise à mal par
un rapport indépendant, des comportements que son commandement a reconnus vendredi et entend désormais traiter par une « tolérance zéro ».
La Brigade des pompiers de Londres (LFB) avait commandé l’an dernier cette enquête indépendante après le suicide d’un pompier de 21 ans, qui se disait harcelé par des collègues en raison de ses origines caribéennes.
Issue notamment de plus de 2.000 témoignages de membres anciens et actuels de la brigade, cette enquête révèle une « misogynie et un racisme institutionnels », a indiqué sur Twitter Nazir Afzal, ancien procureur et responsable de cette enquête, qui doit être rendue publique prochainement.
Parmi les extraits cités par des médias britanniques, figurent les exemples d’un pompier musulman à qui certains collègues mettaient du bacon et de la saucisse dans les poches de son manteau, d’une femme dont le casque avait été rempli d’urine, une autre que ses collègues masculins moquaient à propos de son poids en imitant le bruit d’un camion qui recule, ou encore celui d’un pompier noir ayant retrouvé une corde avec un nœud coulant sur son casier.
« Le rapport contient des récits de mauvais comportements choquants et d’expériences douloureuses s’étant déroulés durant des années », en particulier envers les femmes, les personnes issues de minorités ethniques et les personnes LGBTQ+, a réagi la LFB dans un communiqué.
Conformément à la vingtaine de recommandations du rapport, le chef de la LFB, Andy Roe, entend mettre en place une « tolérance zéro » avec des sanctions immédiates.
La brigade des pompiers et de secours de Londres est la plus importante du pays, avec 5.000 sapeurs-pompiers, dont moins de 500 sont des femmes et à peine plus de 500 sont issus de minorités ethniques, selon le rapport.
BRESIL- Au moins trois personnes ont été tuées et 11 autres blessées vendredi au Brésil lorsqu’un homme a attaqué deux écoles avec une arme à feu dans l’État d’Espirito Santo (sud-est), ont annoncé les autorités.
Plusieurs « bandits » sont entrés dans une école d’Aracruz, et l’un d’eux a tiré sur des enseignants qui étaient réunis, tuant deux femmes et blessant neuf autres personnes, a indiqué le maire Luis Carlos Coutinho à la radio CBN.
Ils se sont ensuite rendus dans une autre école, où une adolescente a été tuée par balle, tandis que deux personnes ont été blessées, selon la même source.
Le vice-président élu du Brésil, Geraldo Alckmin, s’est dit « consterné » par ces attaques. « J’exprime ma solidarité aux communautés scolaires, aux familles et aux amis des victimes », a-t-il écrit sur Twitter, appelant à une enquête.
M. Alckmin prendra ses fonctions le 1er janvier en même temps que le président élu Luiz Inacio Lula da Silva, qui a fait campagne contre la réduction spectaculaire des lois sur le contrôle des armes à feu pendant le mandat du président d’extrême droite sortant Jair Bolsonaro.
Les fusillades dans les écoles sont relativement rares au Brésil, un pays pourtant violent. La plus meurtrière a eu lieu le 7 avril 2011, quand un homme de 24 ans a ouvert le feu dans son ancienne école de la banlieue ouest de Rio de Janeiro, tuant 12 élèves, avant de se donner la mort.
Plus récemment, le 13 mars 2019, deux anciens élèves ont tué par balle huit personnes et blessé 11 autres avant de se donner la mort dans un collège de Suzano, dans la région de Sao Paulo.

KANYE WEST – Le rappeur américain Kanye West, englué dans une série de polémiques, a suggéré qu’il serait candidat à l’élection présidentielle de 2024 et affirmé avoir proposé à Donald Trump d’être son colistier.
L’artiste, qui se fait appeler Ye, a publié une série de vidéos sur son compte Twitter dans la nuit de jeudi à vendredi, accompagnées du logo « Ye 24 ».
Dans l’une d’entre elles, le rappeur de 45 ans évoque une conversation qu’il a eue avec l’ancien président Donald Trump, qui a lui-même annoncé sa candidature à l’élection américaine de 2024.
« Je lui ai demandé d’être mon vice-président », déclare Ye, assurant que Donald Trump a « commencé a lui hurler dessus ». Le trublion de la musique et de la mode s’était déjà lancé dans une improbable candidature à l’élection américaine de 2020, recueillant seulement 70.000 voix.
L’entourage du 45e président n’a pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP pour confirmer cet échange avec la star du rap, au cœur d’une série de controverses.
Ye a été vivement critiqué ces dernières semaines pour avoir porté un t-shirt détournant le slogan antiraciste « Black Lives Matter » et pour avoir publié sur Instagram et Twitter des propos dénoncés comme antisémites.
Son ancien partenaire Adidas a aussi annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête après que des employés du groupe ont accusé le rappeur de comportement à caractère sexuel déplacé et d’intimidations.
ITALIE – Douze personnes étaient portées disparues ce samedi 26 novembre matin après un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies l’île italienne d’Ischia, au large de Naples, selon les agences de presse italiennes ANSA et AGI.
Contrairement aux informations des médias, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a déclaré samedi après-midi qu’il n’y avait pas de décès confirmé. «Pour l’instant, il n’y a pas de décès confirmé, mais les opérations de sauvetage sont difficiles car les conditions météorologiques sont encore difficiles», a déclaré Matteo Piantedosi aux journalistes.
Plus tôt dans la journée, le ministre des Infrastructures, Matteo Salvini, avait annoncé que huit personnes étaient mortes dans le glissement de terrain. Le glissement de terrain s’est produit dans la ville de Casamicciola Terme, dans le nord de l’île, et «a engouffré une maison» et entraîné plusieurs voitures dans la mer, a indiqué le service des pompiers, précisant qu’on recherchait des disparus.
Casamicciola Terme, une station thermale de 8000 habitants en hiver, avait subi en 2017 un tremblement de terre qui avait fait deux morts. Elle avait été en revanche complètement détruite par un tremblement de terre beaucoup plus puissant à la fin du XIXe siècle.

CÔTE D’IVOIRE – Charles Blé Goudé, 50 ans, pilier du régime de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est rentré ce samedi dans son pays natal, après plus de huit ans d’absence, acquitté de crimes contre l’humanité par la justice internationale, a constaté un journaliste de l’AFP.
M. Blé Goudé, en costume et cravate, est arrivé à l’aéroport d’Abidjan par un vol commercial en provenance d’Accra, au Ghana voisin.
Il a été accueilli par une dizaine de personnes, dont l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, avant de rapidement entrer dans un véhicule pour quitter les lieux.
Il est attendu par ses partisans dans l’après-midi à Yopougon, commune populaire d’Abidjan, pour une « fête », « pas un meeting politique » a insisté son entourage.
Un important dispositif sécuritaire a été déployé et des CRS filtraient l’accès à l’aéroport, a constaté un journaliste de l’AFP.
Quelques heures avant son arrivée, les forces de l’ordre ont chassé la plupart des journalistes présents à l’aéroport et le point de presse prévu a été annulé.
Aux côtés de l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé avait été définitivement acquitté en mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye de crimes présumés pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
Charles Blé Goudé reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison par la justice ivoirienne, pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-11.
CHINE – Un incendie mortel dans le Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a attisé la colère sur les réseaux sociaux contre la stricte politique « zéro Covid » pratiquée par Pékin, accusée par les internautes d’avoir ralenti les secours.
Dix personnes ont été tuées et neuf blessées dans l’incendie d’un immeuble résidentiel jeudi à Urumqi, la capitale régionale du Xinjiang, selon l’agence Chine nouvelle.
Depuis vendredi, des messages circulant sur les réseaux sociaux en Chine et à l’étranger affirment que les confinements anti-Covid en vigueur dans la ville ont entravé l’arrivée des pompiers sur les lieux du drame. Des vidéos ont, dans le même temps, montré des groupes de personnes descendant dans les rues d’Urumqi pour protester contre les restrictions.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux et partiellement vérifiées par l’AFP montrent des centaines de personnes rassemblées dans la nuit devant la mairie d’Urumqi en scandant : « Levez les confinements ! »
Dans une autre vidéo, on peut voir des dizaines de personnes défilant dans un quartier de l’est de la ville, criant le même slogan, avant de faire face à une rangée d’agents des autorités vêtus de tenues de protection antivirale et de les huer copieusement.
Les journalistes de l’AFP ont vérifié l’authenticité de ces vidéos en géolocalisant les immeubles qui y apparaissent, mais n’étaient pas en mesure de déterminer le moment exact où ces manifestations ont eu lieu.

CITES – La conférence sur le commerce international des espèces menacées réunie à Panama s’est engagée vendredi à protéger une cinquantaine d’espèces de requins menacés par le florissant trafic de leurs ailerons en Asie. Au dernier jour de cette 19e Conférence (COP19) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES), les délégués de 183 Etats et de l’Union européenne (UE) ont décidé en séance plénière de réguler la pêche de 54 espèces de requins requiem (Carcharhinidae) et de requins-marteaux (Sphynidae).
Ces squales ont été inscrits à l’Annexe II de la CITES limitant strictement le commerce de certaines espèces par consensus, malgré les réserves émises par le Japon concernant la protection accordée au requin bleu, estimant qu’il ne s’agit pas d’une espèce menacée. Le délégué japonais a exprimé « la vive préoccupation » de son pays concernant les conséquences de cette décision jugée « préjudiciables d’un point de vue social et économique » pour les pêcheurs de son pays.
La protection de ces requins, demandée par l’UE et une quinzaine de pays, dont le Panama, a été la plus discutée des décisions du sommet qui a débuté le 14 novembre. Elle est devenue au fil des débats une mesure emblématique de la conférence et plusieurs délégations avaient posé sur leurs bureaux des requins en peluche.
Le marché des ailerons de requins, dont le centre est à Hong Kong, dépasse le demi-milliard de dollars par an (483 millions d’euros). Les ailerons peuvent se vendre 1.000 dollars le kilo en Asie de l’Est pour confectionner des soupes très réputées de la gastronomie chinoise traditionnelle.
TAÏWAN – La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a annoncé ce samedi 26 novembre qu’elle abandonnait ses fonctions à la tête du parti au pouvoir, après une défaite aux élections locales.
«Les résultats des élections ne sont pas ceux que nous attendions (…). J’endosse toute la responsabilité et je démissionne immédiatement de la présidence du DPP», a-t-elle déclaré à la presse. Tsai Ing-wen restera toutefois présidente de l’île.
BELGIQUE – Quelque 115 kg de cocaïne en train d’être dissimulés dans des dalles de béton ont été saisis ce samedi en Belgique, dans le cadre d’une opération de police internationale visant le démantèlement d’une filière serbe, a annoncé la justice belge.
Au total, neuf personnes ont été interpellées: cinq en Belgique, deux aux Pays-Bas, une au Luxembourg et une en Serbie, selon un communiqué du parquet.
La saisie a été effectuée à Arlon (sud-est de la Belgique), lors de la perquisition d’un entrepôt. « Les suspects s’affairaient à dissimuler des pains de cocaïne dans des dalles de béton afin de faciliter leur exportation », a expliqué le parquet.
« Pas moins de 103 paquets de plus d’un kilo chacun (environ 115 kilos en tout) ont été découverts et saisis » pour une valeur marchande estimée à 11,5 millions d’euros, a-t-il précisé.
Des perquisitions simultanées ont été menées aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Serbie. « Au total, près d’une centaine de membres des différents services de police ont été engagés » dans cette opération qui « a pour objectif de démanteler une organisation criminelle serbe active dans le trafic international de cocaïne », a indiqué le parquet.

TWITTER SLOVENIE – Le parti au pouvoir en Slovénie, le Mouvement pour la liberté (GS), a annoncé ce samedi 26 novembre cesser d’utiliser Twitter, craignant que le réseau social ne soit utilisé par des politiciens pour diffuser de fausses nouvelles et des discours haineux.
Le GS, parti du Premier ministre libéral Robert Golob, a remporté les élections législatives d’avril avec un programme qui promettait de restaurer la décence en politique et de renforcer l’Etat de droit, sapé par l’ancien Premier ministre conservateur Janez Jansa. « Compte tenu du comportement et des annonces du nouveau propriétaire et de la direction de Twitter, nous pouvons nous attendre à ce qu’ils ouvrent davantage ses portes à la communication indécente et aux discours de haine », a déclaré GS dans un communiqué, en référence à la récente prise de contrôle de la plateforme par le milliardaire Elon Musk.
Janez Jansa, un utilisateur assidu de Twitter avec plus de 100 000 abonnés, dans un pays de deux millions d’habitants, a utilisé la plateforme pour affronter critiques et médias. Robert Golob a fait valoir qu’il n’utiliserait pas la plateforme « pour éviter la tentation des doigts rapides », ceux qui réagissent trop vite sur le réseau.