
ALGERIE-FRANCE – Plus de trois mois après l’annonce de la création d’une commission mixte d’historiens chargée d’étudier les archives de la colonisation et de la guerre d’Algérie, la présidence algérienne a procédé à la nomination des cinq historiens algériens qui en feront partie.
Les cinq experts, dont les noms n’ont pas été officiellement dévoilés, ont été reçus mercredi au palais d’El Mouradia par le président Tebboune en présence de Abdelmadjid Chikhi, conseiller chargé des archives et de la mémoire.
Selon les informations obtenues par Jeune Afrique, les cinq historiens qui intègrent cette commission mixte sont Mohamed El Korso, Idir Hachi, Abdelaziz Fillali, Mohamed Lahcen Zighidi et Djamel Yahiaoui.
Ancien président de la Fondation du 8-mai-1945, El Korso est un historien reconnu pour ses travaux sur la période coloniale. En avril 2021, il avait cosigné avec neuf confrères une lettre au président Tebboune pour réclamer l’ouverture des archives nationales. Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, il s’est montré très critique à l’égard de Abdelmadjid Chikhi, dont il juge la gestion de ces archives « personnelle et arbitraire ».
SYRIE – Les autorités syriennes ont affirmé vendredi 2 décembre 2022 que le chef du groupe État islamique (EI) avait été tué lors d’une opération menée par l’armée syrienne et des combattants locaux, mi-octobre dans le sud de la Syrie.
La mort d’Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi a été annoncée mercredi par l’EI qui n’a précisé ni la date ni le lieu du décès.
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a affirmé que Hachimi avait été tué lors d’une opération menée à la mi-octobre par d’anciens rebelles syriens dans la province de Deraa, sous contrôle des forces du pouvoir syrien.
Le pouvoir syrien avait indiqué avoir lancé mi-octobre une opération conjointe contre l’EI avec d’anciens rebelles dans la province, et l’agence officielle Sana avait identifié l’un des jihadistes comme Abou Abdel Rahmane al-Iraqi.
Vendredi, une source de sécurité syrienne citée par Sana, a confirmé que Hachimi était en fait « la même personne connue sous le nom d’Abou Abdel Rahmane al-Iraqi ».
Il a été « tué lors d’une opération » contre l’EI menée par « l’armée syrienne avec des groupes locaux dans la ville de Jassem le 15 octobre », a précisé la source de sécurité.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé que Hachimi s’était fait exploser dans une maison où il était retranché.
IRAK – L’éminent religieux chiite Moqtada al Sadr, l’une des personnalités politiques les plus en vue en Irak, a lancé une campagne contre l’homosexualité dans le pays, accompagnée d’une grande manifestation de ses partisans vendredi soir contre ces « désirs interdits » et cette « liberté chaotique et lascive ».
« Je jure de faire face à l’homosexualité ou à la communauté LGBTQ par des moyens éthiques, pacifiques et religieux, contre cette violation des caractéristiques innées sur lesquelles l’humanité est construite », selon une déclaration accompagnée de sa signature et publiée sur Twitter par son porte-parole Salé Mohamed al Iraqi.
Le religieux a réitéré son message en appelant à la création d’une abolition de la prétendue loi sur l’homosexualité en Irak car « elle ne peut être une porte d’entrée pour généraliser cette affliction ».
En réalité, l’homosexualité est légale en Irak depuis 20 ans car le pays ne dispose pas d’une loi la criminalisant explicitement.
Toutefois, elle dispose d’un règlement interdisant les « actes immodestes », probablement celui auquel Al-Sadr faisait référence, que Human Rights Watch a décrit comme une « disposition vague qui pourrait être utilisée pour cibler les minorités ».
IRAN – Le Parlement et l’Autorité judiciaire iraniens travaillent sur la question du port obligatoire du voile pour les femmes, a annoncé le procureur général en promettant des résultats rapides, sans préciser dans quel sens cette loi pourrait être modifiée.
Deux-cent personnes sont mortes depuis le début des émeutes et manifestations provoquées par la mort en détention de Mahsa Amini, jeune kurde iranienne arrêtée pour avoir porté un voile jugée non réglementaire, a dit ce samedi le conseil de la sécurité de l’Etat, cité par l’agence de presse Mizan.
Ce chiffre est nettement inférieur aux estimations des organisations de défense des droits de l’Homme et même aux 300 morts récemment évoqués par un commandant des Gardiens de la révolution, l’unité d’élite de l’armée iranienne.
« Deux-cent personnes ont perdu la vie au cours des récentes émeutes », a rapporté l’agence du pouvoir judiciaire iranien Mizan, en citant le conseil de sécurité d’Etat du ministère de l’Intérieur.
D’autre part, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian, a dénoncé auprès du Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, l’existence d’un « bon nombre de politiciens radicaux » qui tiennent un « langage anti-diplomatique » contre son pays et qui se « cachent » derrière le drapeau de l’UE. Le ministre iranien a également souligné le « rôle important » que Borrell pourrait jouer pour « éloigner l’Union européenne de cet « épisode de perturbations non constructives », selon l’agence de presse iranienne semi-officielle Tasnim.

ISRAËL – Le maire de Tel-Aviv, Ron Huldai, a averti vendredi qu’Israël se dirigeait vers une « théocratie fasciste » alors que le nouveau gouvernement s’apprête à confier à des députés d’extrême droite la responsabilité de programmes éducatifs clés et à saper le pouvoir de la Cour suprême.
« Israël est en train de passer d’une démocratie à une théocratie », a déclaré Huldai dans une interview à Channel 12. « La majorité ne peut pas être autorisée à imposer ses vues à la minorité », a-t-il affirmé.
Huldai s’est exprimé après que lui et plusieurs autres maires ont promis de riposter après que le Premier ministre désigné Benjamin Netanyahou a accepté de donner à Avi Maoz, un membre de la Knesset d’extrême droite connu pour ses opinions anti-LGBT, l’autorité sur de larges pans du contenu des écoles israéliennes.
« C’est l’histoire d’Israël qui se transforme en théocratie », a réitéré Huldai, dont la ville est connue comme un bastion d’Israéliens laïques et libéraux. « Nous allons être un Etat halakhique », a-t-il ajouté, en référence à la loi religieuse juive.
CISJORDANIE – La police israélienne a abattu un Palestinien vendredi en Cisjordanie occupée, lors d’un incident qu’elle a qualifié d’attaque au couteau, une version contestée par des responsables palestiniens.
Selon la police israélienne, un Palestinien a tenté d’ouvrir la porte d’une voiture et de s’en prendre à un couple de civils israéliens qui se trouvaient dans la zone d’Hawara, à l’entrée de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.
Il a été blessé par balles par le conducteur du véhicule, selon le communiqué de la police.
Ensuite, « le terroriste a identifié un groupe de gardes-frontières qui patrouillaient à proximité, s’est dirigé vers eux et a réussi à poignarder l’un » d’eux, poursuit le communiqué.
Selon la police, le commandant de la compagnie est alors intervenu pour tenter d’arrêter le Palestinien « qui a résisté et tenté de se saisir de son arme ». Le commandant a alors ouvert le feu et tué le Palestinien de plusieurs balles « par crainte pour sa vie et celle des personnes autour de lui », a assuré la police.
Selon la police, le garde-frontière attaqué et le commandant ont été légèrement blessés.
Leur version des faits a été contestée par un membre de la municipalité de Hawara, Wajeh Odeh, qui a déclaré à l’AFP que la fusillade faisait suite à « une querelle » entre le Palestinien et un garde-frontière.
« Un soldat israélien a poussé le Palestinien au sol et lui a tiré dessus à bout portant, » a déclaré Wajeh Odeh à l’AFP.
L’agence de presse officielle palestinienne Wafa a rapporté que les forces israéliennes « ont empêché les citoyens et les ambulances de s’approcher de lui pour lui apporter les premiers soins ».
Il s’agit du neuvième Palestinien tué depuis mardi en Cisjordanie, la plupart lors d’affrontements avec les forces israéliennes ou de raids de ces dernières.

EGYPTE – Selon le journal Asharq Business, qui cite trois officiels Égyptiens, l’Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables (NREA) a décidé d’annuler un projet d’une centrale solaire de 50 MW dans le sud d’Assouan, pour un investissement de 50 millions $.
La principale raison de l’annulation du projet serait d’éviter d’accumuler des charges financières sur la NREA. Les sources d’Asharq Business indiquent également que l’annulation intervient quelques jours après que l’Égypte a signé un certain nombre d’accords d’investissement et de financement d’une valeur d’environ 10 milliards $ pour la mise en place de projets d’énergie renouvelable.
ETHIOPIE – Au Soudan, où près de 46 000 Tigréens vivent dans des camps de réfugiés depuis deux ans, l’espoir suscité par les accords de paix entre le gouvernement éthiopien et les autorités du Tigré est vite retombé pour faire place aux doutes. Car les accords de paix ne mentionnent pas l’implication des forces érythréennes, bien que de nombreux rapports indiquent que leurs exactions se poursuivent dans le nord du Tigré, risquant de faire dérailler la fragile paix négociée.
Ces réfugiés appellent les médiateurs internationaux, États-Unis en tête, à garantir le processus de paix et faire pression sur Abiy Ahmed qui s’est allié avec l’Érythrée.
Le Front de libération du peuple du Tigré insiste sur le fait que le désarmement des forces tigréennes n’aura lieu qu’une fois que les troupes étrangères et non fédérales se seront retirés de la région. En visite à Addis-Abeba, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réitéré son plein soutien à la pleine mise en œuvre la trêve.

RDC – Un deuil national de trois jours a débuté ce samedi en République démocratique du Congo après le massacre présumé de civils dans l’est du pays pour lequel le gouvernement évoque maintenant un bilan de «plus d’une centaine» de morts.
L’armée et les autorités de la RDC avaient accusé jeudi les rebelles du M23 d’avoir «lâchement assassiné» au moins 50 civils deux jours auparavant à Kishishe, un village du territoire de Rutshuru situé à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le M23 a contesté être l’auteur de cette tuerie, dont le bilan est difficile à établir de source indépendante faute d’accès à cette zone sous contrôle rebelle.
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi, «le président de la République a dénoncé dans les termes les plus fermes le massacre contre plus d’une centaine de compatriotes à Kishishe, victimes de la barbarie» du M23, selon le compte rendu lu dans la soirée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
«En leur mémoire», le président Félix Tshisekedi, «a chargé le gouvernement de décréter trois jours de deuil national à observer à partir de ce samedi 3 décembre», a-t-il poursuivi, précisant que les drapeaux seraient mis en berne sur tout le territoire durant cette période.
Le deuil s’achèvera lundi avec l’organisation d’un «téléthon» destiné à collecter des fonds pour «la réponse humanitaire» à apporter aux victimes des violences dans l’est du pays, a ajouté le porte-parole.
TANZANIE – Onze personnes ont été condamnées à mort vendredi par un tribunal de Tanzanie pour l’assassinat en août 2017 dans ce pays d’Afrique de l’Est de Wayne Lotter, célèbre défenseur de l’environnement. Wayne Lotter, Sud-Africain de 51 ans qui vivait et travaillait en Tanzanie, où il se consacrait à la lutte contre le braconnage des éléphants, avait été abattu dans la capitale économique Dar es Salaam. Les motivations précises des auteurs n’ont pas été établies, mais ses collègues estiment que Wayne Lotter a payé de sa vie son combat pour la protection des éléphants.
Durant sa lecture du jugement, la juge Laila Mgonya a déclaré que le procès « avait prouvé sans aucun doute raisonnable » les accusations portées contre les onze accusés, parmi lesquels figurent deux ressortissants burundais. « Certains des suspects, dans leurs déclarations enregistrées par les policiers, ont avoué avoir participé aux réunions de préparation et au meurtre », a-t-elle notamment souligné, ajoutant que 32 témoins avaient également étayé les accusations. « Les preuves fournies étaient suffisamment solides pour les condamner », a-t-elle affirmé.
Les condamnations à mort ne sont pas rares en Tanzanie, mais elles sont généralement commuées en prison à vie. La dernière exécution remonte à 1994.
La Tanzanie est l’un des pays comptant la plus importante population d’éléphants sur le continent africain. C’est est aussi l’un des plus touchés par le braconnage. Selon des données officielles, la population de pachydermes y a diminué de 60% entre 2009 et 2014. Elle est ensuite remonté, de 43.000 en 2014 à 60.000 en 2018, notamment en raison des efforts des autorités qui ont créé des unités spécialisées dans la lutte contre le braconnage.

MALAWI – Après des obstacles liés aux sanctions qui frappent Moscou, une première cargaison d’engrais russes, environ 20 000 tonnes, a quitté mardi 29 novembre les Pays-Bas à destination du Malawi, ont indiqué la douane néerlandaise et l’ONU. Une annonce cruciale pour le continent africain dépendant des intrants russes à hauteur de 11 %. Depuis l’offensive contre l’Ukraine, l’Afrique a vu le prix des engrais multiplié par six. Selon les estimations, plusieurs pays pourraient être confrontés à une très forte chute des rendements agricoles, et perdre jusqu’à 30 % en 2023.
Le Malawi est l’un des pays qui a le plus besoin d’engrais. À cause de la faible teneur en nutriment des sols, les agriculteurs sont confrontés à de nombreux défis pour cultiver. Pour améliorer la sécurité alimentaire du pays, le gouvernement du Malawi dépense plus de 215 millions de dollars afin de subventionner les engrais chimiques dans le cadre du programme d’intrants abordables, chaque année.
Quelque 260 000 tonnes d’engrais russes stockées dans les ports d’Europe doivent être exportées afin d’empêcher « une perte de récolte catastrophique en Afrique » où la saison des semis est en cours, selon l’ONU.
INSOLITE – Un troupeau de vaches en cavale, au Québec (Canada), donne du fil à retordre aux autorités… La situation, qui s’éternise en ce début décembre 2022, remonte au mois de mai : à l’époque, une vingtaine de bêtes se sont échappées d’une ferme de Saint-Barnabé-Nord, en Mauricie, à une heure et demie au nord de Montréal. Le mystère persiste concernant les circonstances de cette évasion bovine, sûrement longuement ruminée par le troupeau. Le maire de la municipalité voisine de Saint-Sévère, Jean-Yves St-Arnaud, estime que la faute incombe au propriétaire, qui n’aurait pas correctement clôturé sa pâture. Le principal concerné, Pierre Lapointe, s’en défend ! Lui affirme que depuis quarante ans qu’il garde des bêtes dans cet enclos, jamais une seule n’en est sortie. Selon Radio Canada, ce serait les intempéries qui auraient brisé la clôture.
Les vaches, elles, se sont réfugiées dans une dense forêt de Saint-Sévère. Elles s’y cachent la journée et sortent la nuit pour se nourrir dans les champs de maïs et de soja à proximité. « Dès que la brunante (le crépuscule) arrive, le soir, elles sortent, elles s’approchent des bâtiments, ouvrent des sacs, essayent de manger des récoltes », témoigne Marie-Andrée Cadorette, qui travaille pour la municipalité. Les agriculteurs s’irritent de voir leurs terres ainsi vandalisées par ces bêtes en goguette. « Elles ont causé des dommages dans mon champ de soja surtout. Elles ont aussi brisé des sacs d’ensilage dans ma cour, elles ont fait des trous pour manger. Ça a des répercussions au niveau monétaire chez nous, c’est sûr », déplore Steeve Lamy, producteur de lait, dans le média TVA Nouvelles, rapporte RTL. Ces bovidés errants, les plus recherchés du pays, représentent aussi un danger pour les automobilistes en traversant les routes.
La solution que la municipalité a trouvée ? Faire appel à des cow-boys ! Raté : les huit cow-boys mobilisés n’ont pas réussi à faire de miracle avec leur lasso. « Malheureusement, il y a un champ de maïs qui n’avait pas été récolté. Quand ils sont arrivés à cette hauteur-là avec les vaches, elles se sont dispersées dans le champ. On n’a pas été capables de les rattraper », a raconté Marie-Andrée Cadorett à TVA Nouvelles. D’autres tentatives à base de dresseurs de chevaux, d’agriculteurs motivés et de forces de l’ordre assermentées ont suivi. Sans succès.
Un drone a été utilisé vendredi pour tenter de retrouver le troupeau. Mais l’équipe de Radio-Canada croit bien les avoir repérées dans le champ en bordure du boisé où elles se cachent. Tout le Québec espère que la saison hivernale, avec la neige et le froid, suffira à résoudre le problème : les vaches auront sans doute faim et seront plus enclines à rentrer au bercail !
GRECE – Des « entretiens secrets » à propos d’un retour des frises du Parthénon ont lieu depuis un an entre le président du British Museum de Londres, George Osborne, et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, a rapporté samedi le quotidien grec Ta Nea.
« Des rencontres en coulisses se tiennent à Londres depuis novembre 2021 », selon le journal qui ajoute que M. Osborne a également rencontré deux ministres grecs.
La dernière de ces rencontres se serait déroulée cette semaine dans un hôtel du quartier de Knightsbridge, dans le centre de la capitale britannique .
« L’ancien chancelier de l’Echiquier aurait rencontré le Premier ministre grec, un an après leur première rencontre secrète, pendant que M. Mitsotakis se trouvait à Londres pour promouvoir l’industrie et les intérêts économiques de la Grèce en Grande-Bretagne », selon le journal.
Lundi, M. Mitsotakis a participé à un événement à la London School of Economics (LSE) et s’est montré optimiste sur une solution permettant d’aboutir à une réunification du monument du Parthénon à Athènes, l’un des sites du Ve siècle avant notre ère les plus visités au monde.
A cette occasion, l’agence de presse grecque ANA-MPA a rapporté que M. Mitsotakis avait déclaré, lors d’une discussion avec Kevin Featherstone, professeur d’études grecques modernes et directeur de l’Hellenic Observatory à la LSE, qu’une réunification était possible et qu’il s’attendait à des progrès sur cette question mais ne souhaitait pas prendre publiquement position.
Depuis le début du XXe siècle, la Grèce demande officiellement la restitution sans succès d’une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi que d’une des célèbres cariatides provenant de l’Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l’Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum.
INDONESIE – Un séisme de magnitude 5,7 a frappé ce samedi l’île de Java, en Indonésie, où un autre tremblement de terre avait fait plus de 330 morts il y a deux semaines, selon le Service géologique américain (USGS).
Selon l’USGS, le séisme s’est produit à 112,5 km de profondeur à 18 km au sud-est de la ville de Banjar, dans l’ouest de Java.
L’agence météorologique indonésienne a pour sa part évalué à 6,4 la magnitude de ce séisme, qui a fait trembler les immeubles dans la capitale Jakarta. Aucune victime ni dégât majeur n’ont été signalés dans un premier temps.
Le 21 novembre, un séisme de magnitude 5,6 survenu à faible profondeur près de la ville de Cianjur, également dans l’ouest de Java, avait fait au moins 331 morts. La secousse avait détruit de nombreux immeubles et provoqué des glissements de terrain meurtriers.

ETATS-UNIS—UE – Emmanuel Macron a dit ce vendredi vouloir que la question des « exemptions » réclamées aux Etats-Unis pour les industries européennes dans le cadre de leur plan de subventions massives en faveur du climat (IRA) soit « réglée » d’ici au premier trimestre 2023.
« Pour moi, d’ici au début de l’année prochaine, il faut qu’on ait pu régler ce sujet », « il faut qu’on ait finalisé ces sujets », a dit le président français à la presse à la Nouvelle-Orléans au lendemain d’une rencontre avec son homologue américain Joe Biden à Washington.
A la veille de sa visite à la Maison Blanche, il avait jugé « super agressifs » les subventions et crédits d’impôt massifs prévus pour les véhicules électriques, batteries ou projets d’énergie renouvelable « made in USA » par l’Inflation Reduction Act (IRA), le plan climat de 420 milliards de dollars de Joe Biden adopté l’été dernier.
La France avait dit espérer arracher des exemptions.
Jeudi, le président américain s’est dit prêt à corriger des « défauts » de sa loi, qu’il a toutefois défendue bec et ongles, sans évoquer clairement des exemptions et renvoyant d’éventuelles concessions à des travaux techniques.
Selon Emmanuel Macron, son « discours de vérité avec le président Biden » a porté malgré tout ses fruits.
« C’était mon devoir de le poser (ce discours) en Européen, pas simplement au nom de la France » mais aussi « de toute l’Europe », a-t-il dit.
« Avant que je mette les pieds dans le plat, ça n’était d’ailleurs pas un débat du tout chez nous » ni « ici » aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.
ETATS-UNIS – La police de Houston a annoncé vendredi l’arrestation et l’inculpation d’un suspect dans l’affaire du meurtre le mois dernier du jeune rappeur américain Takeoff, membre de l’influent groupe de hip-hop du sud des Etats-Unis, Migos.
Le suspect de 33 ans, Patrick Xavier Clark, a été arrêté jeudi soir en lien avec le meurtre du musicien, tué le 1er novembre dans un bowling de Houston, au Texas, a indiqué le chef de la police de la ville, Troy Finner, lors d’une conférence de presse.
Un individu de 22 ans avait aussi été arrêté mercredi dans cette affaire pour port illégal d’une arme.
Un responsable de la police de Houston, Michael Burrow, a précisé que la fusillade avait eu lieu après une dispute lors d’une soirée privée à laquelle ne participait pas le rappeur. Deux personnes avaient aussi reçu des tirs. L’enquête se poursuit, a ajouté M. Burrow.
Né le 18 juin 1994 dans l’Etat de Géorgie (sud), Takeoff, de son vrai nom Kirshnik Khari Ball, était connu pour sa participation au groupe de rap Migos avec son oncle Quavo et son cousin Offset, qui les a depuis quittés et est aujourd’hui marié à la rappeuse américaine Cardi B.
Le groupe originaire d’Atlanta s’était notamment fait connaître en 2013 avec son tube « Versace », que le rappeur canadien Drake avait remixé.
ETATS-UNIS – RELIGION – Les Etats-Unis ont ajouté Cuba, le Nicaragua, ainsi que le groupe russe de mercenaires Wagner à sa liste noire des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse, a annoncé vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.
Les deux pays rejoignent cette liste « pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté de religion », précise le communiqué du secrétaire d’Etat. Déjà sous régime de sanctions par les Etats-Unis, Cuba et le Nicaragua pourraient faire face à de nouvelles mesures en l’absence d’améliorations, selon Washington.
Les violations de la liberté de religion « sèment la division, sapent la sécurité économique, et menacent la stabilité politique et la paix », affirme Antony Blinken.
Le secrétaire d’Etat a gardé sur cette liste l’ensemble des Etats qui y étaient déjà présents en 2021: la Chine, l’Erythrée, l’Iran, la Birmanie, la Corée du Nord, le Pakistan, la Russie, l’Arabie saoudite, le Tadjikistan et le Turkménistan.
Le groupe de mercenaires russes Wagner rejoint lui la liste noire des « entités particulièrement préoccupantes », où figurent déjà les talibans, les shebab de Somalie, ou encore Boko Haram.
ETATS-UNIS – B21 – Le nouveau bijou de l’armée américaine, le bombardier B-21 «Raider», a été présenté à Palmdale en Californie sur l’un des sites de son fabricant, Northrop Grumman, lors d’une cérémonie savamment chorégraphiée, ouverte par l’hymne américain.
À grand renfort de projecteurs et de musique dramatique, l’industriel a levé le voile sur ce nouvel avion high tech, dont le Pentagone prévoit d’acheter au moins 100 exemplaires, à près de 700 millions de dollars l’unité.
«Le B-21 ‘Raider’ est le premier bombardier stratégique depuis plus de trois décennies», a souligné le secrétaire à la Défense Lloyd Austin. Un signe selon lui que les États-Unis continuent de faire preuve «d’ingéniosité et d’innovation».
Le nouvel avion a «une portée qu’aucun autre bombardier de longue portée ne peut égaler», a souligné Lloyd Austin, en assurant également que l’appareil est l’un des bombardiers les plus durables jamais créés. Comme la plupart des modèles récents de l’armée américaine, notamment les avions de chasse F-22 et F-35, le B-21 sera furtif. «Même les systèmes de défense aériens les plus sophistiqués auront du mal à détecter le B-21 dans le ciel», a assuré Austin, en expliquant que l’avion bénéficie de 50 ans de savoir-faire américain en la matière.
TWITTER – Emmanuel Macron a affirmé avoir eu vendredi une « discussion claire et franche » à la Nouvelle-Orléans avec le nouveau patron de Twitter Elon Musk, insistant pour que le réseau social fasse des « efforts » en matière de transparence et de « renforcement de la modération des contenus ».
Dans une série de tweets, le président français a également dit avoir évoqué avec le fondateur de Tesla de « futurs projets industriels verts, comme la production de véhicules électriques et de batteries », sans plus de précisions. Elon Musk s’est dit en réponse « impatient » au sujet de « projets enthousiasmants en France », sans les détailler davantage.
« Je le dis ici, sur Twitter, car c’est de l’oiseau bleu qu’il s’agit », a-t-il écrit en anglais en référence au célèbre logo du réseau social.
« Cet après-midi j’ai rencontré @elonmusk et nous avons eu une discussion claire et franche », a-t-il ajouté.
La rencontre, qui a duré une heure, n’avait pas été précédemment annoncée par l’Elysée, et s’est tenue à l’écart des médias. Emmanuel Macron a posté une photo des deux hommes autour d’une table au New Orleans Museum of Art, où le chef de l’Etat français a ensuite prononcé un discours sur la francophonie au terme d’une visite d’Etat de trois jours aux Etats-Unis.
COVID – Au moins 90% de la population mondiale présente une forme d’immunité contre le Covid-19, a déclaré vendredi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus, tout en mettant en garde contre la baisse de vigilance.
Celle-ci laisse la porte ouverte à l’émergence d’un nouveau variant susceptible de se répandre et de supplanter le variant Omicron, actuellement dominant, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse. Il a ensuite mis en garde contre la tentation d’affirmer prématurément que la phase émergente de la pandémie est terminée. «Nous n’en sommes pas encore là», a-t-il déclaré.
«Des lacunes dans la surveillance, les tests, le séquençage et la vaccination continuent à créer les conditions idéales pour l’émergence d’un nouveau variant préoccupant qui pourrait causer une mortalité significative», a-t-il prévenu. Le variant Omicron, qui avait été déclaré source de préoccupation par l’OMS il y a un an, s’est depuis répandu dans le monde, s’avérant bien plus contagieux que son prédécesseur Delta.
Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, plus de 500 sous-variants d’Omicron circulent actuellement, tous très contagieux et présentant des mutations les rendant capables de vaincre plus facilement les barrières immunitaires, bien qu’ils causent des formes moins sévères de la maladie que les variants précédents. Un total de 6,6 millions de décès a été rapporté par les pays à l’OMS, tandis que près de 640 millions de cas confirmés ont été enregistrés.
Mais le bilan réel est bien plus lourd, selon l’OMS.

ASSANGE – Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, qui lutte contre son extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis, a déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), a confirmé vendredi le tribunal européen auprès de Reuters.
Arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres, Julian Assange est actuellement détenu au Royaume-Uni, dans une prison de haute sécurité près de Londres.
Il attend déjà l’examen de son appel, auprès de la Haute Cour de Londres, contre la décision du gouvernement britannique de l’extrader. La première audience est prévue au début de l’année 2023.
Le frère de Julian Assange, Gabriel Shipton, a expliqué à Reuters plus tôt dans la semaine qu’il pensait que les autorités américaines voudraient éviter que l’affaire ne soit portée devant la CEDH. Selon lui, les médias et le public européen sont plus favorables à sa cause que ceux de Grande-Bretagne ou des États-Unis.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a par ailleurs déclaré mercredi qu’il avait personnellement demandé aux responsables américains de mettre fin aux poursuites judiciaires contre le fondateur de WikiLeaks.
Lundi dernier, cinq médias (The New York Times, The Guardian, El Pais, Le Monde et Der Spiegel) ont par ailleurs appelé le gouvernement américain à abandonner les poursuites contre Julian Assange.
CANADA – Trois députés du Parti québécois, indépendantiste, ont été refoulés, jeudi, du Salon bleu, le « Palais Bourbon » du Québec, province du Canada. La cheffe de la sécurité en avait reçu l’ordre de la présidente elle-même. Motif ? Ces élus ne peuvent participer aux activités parlementaires de la nouvelle législature, car ils ont refusé de prêter allégeance au roi Charles III.
Il faut rappeler que le monarque du Royaume-Uni est officiellement le chef de l’État canadien. Dans les faits, le Premier ministre Justin Trudeau a toutes les cartes en main mais, selon le constitutionnaliste Patrick Taillon, interrogé par le journal Le Soleil, les institutions et le parlementarisme du Canada restent « tirés de la tradition britannique qui remonte au profond Moyen Âge et il n’y a jamais eu de rupture ». Un protocole qui agace la province francophone, la perdante de l’histoire coloniale, depuis la fondation du Canada, en 1867.
Car, bien que le serment d’allégeance soit prescrit par la Loi constitutionnelle, des élus québécois ont souvent contourné cette obligation. De façon officielle, comme René Lévesque en 1982, Premier ministre souverainiste qui a ajouté un serment « au peuple du Québec ». Ou de manière plus sournoise : les journaux du Québec fourmillent de cas de députés qui ont sciemment « marmonné » une allégeance inintelligible ou réclamé le huis clos pour se soumettre à un roi ou une reine anglophone.
La semaine prochaine, plusieurs formations politiques ont prévu de déposer un projet de loi pour « abolir le serment au roi ».
SUEDE-TURQUIE – Un membre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), expulsé par la Suède en Turquie où il avait été condamné, a été envoyé en prison ce samedi par un tribunal turc, ont rapporté les médias d’Etat.

Mahmut Tat, arrivé vendredi soir à Istanbul, a été arrêté peu après son arrivée et présenté samedi au tribunal par la police, selon l’agence officielle Anadolu, Mahmut Tat.
L’agence précise qu’il avait été condamné en Turquie à six ans et dix mois de prison pour appartenance au PKK, organisation considérée comme terroriste par Ankara et l’Union européenne (UE).
Il s’était enfui en Suède en 2015 mais sa demande d’asile avait été rejetée.
« Arrêté par la police suédoise et placé dans un centre de détention à Mölndal, il a été renvoyé en Turquie par avion », selon Anadolu.
Le sort de certains ressortissants kurdes de Turquie exilés ou réfugiés en Suède et, dans une moindre mesure, en Finlande, est au cœur des discussions avec Ankara pour l’entrée des deux pays nordiques dans l’Otan.
La Turquie bloque l’élargissement de l’Alliance atlantique depuis mai en réclamant l’extradition de plusieurs d’entre eux, accusés d’être des sympathisants ou des militants de mouvements kurdes classés « terroristes » en Turquie ou proches du mouvement güleniste, suspecté d’avoir orchestré la tentative de coup d’état de 2016.
L’arrivée d’un nouveau gouvernement en Suède a cependant récemment détendu les échanges et, cette semaine, le chef de la diplomatie turque a jugé que les deux pays avaient fait « des pas positifs ».
ESTONIE – L’Estonie a signé un contrat pour l’achat de six systèmes de lance-roquettes américains HIMARS, pour un montant de 200 millions de dollars, a annoncé ce samedi le Centre estonien pour les investissements dans la défense (ECDI).
Le directeur général d’ECDI, Magnus-Valdemar Saar, a conclu cet accord vendredi 2 décembre, avec la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), une agence du ministère de la Défense américain, pour renforcer « la capacité de tir indirect » (c’est-à-dire sur des cibles non visibles par l’opérateur de la batterie) des forces estoniennes, selon un communiqué.
Ce type de lance-roquettes a été offert par les Etats-Unis à l’Ukraine, renforçant efficacement sa capacité de tir face à l’invasion russe lancée le 24 février.
L’Estonie, voisine de la Russie, a augmenté depuis ses dépenses en matière de défense, tout comme ses voisins baltes, la Lituanie et la Lettonie, ainsi que la Pologne.
Le contrat porte sur six systèmes HIMARS, a précisé à l’AFP la cheffe du service de communication d’ECDI, Hanna Heinnurm.
Il s’agit de l’achat d’armes le plus important jamais réalisé par l’Estonie.
Les roquettes commandées par Tallinn sont de types variés, leur portée allant de 70 à 300 km. Elles seront livrées à partir de 2024.
En novembre, la Lituanie a annoncé son intention d’acheter huit HIMARS pour 495 millions de dollars.

PARIS – Exit les plumes et les strass: le mythique cabaret du Lido, rebaptisé Lido2Paris après avoir mis un terme à ses revues, a rouvert jeudi avec la célèbre comédie musicale « Cabaret », qui vient par moments faire comme un clin d’œil à la gloire passée du lieu.
Déficitaire depuis des années, rachetée en décembre 2021 par le géant français de l’hôtellerie Accor au groupe de restauration collective Sodexo, la salle panoramique n’a pas beaucoup changé mais elle fermera en février pour des travaux de rénovation de plusieurs mois.
En attendant, elle espère attirer un nouveau public avec une production de « Cabaret », créée à Broadway en 1966 avant d’inspirer le célèbre film avec Liza Minnelli, et donnée pour la première fois dans sa langue originale à Paris, en anglais.
L’intrigue est située à Berlin dans les années 30, en pleine montée du nazisme, et suit un jeune écrivain américain qui tombe amoureux d’une meneuse de revue au Kit Kat Klub.
Du « théâtre musical » politique –des chansons qui se terminent par le salut nazi, un personnage juif malmené, des chemises brunes qui dansent, des images de dictateurs et autocrates qui défilent sur un écran géant– mais dont les tableaux dansés et chantés au Kit Kat Klub ne sont pas sans rappeler l’univers de l’ancien Lido.
« La page numéro deux (du Lido) s’ouvre », a affirmé à l’AFP Jean-Luc Choplin, nouveau président et directeur artistique.
Cet ancien directeur du Théâtre du Châtelet, où il a été l’artisan du renouveau de la comédie musicale, a assuré vouloir en faire « à nouveau un lieu de spectacle pour les Parisiens ».
« Les Parisiens ne venaient plus au Lido donc il s’agissait de se réconcilier avec ce public parisien et français », a-t-il ajouté, en référence au fait que l’ancien cabaret, avec ses « Bluebell girls », des danseuses vêtues de plumes, attirait surtout des touristes.
Pour lui, le choix de « Cabaret » s’imposait: « il fallait une œuvre forte. (…) C’est Berlin des années 30, une ville aux 300 cabarets, la capitale culturelle de l’Europe qui va s’écrouler sous la montée du nazisme… Ca interroge sur notre époque ».
FRANCE ARMES – Plus de 150.000 armes, dont 140.000 à feu, ont été abandonnées à l’Etat français dans le cadre d’une campagne organisée par le ministère de l’Intérieur pour lutter notamment contre les violences et accidents domestiques.
Au total, 50.000 armes, jusqu’ici non répertoriées dans les fichiers de l’Etat, ont été également déclarées, portant à « près de 200.000 » le nombre d’armes sorties de la clandestinité entre le 25 novembre et le 2 décembre, a indiqué dans un communiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Près de 4 millions de munitions et projectiles ont également été collectés dans le cadre de cette opération qui visait, notamment, à « prévenir les violences intra-familiales, les accidents domestiques et les vols d’armes ».
La garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale et la proximité des points d’accueil – plus de 300 sites – expliquent ce succès, selon l’Intérieur.
Au premier trimestre 2023, une simplification de la procédure d’abandon d’armes à l’État sera expérimentée dans cinq départements, annonce l’Intérieur.
L’opération se poursuit à Paris et dans sa région jusqu’à mardi.
L’abandon des armes non déclarées reste possible toute l’année et leur enregistrement dans le système d’information sur les armes (SIA) est obligatoire, rappelle le ministère.