• Qui sommes-nous ?
  • Contact
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
vendredi, 31 mars, 2023
  • S'identifier
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE & LOISIRS
    • Portrait d’artiste
    • chanson de la vie
    • Je me souviens
  • HITEC
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE & LOISIRS
    • Portrait d’artiste
    • chanson de la vie
    • Je me souviens
  • HITEC
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil INTERNATIONAL

Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 4 mois
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour
Dans le monde, ces dernières heures…
Share on FacebookShare on Twitter

ALGERIE – D’après les chiffres de 2021 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), l’Algérie est parmi les quatre pays ayant réalisé la plus grande progression en e-commerce, aux côtés du Brésil, du Ghana et de la République du Laos. L’Algérie, qui occupe la quatrième place en Afrique, a progressé en 2021 de 29 places au niveau mondial en passant de la 109e place à la 80e dans ce domaine. Et, selon le Groupement d’intérêt économique de la monétique algérien, les entreprises de livraison à domicile ont enregistré une croissance du nombre de livraisons qui leur a permis d’atteindre les 10 000 colis par jour en 2021, alors que le nombre de sites de commerce électronique a atteint 105 entreprises la même année contre 48 en 2020, soit 118,75 % de progression.

Lire aussi

Migrants: le comité anti-torture du Conseil de l’Europe alerte sur les refoulements aux frontières

Afrique du Sud: les américaines remportent la Coupe du monde des grands-mères

Le correspondant du Point à Alger, Adlène Meddi, constate qu’un tel engouement ne pouvait faire l’économie d’agissements de certains indélicats. Ainsi, dit-il, se multiplieront arnaques et délinquances sur le Net ciblant un nombre de plus en plus croissant de consommateurs. Au point que les autorités commencent à s’alarmer en instaurant, par exemple, un numéro vert, le 1020, au niveau du ministère du Commerce pour signaler les cas de fraudes ou d’arnaques sur le Net ou encore en spécialisant de plus en plus d’unités de cybercriminalité au sein de la police et de la gendarmerie. L’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) a également initié un numéro vert, le 33 11, au profit des consommateurs lésés ou floués et une application de dénonciation, Echki (« Plains-toi »), a aussi été lancée dans la foulée.

L‘arnaque la plus classique reste le paiement sans contrepartie.

ALGERIE – L’ancien ministre Abdelkader Khomri a été inculpé le 28 novembre dans le cadre d’une enquête sur de possibles malversations lorsqu’il dirigeait l’Agence nationale d’édition et de publicité. Au-delà de son cas personnel, c’est tout le système d’attribution de fonds publics à la presse écrite sous l’ère Bouteflika qui intéresse la justice.

C’est un secteur, note Jeune Afrique, qui a permis pendant vingt ans à des patrons de presse et à d’autres responsables d’amasser des fortunes colossales sans que les juges puissent s’y intéresser. C’est désormais chose faite. La justice a en effet décidé d’ouvrir une enquête sur la gestion de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep) au cours du premier mandat du président Bouteflika.

L‘ancien ministre, PDG de l’Anep entre juillet 1999 et septembre 2004, a été placé sous contrôle judiciaire, avec confiscation de son passeport, dans le cadre d’une enquête sur des contrats et des passations de marchés au cours de cette période.

L’enquête concerne également la gestion du ministère de la Jeunesse et des Sports que Khomri a dirigé entre mai 2014 et juillet 2015.

Éditeur, romancier et journaliste, Lazhari Labter a également été entendu en sa qualité de directeur des Éditions Anep entre 2000 et 2005.

ALGERIE – Le raï, chant populaire d’Algérie, qui a connu une renommée mondiale dans les années 90 grâce à des vedettes comme Cheb Khaled, a été 

Moyen de véhiculer la réalité sociale sans tabou ni censure, le raï aborde des thèmes tels que l’amour, la liberté, le désespoir et la lutte contre les pressions sociales.

Apparu dans les années 30, il était à l’origine pratiqué en milieu rural par des doyens qui chantaient des textes poétiques en arabe vernaculaire, accompagnés d’un orchestre traditionnel, selon l’Unesco.

C’est au milieu des années 80 que le raï explose: sous l’influence de « Chebs » (jeunes), cette musique traditionnelle algérienne de la région d’Oran (ouest) se modernise.

Après un premier festival raï à Oran en 1985, ce genre musical débarque en France à l’occasion d’un festival à Bobigny, en région parisienne, en janvier 1986.

Avec ce festival, le public français découvre aussi la voix de Cheb Mami, qui, aux côtés de Cheb Khaled ou de Cheikha Rimitti, deviendront par la suite des stars mondiales.

Durant la décennie noire (1992-2002), plusieurs chanteurs de raï ont été assassinés dont le plus célèbre d’entre eux, Cheb Hasni, considéré comme le roi du « raï sentimental », tué à Oran en septembre 1994 à Oran par des islamistes armés.

Au cours des années 2000, le raï a peu à peu disparu des grands plateaux de télévision et retrouvé son public confidentiel des débuts.

Le raï a été remis au goût du jour cet été par le succès phénoménal du dernier titre de la star planétaire franco-algérienne, DJ Snake, Disco Maghreb, du nom de l’emblématique maison de disques oranaise, à laquelle le titre de la chanson rend hommage.

MAROC – La deuxième édition de la campagne nationale de prévention contre la cyberviolence et le cyberharcèlement a été lancée, le 1er décembre à Rabat, sous le slogan « Signalez pour arrêter le cyberharcèlement à l’encontre des enfants et des jeunes ».

 Organisée du 1er au 20 décembre 2022, l’action, rappelle le site L’Atlas, vise à rappeler la nécessité d’une collaboration renforcée de tous les acteurs de la société afin d’assurer une meilleure protection des enfants et des jeunes dans le monde numérique. Cette campagne mettra l’accent sur l’importance du signalement comme mécanisme de lutte contre le cyberharcèlement et la cyberviolence.

En 2021, le Maroc était devenu le 45e pays au monde, le 13e en Afrique et le premier en Afrique du Nord à lancer un portail de signalement « Espace Maroc Cyberconfiance » (EMC) : www.cyberconfiance.ma. Cet événement sera également l’occasion de présenter les statistiques sur le cyberharcèlement et les cyberviolences au Maroc, ainsi que les efforts des institutions concernées pour faire face à cette problématique.

Plusieurs actions de sensibilisation et de formation seront organisées durant cette campagne, notamment la première édition du Forum des jeunes (EMC-Youth) pour écouter leurs propositions et leurs attentes vis-à-vis de la thématique, ainsi que plusieurs activités de sensibilisation du grand public, outre des tables rondes et des sessions de sensibilisation dans des écoles et un atelier de formation des professionnels et de la société civile sur les signalements.

Le protocole de prise en charge des cas de cyberharcèlement dans le milieu scolaire sera mis en pratique et testé par les enseignants formés dans le cadre du projet pilote de mise en place d’équipes ressources dédiées au traitement des cas de cyberharcèlement en milieu scolaire. 

SYRIE – Les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance à prédominance kurde soutenue par les Etats-Unis, ont interrompu leur coopération avec la coalition dirigée par Washington après des bombardements turcs dans les territoires qu’ils contrôlent dans le nord de la Syrie, a annoncé ce vendredi un porte-parole du groupe.

« Toute coordination et toutes les opérations de contre-terrorisme conjointes avec la coalition » dirigée par les Etats-Unis) ont été arrêtées, a déclaré Aram Henna à Reuters, en précisant que « la totalité des opérations spéciales conjointes qui étaient menées régulièrement sur le terrain » ont également été stoppées.

Le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Patrick Ryder, avait auparavant précisé à des journalistes que les opérations contre l’Etat islamique (EI) se poursuivaient sur le terrain.

La Turquie a intensifié ces dernières semaines ses bombardements sur la région frontalière contrôlée par les FDS.

Les FDS ont déjà prévenu à plusieurs repries qu’engager des troupes sur un nouveau front face à une incursion turque se ferait aux dépens de la surveillance des camps de prisonniers djihadistes sous leur contrôle ou du ciblage des cellules dormantes de djihadistes de l’EI, qui mènent encore des attaques éclair en Syrie.

Le chef des FDS, Mazloum Abdi, a demandé mardi à ce que Washington se montre plus ferme pour tenter de dissuader Ankara de lancer une offensive en Syrie.

IRAN-BHL – « Depuis l’année dernière, les services de contre-espionnage occidentaux ont déclaré avoir interrompu plusieurs tentatives d’assassinat dont une opération utilisant un trafiquant de drogue iranien pour assassiner le journaliste français Bernard-Henri Lévy à Paris. » C’est ce qu’affirme une enquête du Washington Post, publiée ce jeudi 1er décembre, citant des « responsables documents gouvernementaux » et des « responsables des services de renseignements américains, européens et au Moyen-Orient ».

Les forces spéciales iraniennes auraient approché un dealer iranien à Paris pour le charger de la besogne, en échange de 150 000 dollars pour lui et ses complices. Bernard Henri-Lévy était précisément visé par la force Al-Qods – la branche des opérations spéciales des Gardiens de la révolution iraniens. Il faut dire que l’homme n’a jamais été tendre avec le gouvernement des mollahs en Iran : à de multiples reprises il a critiqué sa politique de répression et son extrémisme religieux.

Si la tentative a été déjouée, le philosophe français ne serait pas l’unique homme à avoir été dans le viseur du régime iranien. Toujours d’après cette même enquête, « la tentative d’assassinat de l’ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton à Washington et la tentative d’enlèvement d’un journaliste irano-américain, Masih Alinejad, à New York » ont également échoué. D’après le Washington Post, les tentatives d’assassinat de contestataires du régime à l’étranger « se multiplient dramatiquement depuis deux ans ».

ISRAËL – Le ministre israélien de la Défense sortant, Benny Gantz, a sévèrement critiqué le parti d’extrême droite Noam, pour avoir qualifié de « soldats de l’ennemi » les troupes égyptiennes qui ont combattu Israël pendant la Guerre des Six Jours en 1967. Noam a fait cette déclaration après que le radiodiffuseur public Kan a rapporté qu’Israël envisageait d’ériger un monument commémorant les commandos égyptiens tués pendant la guerre.

C’est une « idée délirante » d’ériger un monument « à la mémoire des soldats de l’ennemi qui ont essayé de nous détruire. Le peuple d’Israël a voté pour un État avec une identité juive, et c’est ce qu’il sera », a déclaré le parti Noam. Benny Gantz considère que cette déclaration revient à qualifier l’Égypte d’aujourd’hui d’État ennemi, rappelant l’importance de l’accord de paix signé entre Israël et l’Égypte en 1979 pour la stabilité de la région.

« Ces dernières années, nous avons encore approfondi notre coopération dans des domaines supplémentaires. L’État d’Israël et les autorités de défense israéliennes considèrent l’Égypte comme un allié essentiel », a déclaré Benny Gantz dans des tweets publiés en hébreu, en anglais et en arabe. Il a qualifié la déclaration de Noam d' »infondée et de grave erreur stratégique », exhortant le nouveau Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la condamner.

Noam ne compte qu’un député, Avi Maoz, qui aura rang de vice-ministre chargé de l’identité juive.

Par ailleurs, les partis du Likoud et du sionisme religieux ont signé jeudi soir un accord de coalition, donnant au parti de Bezalel Smotrich le ministère des Finances pour deux ans, le contrôle des implantations juives en Cisjordanie et une position influente pour diriger la réforme judiciaire à la Knesset.

EGYPTE –L’Egypte prévoit de construire 21 stations de dessalement d’eau pour un investissement de 3 milliards $, a annoncé le PDG du fonds souverain égyptien, Ayman Soliman, ce jeudi 1er décembre.

« La première phase du plan égyptien de développement du dessalement de l’eau de mer à grande échelle concernera 21 usines d’une capacité de 3,3 millions de mètres cubes par jour, pour un coût de 3 milliards de dollars », a-t-il déclaré lors de la conférence Reuters Next à New York.

M. Soliman a également fait savoir que plus de 200 groupes originaires d’environ 35 pays ont manifesté leur intérêt pour la première phase du plan égyptien de dessalement de l’eau de mer.

Il a par ailleurs révélé que le gouvernement égyptien a réussi à transformer en accords-cadres neuf des quinze mémorandums d’entente relatifs à des projets d’hydrogène vert lors de la 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) tenue à Charm el-Cheikh en novembre dernier, indiquant que le démarrage de la production de ce combustible propre serait pour 2025-2026.

Le Fonds souverain égyptien a été créé en 2018 pour attirer des investissements privés dans des actifs appartenant à l’État par le biais de partenariats et de co-investissements.

En Egypte, les ressources d’eau douce se raréfient, en raison notamment des épisodes de sécheresse devenus de plus en plus fréquents dans ce pays durement touché par le changement climatique.

Le pays le plus peuplé du monde arabe dispose déjà de plus de 70 petites stations de dessalement qui fournissent quelque 830 000 m3 par jour. 

OUGANDA – La filiale de DHL International spécialisée dans la logistique rejoint l’initiative « Plastic Recycling Industries » mise en œuvre par la filiale ougandaise de Coca-Cola Beverages Africa (CCBA). Le partenariat entre les deux multinationales prévoit que DHL fournira ses déchets plastiques à CCBA en vue de « la construction d’un avenir plus durable pour l’Ouganda ».

Selon Joseph Odole le directeur national de DHL International en Ouganda, il s’agira pour les deux multinationales de collecter et de valoriser des canettes, des bouteilles et emballages plastiques en produits dérivés. L’initiative sera menée en collaboration avec les consommateurs, les entreprises et les autorités locales notamment dans la ville de Kampala où 51 % de déchets produits se retrouvent dans la nature en l’absence d’un système efficace de récupération, selon la branche ougandaise du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Face à cette situation, CCBA a signé en juillet 2022 un accord avec trois entreprises en vue de la lutte contre la pollution par les déchets plastiques dans la capitale ougandaise ville. Il s’agit de Yo-Waste, Ecoplastile et Asante Waste Management qui collecteront les déchets plastiques avant de les fournir par la suite au géant américain des boissons gazeuses pour ses activités de recyclage. L’initiative permettra la création de 1 050 emplois de collecteurs informels de déchets plastiques au profit des jeunes et des femmes.

KENYA – Le président William Ruto a suspendu quatre commissaires électoraux qui ont désavoué sa victoire aux élections d’août et a formé un panel pour enquêter sur l’opportunité de les démettre, a déclaré la présidence vendredi.

Cette décision a ouvert un nouveau front de bataille entre le gouvernement et l’opposition dans la plus grande économie d’Afrique de l’Est et intervient après que l’assemblée nationale ait demandé à Ruto de former un tribunal contre les commissaires Juliana Cherera, Justus Nyang’aya, Irene Masit et Francis Wanderi.

Les quatre commissaires avaient tenu une conférence de presse parallèle le 15 août pour dire qu’ils ne pouvaient pas prendre part aux résultats qui étaient annoncés en direct à la télévision par le président et deux autres commissaires.

Le litige a été porté devant la Cour suprême, qui a confirmé l’élection de Ruto et a rejeté les arguments avancés par les quatre sur l’opacité du processus de décompte des voix.

La Cour a estimé qu’une « rupture du conseil d’administration » entre les commissaires avait miné la confiance du public, mais que cela n’était pas suffisant pour invalider l’élection.

Elle a toutefois appelé à des réformes de la Commission électorale et des frontières indépendante (IEBC). L’IEBC n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire ce vendredi.

KENYA – Le président Ruto a annoncé, mercredi 30 novembre, le lancement officiel d’un « fonds des débrouillards », pour servir des prêts à faible taux d’intérêt aux plus pauvres, réalisant ainsi l’une de ses promesses de campagne faites aux électeurs.

Doté de 50 milliards de shillings (408 millions $), ce fonds offrira aux Kényans majeurs disposant d’une application de transfert d’argent par téléphone mobile des prêts personnels allant jusqu’à 50 000 shillings (408 $) à un taux d’intérêt de 8 % par an, soit un taux largement inférieur à ceux pratiqués par les banques locales.

Le fonds devrait aussi servir des prêts aux PME à partir de fin mars 2023 et aux start-up à compter de fin mai 2023.

« Avec ce programme, le gouvernement s’engage à créer pour des millions de personnes au bas de notre pyramide économique des opportunités de progresser et de réaliser leurs aspirations. Un crédit plus abordable renforcera la confiance des emprunteurs et injectera des sommes importantes dans l’activité productive dans toute l’économie », a déclaré le président kényan.

Pour bénéficier de ce crédit, les Kényans devraient obligatoirement ouvrir un compte d’épargne, 5 % du montant du prêt souscrit étant automatiquement versé dans un plan d’épargne personnel que le gouvernement abondera pour un maximum de 6 000 shillings par an (quelque 45 euros).

RDC – Après cinq jours de trêve, des combats à l’arme lourde ont repris jeudi dans l’est de la République démocratique du Congo entre le M23 et l’armée congolaise, qui a accusé ces rebelles d’avoir massacré au moins 50 civils.

Le M23 a rejeté jeudi soir ces accusations et demandé une « enquête indépendante ».

Un sommet réuni le 23 novembre à Luanda avait décidé un cessez-le-feu à partir du vendredi 25 à 18h00 (16h00 GMT), suivi deux jours plus tard du retrait du M23 des zones conquises depuis plusieurs mois dans la province du Nord-Kivu.

Aucun retrait n’a été observé, mais les combats avaient cessé depuis samedi matin entre l’armée et le M23, même si ce dernier continuait de s’opposer à des milices, notamment mardi dans un village de la région de Bambo, Kisheshe, à environ 70 km au nord de la capitale provinciale Goma. Des informations recueillies mercredi par l’AFP faisaient état de nombreux civils tués durant ces affrontements.

Dans un communiqué, le porte-parole des forces armées de RDC (FARDC), le général Sylvain Ekenge, a accusé le M23 d’avoir « lâchement assassiné » dans ce village 50 civils.

« Le M23 rejette ces allégations sans fondement », a répliqué Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du mouvement, en affirmant, également dans un communiqué, que le M23 « n’avait jamais ciblé des populations civiles ».

Le général Ekenge a aussi accusé le M23 d’avoir violé le cessez-le-feu en attaquant une position de l’armée.

Une marche a eu lieu jeudi matin à Goma pour protester contre l’attitude de la communauté internationale, accusée d’inaction voire de complicité. Plusieurs journalistes et manifestants ont été malmenés lors de cette manifestation, qui n’avait pas été autorisée par la mairie.

MALAWI – Les autorités du Malawi ont lancé une campagne de vaccination contre le paludisme qui est la première de ce type dans le monde, a confirmé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui estime qu’elle « donne une lueur d’espoir » au pays.

« Le Malawi a élargi l’accès au premier vaccin antipaludéen au monde », a déclaré le bureau de l’agence au Malawi, précisant que le projet fait suite à une période initiale de mise en œuvre dans onze districts du pays africain.

Elle a expliqué sur son compte Twitter que « l’élargissement de l’accès au premier vaccin contre le paludisme permettra à des milliers d’enfants risquant de tomber malades ou de mourir de bénéficier d’un outil supplémentaire de prévention du paludisme ».

Le Malawi a aussi lancé lundi une campagne de vaccination contre le choléra pour immuniser 2,9 millions de personnes dans 13 districts touchés par l’épidémie, qui a fait jusqu’à présent plus de 6 200 cas et près de 190 morts.

MOZAMBIQUE-RWANDA – Le Conseil de l’Union européenne a annoncé jeudi avoir adopté cinq mesures d’appui au titre de la facilité européenne pour la paix (FEP). La Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, le Liban, la Mauritanie et le Rwanda qui a déployé ses forces au Mozambique sont bénéficiaires de ces fonds. 

La FEP se définit comme un instrument extrabudgétaire qui a pour objectifs d’améliorer la capacité de l’Union Européenne à prévenir les conflits, à consolider la paix et à renforcer la sécurité internationale, en permettant le financement d’actions opérationnelles relevant de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et ayant des implications militaires ou dans le domaine de la défense. Elle remplace et élargit les anciens instruments financiers existant dans ce domaine, à savoir le mécanisme Athena et la facilité de soutien à la paix pour l’Afrique.

Le pays de Paul Kagame va bénéficier au total de 20 millions d’euros comme soutien à la poursuite du déploiement de ses forces dans la province de Cabo Delgado (Mozambique). Ce déploiement a débuté en juillet 2021 à la demande des autorités mozambicaines, en réponse à la lutte en cours contre le terrorisme.

« La mesure d’assistance adoptée aujourd’hui s’ajoute à l’assistance en cours de 89 millions d’euros pour les forces armées mozambicaines en collaboration avec la mission de formation de l’UE (EUTM) au Mozambique et de 15 millions d’euros pour la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au Mozambique (SAMIM) », explique le Conseil de l’Union européenne. 

Il précise que la mesure d’assistance permettra l’acquisition d’équipements collectifs et personnels, et couvrira les coûts liés au pont aérien stratégique nécessaire pour soutenir le déploiement rwandais à Cabo Delgado.

HONGRIE- UE – Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé Bruxelles, ce vendredi, de geler des fonds de soutien destinés à la Hongrie pour « des raisons politiques », notamment la politique migratoire de Budapest et son opposition aux sanctions contre la Russie après son invasion de l’Ukraine.

La Commission européenne avait recommandé mercredi le gel de plus de 13 milliards d’euros de fonds européens destinés à la Hongrie, en réponse notamment aux problèmes de corruption identifiés dans ce pays.

L’exécutif européen a choisi de rester ferme face au dirigeant nationaliste. Et ce malgré le « chantage » dont ce dernier est accusé, Budapest bloquant le plan d’aide commun de 18 milliards d’euros à l’Ukraine et l’impôt minimum sur les bénéfices des multinationales.

Sous la pression du Parlement européen, la Commission a proposé aux Etats membres, qui ont jusqu’au 19 décembre pour se prononcer, de suspendre 7,5 milliards de fonds de cohésion qui devaient être versés à la Hongrie dans le cadre du budget 2021-2027.

L’exécutif européen a par ailleurs décidé de valider le plan de relance post-Covid de la Hongrie (5,8 milliards d’euros) mais en l’assortissant de 27 conditions, qui reprennent les 17 mesures de lutte anticorruption, ainsi que des réformes pour améliorer l’indépendance de la justice.

Dans une interview accordée à la radio publique vendredi, Viktor Orban a accusé, « les bureaucrates de Bruxelles » de différer la mise en place d’un plan de soutien à la Hongrie pour des « raisons politiques évidentes ».

« Sur quelques sujets fondamentaux, il existe des divergences de vue entre l’UE et la Hongrie… et c’est pour cette raison que (Bruxelles) n’aime pas le gouvernement hongrois », a affirmé Viktor Orban.

Bruxelles « exige l’ouverture de nos frontières aux migrants, mais nous le ne ferons pas, l’introduction dans nos écoles de leur propagande sexuelle, mais nous ne le ferons pas », a-t-il dit. Bruxelles « exige aussi notre soutien inconditionnel aux sanctions et à la guerre (contre Moscou), mais ça non plus, nous ne le ferons pas », a-t-il prévenu.

« Même si les bureaucrates de Bruxelles sont injustes à l’égard de la Hongrie en posant toujours de nouvelles conditions, nous devons nous efforcer de parvenir à un accord » avec l’UE, a ajouté le dirigeant nationaliste.

GOLFE DE GUINEE – Plus de 4,6 tonnes de cocaïne, d’une valeur d’environ 150 millions d’euros, ont été saisies par la Marine française sur un remorqueur brésilien dans le Golfe de Guinée, ont annoncé vendredi les autorités françaises.

Cette opération a été conduite sur la base de renseignements transmis par l’Office Antistupéfiants (OFAST) de la police judiciaire française dans le cadre d’une enquête internationale menée notamment avec les autorités brésiliennes et américaines.

Le navire de 21,5 m de long faisait ainsi « l’objet d’une surveillance particulière », selon le communiqué de la préfecture maritime de l’Atlantique à Brest (ouest de la France).

Mercredi, au petit matin, les marins du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre y ont conduit une fouille des locaux du bord et ont découvert des ballots contenant 4.607 kg de cocaïne.

Leur intervention a été appuyée par un Falcon 50 de la Marine nationale et par deux hélicoptères embarqués.

« Les produits saisis ont été détruits à bord, avant le retour du bâtiment à son port-base à Toulon » (sud de la France), a précisé la préfecture maritime, qui salue la « parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants » qui a « permis d’obtenir ce résultat notable ».

L’opération a permis de prélever des échantillons et de recueillir des renseignements, a indiqué à l’AFP le procureur de Brest Camille Miansoni, juridiquement compétent dans ce genre d’affaires.

L’équipage et le bateau ont, en revanche, été laissé libres, « le lieu de l’interception du navire, au large du Sénégal » ne permettant « pas d’envisager le rapatriement de l’équipage jusqu’à Brest », a-t-il précisé.

TRUMP – Une cour d’appel américaine a infligé une nouvelle défaite à Donald Trump jeudi 1er décembre en annulant une précédente décision de justice qui nommait un expert indépendant pour passer en revue les documents saisis à son domicile de Floride par la police fédérale (FBI).

Les magistrats de la cour d’appel fédérale d’Atlanta ont à l’unanimité annulé l’ordre d’une juge de Floride de nommer cet expert, ce qui interdisait temporairement aux enquêteurs fédéraux d’utiliser ces documents dans le cadre de leur enquête criminelle.

Le 8 août, le FBI avait perquisitionné Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, saisissant des cartons contenant des milliers de documents confidentiels, dont certains classés secret défense, que le républicain n’avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes.

Les enquêteurs fédéraux soupçonnent le républicain d’avoir ainsi violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés.

La cour d’appel a jugé jeudi que la perquisition et la saisie du 8 août n’étaient pas illégales et que la juge de Floride n’avait pas le pouvoir de limiter l’examen de ces documents par le ministère de la Justice, qui mène l’enquête.

Sa décision donne les mains libres au procureur spécial Jack Smith, nommé en novembre par le ministre de la Justice Merrick Garland, pour enquêter sur Donald Trump dans cette affaire ainsi que pour son rôle dans les événements ayant conduit à l’assaut du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021.

KANYE WEST – Le réseau social Parler a annoncé jeudi avoir renoncé à se faire racheter par le rappeur et entrepreneur Kanye West, empêtré dans une série de polémiques et accusé d’antisémitisme.

Celui qui a officiellement changé son nom en Ye l’an dernier avait fait une offre en octobre pour la plateforme prisée des conservateurs, proposition motivée selon lui par le souhait de défendre la liberté d’expression.

La maison mère de Parler, Parlement Technologies, « s’est entendue avec Ye pour mettre fin à l’accord de vente de Parler », a-t-elle indiqué sur le compte officiel Parler du réseau social.

« Cette décision a été prise mi-novembre dans l’intérêt des deux parties », a précisé la société, qui a indiqué que « Parler (continuerait) à étudier des opportunités de croissance et d’évolution de la plateforme ».

Depuis qu’il a posté des messages à caractère antisémite sur Instagram et Twitter, début octobre, Kanye West est peu à peu devenu persona non grata dans le monde des affaires.

Balenciaga, puis Adidas, ont mis fin à leur partenariat avec l’artiste bipolaire, connu pour son comportement imprévisible et son goût pour la polémique.

Jeudi, il a confessé son admiration pour Adolf Hitler lors de l’émission phare du complotiste d’extrême droite Alex Jones. Ce qui lui a valu son bannissements de Twitter

Lancé en 2018, Parler a gagné en popularité après l’éviction de Donald Trump de Twitter après l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021, principalement auprès des ultra-conservateurs.

Il se présente comme une alternative au réseau à l’oiseau bleu, au même titre que Gab, Gettr ou encore Truth Social, la plateforme depuis créée par l’ancien président républicain.

CUBA – Le Conseil d’État cubain a annoncé jeudi avoir fixé au 26 mars 2023 les élections générales sur l’île pour désigner les députés à l’Assemblée, avant l’élection du président de la République au second semestre.

Le cycle électoral cubain a débuté dimanche dernier avec le premier tour des élections municipales et s’achèvera avec l’élection du président au second semestre 2023.

Les municipales doivent conduire à l’élection de 12.427 délégués municipaux du Pouvoir populaire parmi quelque 27.000 candidats désignés par les électeurs lors d’un vote à main levée dans les assemblées de quartiers. Le second tour aura lieu dimanche prochain dans les 925 circonscriptions où aucun candidat n’a obtenu plus de 50% des voix.

Les conseillers élus formeront les équipes municipales et proposeront, parmi eux, 50% de candidats aux assemblées provinciales et au Parlement, qui élit le conseil d’Etat et le président du pays. Les 50% restants seront proposés par les organisations sociales proches du gouvernement.

En théorie, le système électoral permet à tout citoyen cubain d’accéder au Parlement. Mais l’opposition dénonce le processus estimant qu’avec son influence et le vote de ses militants et partisans, le Parti communiste cubain (PCC, unique) réussit à ce qu’aucun opposant ne soit élu.

La législature actuelle a élu le président de la République, Miguel Diaz-Canel, qui peut être réélu pour cinq autres années, comme l’autorise la constitution.

ITALIE – Une alerte météo prévoyant de fortes pluies sur l’île italienne d’Ischia, où un glissement de terrain a fait samedi 11 morts et un disparu, va entraîner l’évacuation ce vendredi 2 décembre d’un millier de personnes habitant dans des zones à risque.

« Plus de 1 000 personnes seront évacuées des zones à risque à partir de cet après-midi à 16 h (15 h GMT) », a annoncé Giovanni Legnini, commissaire spécial pour la protection civile sur l’île, nommé par le gouvernement après le glissement de terrain causé par de fortes pluies dans la petite ville de Casamicciola Terme.

La commissaire chargée d’administrer cette commune de 8 000 habitants, Simoneta Calcaterra, qui remplace depuis juin le conseil municipal et le maire démissionnaires, a précisé que toutes les personnes évacuées seraient hébergées dans des hôtels de l’île, située près de Capri dans la baie de Naples.

Elle a également invité les habitants de la station thermale à ne pas utiliser leurs véhicules privés mais les bus mis à leur disposition.

Selon un responsable de la protection civile locale, les prévisions météo annoncent de 40 à 50 mm de pluie pour vendredi, alors que quelque 100 mm sont déjà tombés sur cette zone le 26 novembre, jour de la catastrophe.

MALI – Cela fait un an, presque jour pour jour, que les premiers mercenaires de Wagner sont arrivés au Mali. Invités et payés par la junte au pouvoir, ils se sont discrètement installés sur plusieurs bases militaires du pays. Dans les rues de Bamako, personne n’ose parler face caméra, mais certains Maliens annoncent avoir été menacés ou arrêter par les autorités pour avoir publiquement parlé de Wagner.

Un habitant explique tout de même que l’intervention militaire de la milice n’aurait pas aidé le pays. “Je ne vois pas l’intérêt que le Mali continue avec Wagner. On ne voit pas de changement. Les massacres sont nombreux”, révèle-t-il. Selon plusieurs associations de défense des droits de l’Homme, les miliciens se sont rendus coupables de plusieurs exactions dans l’État. La pire, à Moura, a vu 300 soldats de l’armée malienne, épaulés par des forces de Wagner, encerclent le village et arrêtent des habitants. 470 civils y auraient été tués. Certains mercenaires sont toujours sur place, malgré un départ important vers l’Ukraine. La milice aurait désormais des intérêts économiques au Mali, comme l’exploitation de mines d’or.

BURKINA – Le président de la transition capitaine Ibrahim Traoré a annoncé qu’une tentative de coup d’État a visé son pouvoir la semaine dernière. Il a rencontré plusieurs organisations de la société civile jeudi 1er décembre à Ouagadougou pour faire le point sur les actions à venir dans le cadre de la lutte antiterroriste et solliciter leur soutien dans la veille citoyenne. Il voudrait ainsi mettre fin à toute tentative de déstabilisation de la transition.

C’est au cours d’une rencontre avec des responsables de la société civile que le président de la transition a confirmé cette tentative de coup d’État. Mais « grâce à la vigilance de ses hommes et la veille citoyenne, l’ennemi a été mis en déroute », a-t-il fait savoir, rapporte un participant. Le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré connaître les commanditaires de cette tentative de putsch, mais il n’a procédé à aucune arrestation. Son équipe et lui se disent dans une dynamique d’apaisement et de cohésion sociale.

Le capitaine Ibrahim Traoré a dès lors invité aux organisations de la société civile à constituer des comités de vigilance et de veille citoyenne dans les villes et campagnes. « Il a demandé de rester vigilants et de constituer des cellules de veille dans les quartiers, car c’est la société civile qui doit veiller sur la bonne marche de la transition », a souligné un participant à la rencontre.

Tunisie Direct

Tunisie Direct

Facebook Twitter Youtube RSS

Catégories

  • CULTURE & LOISIRS
    • chanson de la vie
    • Je me souviens
    • Portrait d'artiste
  • ÉCONOMIE
  • FEMME
  • HITEC
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • Entretien
    • soit dit en passant
  • INTERNATIONAL
  • Les infos du jour
  • NATIONAL
    • Nos Régions
    • Politique
  • Non classé
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • SLIDER
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE & LOISIRS
  • HITEC
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »