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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 4 mois
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Dans le monde, ces dernières heures…
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ALGERIE – Le conseil national du RCD, réuni les 2 et 3 décembre, a fait un constat sans concession de la situation politique en Algérie, pointant l’ « autoritarisme débridé » et « les fuites en avant » du pouvoir « érigées en mode de gouvernance », indique le parti dans un communiqué rendu public ce mardi 6 décembre.

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Le RCD dénonce une « course à ranimer un régime politique sans prise sur les réalités », « un processus de privatisation des institutions » et une instrumentation « sans limites » de l’appareil judiciaire, sécuritaire et « de propagande ».

Un plan de restructuration du RCD a par ailleurs été présenté « partant d’une campagne d’adhésions et de ré adhésions qui démarre à compter du samedi 3 décembre ».

Les membres du conseil national du RCD ont également souligné l’urgence du renouvellement des structures de base pour permettre au parti de « se redéployer en vue des luttes et des échéances à venir ».

MAROC – La demande de remise en liberté de l’ancien ministre Mohamed Ziane, âgé de 79 ans, emprisonné à la suite d’une plainte des autorités, a été rejetée par un tribunal de Rabat, a indiqué mardi son fils qui est aussi son avocat.

« Nous avons appris mardi auprès du greffe du tribunal que la demande de remise en liberté a été refusée », a déclaré à l’AFP Me Ali Reda Ziane.

« Mais nous continuons à affirmer que la procédure de convocation à comparaître devant le tribunal n’a pas été respectée, ce qui entraîne la nullité de la décision de son incarcération », a estimé l’avocat.

Ex-bâtonnier de Rabat, Mohamed Ziane a été arrêté et incarcéré le 21 novembre après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme.

Affirmant avoir été jugé « à cause de ses opinions », il s’est pourvu en Cassation.

Avocat célèbre au Maroc, Mohamed Ziane a notamment défendu Taoufik Bouachrine, un patron de presse d’opposition emprisonné depuis 2018 après avoir écopé de quinze ans de prison pour des « agressions sexuelles » contre huit femmes, des accusations qu’il a toujours niées en dénonçant « un procès politique ».

M. Ziane a également pris position en faveur du +Hirak+ du Rif », puissant mouvement social qui a agité cette région montagneuse berbère du nord du Maroc en 2016-2017.

MAURITANIE – Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a supervisé le lancement d’un système spécial de sécurité et de surveillance dans la capitale, Nouakchott.

Selon l’agence de presse officielle mauritanienne, le système élèvera le niveau de protection à travers une infrastructure de surveillance en temps réel et de communication intégrée en déployant des caméras dans les zones chaudes.

Dans un discours prononcé mardi soir à cet effet, le ministre de l’Intérieur Mohamed Ould Mohamed El Amine a déclaré que la sécurisation des zones urbaines était devenue plus difficile et complexe en raison de l’accélération de la croissance et de la propagation de la criminalité, soulignant l’importance de ce système dans le maintien de la sécurité à Nouakchott.

Financé par la Chine à hauteur de 20 millions de dollars, le projet permettra une intervention immédiate et efficace grâce à un système de communication entre les différents départements de police et services de sécurité, selon l’agence.

Il permettra également de traiter les données qui menacent l’ordre public et de prendre en charge les urgences sécuritaires par la communication et l’intervention policière urgente, notamment dans les zones complexes telles que les grands marchés, les banques, les grands carrefours routiers et les entrées et sorties des points principaux.

Le système comprend des équipements de surveillance des zones sensibles, un système de communication de quatrième génération avec 1 500 stations mobiles, 5 voitures et 316 caméras de vidéosurveillance, outre une possibilité d’extension à 1 000 points de surveillance.

Selon les estimations du gouvernement, la population de Nouakchott compte un million d’habitants, ce qui équivaut à un quart de la population du pays.

IRAK – Un tribunal irakien a condamné à trois ans de prison un jeune militant accusé d’avoir insulté les puissants paramilitaires pro-Iran du Hachd al-Chaabi, l’ONG Human Rights Watch déplorant une instrumentalisation de la justice pour réprimer toute dissidence «pacifique». L’AFP a consulté ce mercredi 7 décembre une copie du verdict rendu lundi 5 décembre par un tribunal de Bagdad contre Haidar al-Zaidi. Le militant de 20 ans, détenu, peut encore faire appel de sa condamnation.

Il était jugé pour un tweet, qui a été effacé de son compte, dans lequel il attaquait Abou Mehdi al-Mouhandis, ancien numéro deux du Hachd al-Chaabi, tué en janvier 2020 avec le général iranien Qassem Souleimani par un drone armé américain sur la route de l’aéroport de Bagdad. Des captures d’écran de ce tweet ont été partagées par des comptes proches du Hachd.

Niant être à l’origine du tweet incriminé, le jeune homme et son père assurent que son compte Twitter a été piraté, a indiqué HRW ce mardi soir dans un communiqué. «Peu importe qui a posté le message, le système judiciaire irakien ne devrait pas être utilisé comme un outil de répression contre les critiques pacifiques des autorités ou d’acteurs armés», déplore HRW.

IRAK – L’armée irakienne a tué huit membres présumés du groupe djihadiste État islamique lors d’un bombardement dans les montagnes de Hamrin, dans le nord de l’Irak, mardi, ont confirmé des sources de sécurité.

Les sources ont déclaré à la chaîne de télévision irakienne Al Sumaria que la frappe aérienne avait été effectuée après « de nombreux jours de surveillance par les services de renseignement militaires » pour localiser les cibles du groupe djihadiste dans la zone.

Ils ont également souligné que les agents des forces antiterroristes ont lancé une opération terrestre pour accéder au site et inspecter la zone, ainsi que pour récupérer les corps des suspects.

Au moins deux membres des Forces de mobilisation populaire (PMF), une coalition de milices chiites pro-gouvernementales soutenues par l’Iran, ont été tués lors d’une opération dans la province de Babil mardi, comme le rapporte la chaîne de télévision kurde Rudaw. Au cours de l’opération, l’un des suspects a déclenché les explosifs qu’il portait sur lui.

L’État islamique a intensifié ses opérations et ses attaques contre les forces de sécurité et les civils ces derniers mois. 

IRAN – La justice iranienne a inculpé neuf personnes de «corruption sur terre» pour l’assassinat d’un physicien nucléaire de premier plan, a annoncé mardi 6 décembre Massoud Setayeshi, le porte-parole du pouvoir judiciaire.

Elles sont accusées de «corruption sur terre» et de «coopération avec Israël», des crimes passibles de la peine de mort, pour l’assassinat en novembre 2020 de Mohsen Fakhrizadeh, a-t-il précisé.

«D’autres accusations ont été portées contre six autres prévenus», a-t-il ajouté sans préciser lesquelles. Mohsen Fakhrizadeh, qui avait fait l’objet de sanctions américaines pour son rôle dans le programme nucléaire iranien, a été tué près de Téhéran dans une attaque perpétrée contre son convoi.

 En 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait présenté Fakhrizadeh comme le directeur d’un programme nucléaire militaire secret dont l’Iran a toujours nié l’existence.

Ce mercredi, L’ex-président réformateur iranien Mohammad Khatami a salué le «beau message» des manifestants et estimé que «la liberté et la sécurité» n’étaient pas «contradictoires». À propos du slogan phare du mouvement «Femme, vie, liberté», il a salué «un beau message qui montre une progression vers un avenir meilleur».
De son côté, le président Ebrahim Raïssi a remercié les étudiants pour avoir empêché que des « émeutes » se propagent aux universités, lors d’une visite dans une université de Téhéran. 

LIBAN – Les forces de sécurité libanaises ont arrêté 185 personnes soupçonnées de « collaboration » avec Israël depuis le début de l’effondrement économique du Liban en 2019, alors que les deux pays voisins sont toujours en état de guerre, ont indiqué ce mercredi à l’AFP deux responsables sécuritaires. Il s’agit d’un record par rapport aux années qui ont précédé la crise économique, quand quatre ou cinq personnes par an étaient arrêtées pour espionnage au profit d’Israël, principalement des militaires ou des employés du secteur des télécommunications.

ISRAËL – Deux adolescents palestiniens de Jérusalem-Est, arrêtés la semaine dernière après avoir publié une vidéo les montrant en train de contraindre un juif ultraorthodoxe à leur embrasser les mains et les pieds, ont été libérés et placés en résidence surveillée mardi, a annoncé la police.

La vidéo, prise dans la vieille ville de Jérusalem et publiée sur TikTok le 2 décembre, montrait les deux adolescents en train d’intimider l’homme religieux vêtu de façon traditionnelle, lui faisant embrasser la main de l’un d’eux, puis s’agenouiller pour embrasser le pied de L’autre. La vidéo a déclenché des réactions de colère, conduisant à l’arrestation des Palestiniens. 

La police a déclaré dans un communiqué que le parquet avait décidé de libérer les deux jeunes, âgés de 14 et 16 ans, et de les placer en résidence surveillée tout en poursuivant son enquête. « La décision d’envoyer les suspects en résidence surveillée ne résulte en rien de l’établissement de leur innocence ou d’un quelconque résultat d’enquête », a précisé la police dans un communiqué, qualifiant l’incident de « grave ». La vidéo a été supprimée par TikTok, mais des versions de celle-ci ont été republiées avec différentes musiques de fond souvent appelées « hymnes des révolutions », qui prônent la cause palestinienne et incitent à la violence.

PALESTINE – Le procureur de la Cour pénale internationale de La Haye a déclaré lundi qu’il envisageait de « visiter la Palestine » l’année prochaine. Karim Khan s’exprimait lors de la 21e session de l’Assemblée des États membres de la Cour, ajoutant qu’il avait également l’intention de se rendre en Afghanistan et en République démocratique du Congo, selon des militants des droits de l’homme qui étaient présents à la session.

Karim Khan devrait atterrir à Tel Aviv, vraisemblablement dans le cadre d’enquêtes menées par la Cour, notamment sur de possibles crimes de guerre israéliens et palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie pendant et après la guerre de l’été 2014. Le radiodiffuseur public israélien Kan a déclaré que la CPI avait confirmé qu' »une visite en Palestine est l’un des objectifs du procureur pour l’année prochaine. »

L’année dernière, Fatou Bensouda, prédécesseur de Khan, avait annoncé l’ouverture d’une enquête qui « couvrirait les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis depuis le 13 juin 2014.

ETHIOPIE – Les services d’électricité ont été rétablis à Mekele, la capitale de la région du Tigré, au nord de l’Éthiopie, pour la première fois depuis plus d’un an, a déclaré mardi l’organisme public Fana Broadcast.

Fana a cité le porte-parole de l’entreprise publique Ethiopian Electric Power (EEP), Moges Mekonen, qui a déclaré que le courant avait été rétabli après la maintenance d’une ligne à haute tension de 230 kV.

L’approvisionnement en électricité a été perturbé après que la guerre a éclaté au Tigré en novembre 2020, opposant les forces régionales aux troupes fédérales et à leurs alliés de la région voisine d’Amhara et de l’Érythrée.

Les combats ont fait des milliers de morts, déplacé des millions de personnes et laissé des centaines de milliers de personnes face à la famine.

L’accès et les communications à une partie du nord de l’Éthiopie, dont le Tigré, sont limités ou interdits et il est impossible de vérifier de manière indépendante la situation sur le terrain.

KENYA – Le Kenya prévoit d’emprunter 750 millions $ auprès de la Banque mondiale pour soutenir son budget national. L’annonce a été faite ce mardi 06 décembre, par Njuguna Ndung’u, le ministre des Finances.

Les fonds visent à couvrir les besoins de financement de l’Etat pour le compte de l’exercice financier 2022-2023 actuellement en cours. L’annonce fait suite à une déclaration du ministre en novembre dernier, qui avait indiqué que les autorités étaient en discussion avec la Banque pour obtenir de nouveaux financements.

« Le paquet proposé en discussion avec la Banque mondiale vise à promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive », a indiqué le ministre, cité par Reuters.

Elu en septembre sur la promesse de faire baisser la dette du pays, le président William Ruto veut trouver les financements les moins coûteux possible pour soutenir ses projets de développement. Son prédécesseur n’avait pas hésité à contracter des prêts auprès d’investisseurs privés et à lever des financements sur le marché de la dette pour financer ses projets d’infrastructures. Une méthode qui a suscité des critiques de l’opposition et des inquiétudes quant à un surendettement du pays.

Pour atteindre ses objectifs, M. Ruto veut compter davantage sur les prêts concessionnels accordés par les bailleurs de fonds multilatéraux tels que la Banque mondiale. Ceux-ci sont généralement assortis de délais de remboursement plus longs et de taux d’intérêt plus faibles.

RDC – Le mouvement rebelle M23, présent dans le nord-est de la République démocratique du Congo, est prêt à « entamer le processus de désengagement et de retrait ». L’information a été rendue publique mardi 6 décembre via une publication sur le compte Twitter du mouvement.

La note d’information précise, toutefois, que le M23 souhaiterait avoir « un dialogue direct avec le gouvernement de la RDC afin de trouver une solution durable aux causes profondes du conflit » qui sévit dans l’est du pays.

Présents dans le pays depuis plus d’une dizaine d’années, les rebelles du M23 sont accusés de plusieurs crimes et bénéficieraient d’un soutien du Rwanda voisin, selon les autorités congolaises. Accusations également confirmées en août dernier par les Nations unies, qui ont révélé dans un rapport que Kigali avait « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».

Cette décision du groupe rebelle fait suite au mini-sommet tenu le 23 novembre dernier à Luanda sur la paix et la sécurité dans la région est de la RDC. Un accord de cessez-le-feu avait été décidé mais le M23 ne l’avait pas reconnu.

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu Hassan, a annulé les célébrations du Jour de l’Indépendance prévues pour vendredi et a ordonné que le budget soit plutôt utilisé pour construire des dortoirs pour les enfants ayant des besoins spéciaux.

La 61e édition de la fête de l’indépendance devait coûter 445 000 dollars, somme qui sera utilisée pour construire huit dortoirs dans des écoles primaires du pays.

Habituellement, les célébrations du jour de l’indépendance sont marquées par le faste et les banquets d’État. Ce n’est toutefois pas la première fois que la Tanzanie annule les célébrations.

En 2015, le président de l’époque, John Magufuli, a annulé les célébrations et a redirige les fonds vers la construction d’une route dans la capitale commerciale, Dar es Salaam.

En 2020, il a fait de même et a ordonné que le budget soit utilisé pour acheter des installations médicales.

Samia Suluhu Hassan est la première femme chef d’État de Tanzanie. Actuellement, seules la Tanzanie et l’Éthiopie ont des femmes chefs d’État, bien que le rôle en Éthiopie soit cérémoniel.

Samia Suluhu Hassan a déjà défrayé la chronique en ordonnant à des policiers au gros ventre de perdre du poids pour être plus efficaces au travail.

Elle a également renversé la position de son prédécesseur sur les contraceptifs en exhortant les Tanzaniens à adopter le planning familial. Magufuli décourageait l’utilisation des contraceptifs.

MOZAMBIQUE – Deux anciens chefs du renseignement et le fils d’un ex-président au Mozambique ont été condamnés mercredi 7 décembre à douze ans de prison ferme dans le gigantesque scandale de corruption dit de la «dette cachée» .

L’ancien chef des services de renseignement et de la sécurité de l’État, Gregorio Leao, l’ex-patron du renseignement économique, Antonio do Rosario, ont été condamnés par un tribunal spécial dans la capitale Maputo. Ndambi Guebuza, le fils aîné de l’ancien président Armando Guebuza a lui aussi été condamné à douze ans de prison ferme par un tribunal spécial.

Ces condamnations interviennent dans le cadre du gigantesque scandale de corruption dit de la «dette cachée». Les condamnés ont réalisé des prêts secrets de deux milliards de dollars garantis par l’Etat accordés par des banques étrangères à des entreprises publiques mozambicaines, officiellement pour des contrats d’équipements de pêche et de surveillance maritime , qui avaient plongé le pays dans une grave crise financière.

MADAGASCAR – les bacs et bennes à ordures débordent dans de nombreux quartiers de la capitale. Alors que près de 1 000 tonnes de déchets sont générées chaque jour à Antananarivo, la Société municipale d’assainissement (SMA) ne parvient à en collecter que 550 tonnes. La situation devient critique aux alentours des marchés où les déchets végétaux sont encore plus nombreux en cette saison du litchi et des mangues.

Des camions, la société d’assainissement d’Antananarivo chargée de la collecte des ordures n’en possèdent que 20 alors qu’il en faudrait au moins 30, indique son directeur général, le colonel Jaona Ravoavy Andrianaivo. Une situation qui suscite aussi la colère des habitants du quartier, raconte Nehemia, un chasse-mouches dans la main : « On vit avec les ordures toute la journée. Dès le matin, l’odeur nous donne la nausée. On nous demande de respecter les mesures sanitaires, mais eux, ils ne ramassent pas les ordures qui peuvent provoquer des maladies. Regardez, elles bloquent même la circulation et ça crée des embouteillages. »

La SMA compte travailler avec les marchands qui possèdent des charrettes aux alentours des marchés pour acheminer les ordures jusqu’à un site approprié.

AFRIQUE DU SUD – Il avait été poignardé en prison dans la foulée de l’annonce controversée de sa libération conditionnelle: l’assassin du militant anti-apartheid Chris Hani a été remis en liberté mercredi, a annoncé le gouvernement. « Janusz Walus a été placé en liberté conditionnelle mercredi 7 décembre », ont déclaré les services pénitentiaires dans un communiqué.

Fin novembre, la plus haute juridiction du pays a accordé une libération anticipée à Janusz Walus, 69 ans, après une trentaine d’années derrière les barreaux. Condamné à mort puis à la prison à vie, cet immigré polonais lié à l’extrême droite blanche afrikaner devait sortir de prison dans les dix jours.

« Walus n’est sorti de l’hôpital qu’aujourd’hui car il était sous traitement après avoir été poignardé », ont expliqué les services pénitentiaires, ajoutant qu’il ne fait aucun doute que le condamné est « une figure polarisante » dans le pays.

Il avait été poignardé le 29 novembre dans la prison de Pretoria où il purgeait sa peine, a priori par un autre détenu.

L’annonce de sa remise en liberté avait réveillé des souvenirs douloureux en Afrique du Sud. Une manifestation à Pretoria, à l’appel du parti communiste (SACP) et de l’ANC (parti au pouvoir), a rassemblé plusieurs centaines de personnes la semaine dernière.

Haut responsable de la branche armée de l’ANC, Chris Hani, 50 ans, avait été tué le 10 avril 1993.

AFRIQUE DU SUD – Trente ans après la fin de l’apartheid, une nouvelle affaire de racisme agite l’Afrique du Sud. Le gouvernement a dénoncé mardi 6 décembre le comportement d’un bar de la ville du Cap, le Hank’s Olde Irish Pub, qui aurait refusé l’entrée à un jeune homme noir de 25 ans, Thabiso Danca, sous prétexte qu’il n’était pas accompagné de clients blancs. Le gouvernement a appelé la police à enquêter « rapidement » sur cet « incident raciste effroyable ».

« C’est scandaleux que des penchants datant de l’apartheid se manifestent ainsi dans toute leur laideur », commente dans un communiqué sa porte-parole, Phumla Williams. Une vidéo montrant un des amis du jeune homme, Christopher Logan, qui est blanc et qui s’est rendu dans le bar le week-end dernier pour exiger une explication auprès des gérants, est devenu virale. Il y raconte que son copain Thabiso a rejoint le bar peu après son groupe d’amis et qu’il a été empêché d’entrer par un videur lui affirmant que les clients noirs étaient seulement les bienvenus s’ils étaient en compagnie de Blancs.

« Vous n’avez pas le droit d’exercer de discrimination dans ce pays, c’est un délit ! » entend-on dire le jeune homme, visiblement fou de rage et exaspéré, dans cette vidéo.

Contacté par l’AFP, le bar n’a pas souhaité commenter. Le pub était fermé mardi, selon l’AFP qui s’est rendu sur place. Un mot imprimé sur la porte décrit les accusations comme étant « infondées et pas prouvées », précisant que les propriétaires et le personnel ont reçu des menaces et été agressés par « le protagoniste » de la vidéo. « Nous n’avons jamais donné comme consigne à notre personnel d’exercer une quelconque discrimination », ajoute cette note.

INSOLITE – C’est une visite peu amicale qu’a reçue une retraitée, âgée de 77 ans, le 4 janvier 2022, à Montbello, près de Denver (Colorado, États-Unis). Comme le rapporte BFM TV , reprenant un communiqué de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), cette septuagénaire a porté plainte contre les forces de l’ordre.

Elle accuse le SWAT (une unité spéciale d’intervention de la police) d’avoir débarqué chez elle en pleine nuit, de l’avoir immobilisée dans un camion et d’avoir fouillé sa maison. Dans la précipitation, la porte de son garage a été défoncée à coups de bélier et une poupée offerte par ses enfants a été brisée. La septuagénaire a déposé plainte contre les autorités le 30 novembre dernier, indique NBC News sur la base d’un communiqué de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU).

À l’origine, le SWAT était à la recherche de six armes potentiellement volées, dont un fusil d’assaut, ainsi que deux drones, 4.000 dollars en liquide et un « vieil iPhone 11 ». L’homme qui avait déclaré ce vol, un conducteur de poids lourd dans lequel se trouvaient les armes, avait alors utilisé l’application « FindMy » pour tenter de retrouver le téléphone. Par deux fois, elle aurait donné comme localisation la maison de la septuagénaire.

Sur la base de ces informations, un enquêteur aurait alors décidé de lancer une intervention dès le lendemain au domicile. Cette décision est aujourd’hui pointée du doigt par les avocats de l’habitante du Colorado.

La plainte dénonce ainsi le manque de recul des policiers qui n’auraient pas pris le temps de recouper les indices. Au sujet de « FindMy », il est par ailleurs écrit que « cette application n’est pas conçue comme un outil d’application de la loi » et que la localisation du logiciel incluait au total six propriétés de quatre pâtés de maison différents.

Le document de plainte ajoute enfin que cette intervention d’une durée de plusieurs heures a causé « un préjudice irréparable, y compris, mais sans s’y limiter, des dommages matériels non remboursés et une détresse émotionnelle grave ». Traumatisée, la victime serait notamment partie vivre pendant plusieurs mois chez son fils après l’assaut. En réponse, la police de Denver a défendu l’intervention en mettant en avant le danger induit par ce vol potentiel.

INDONESIE – L’artificier des attentats qui avaient fait plus de 200 morts à Bali en 2002 a été mis en liberté conditionnelle mercredi, a annoncé le porte-parole du ministère de la Justice et des droits humains, Rika Aprianti, quelques mois après une réduction de sa peine de 20 ans d’emprisonnement.

Umar Patek était membre d’un groupe affilié à Al-Quaïda qui avait fait exploser des bombes dans un bar et une boîte de nuit de Bali en 2002, faisant 202 morts dont 88 Australiens.

« Depuis aujourd’hui, Patek a vu changer son statut et se trouve désormais sous la responsabilité du pénitentier de Surabaya », a indiqué Rika Aprianti à l’AFP.

Umar Patek a été identifié comme l’artificier qui avait confectionné les bombes.

La décision des autorités indonésiennes risque de provoquer une réaction de l’Australie, qui parmi les 21 pays concernés a perdu le plus de ressortissants dans ces attentats.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese avait déclaré en août que la remise en liberté d’Umar Patek ne ferait qu’aggraver a détresse et le traumatisme des familles touchées.

L’attaque dans deux établissements touristiques a été attribuée à l’organisation islamiste indonésienne Jemaah Islamiyah (JI), liée à Al-Qaïda. Un autre engin explosif avait aussi été déclenché devant le consulat américain de Bali mais n’avait pas fait de victimes.

L’Indonésie, plus grand pays musulman au monde, est aux prises avec des mouvements extrémistes qui ont mené plusieurs attaques depuis les attentats de Bali.

UE – La Commission européenne a proposé ce mercredi que chaque pays de l’UE soit obligé de reconnaître les droits de filiation déjà accordés dans un autre Etat membre, un projet qui renforcerait la protection des enfants des familles homoparentales.

La proposition de l’exécutif européen, qui sera discutée par les eurodéputés et les Etats membres, vise notamment à créer « un certificat européen de filiation » au modèle harmonisé, dont l’ensemble des Vingt-Sept seraient tenus d’accepter la validité.

Les enfants ou leurs parents « pourraient demander ce certificat à l’État membre qui a établi la filiation et l’utiliser pour prouver leur relation dans tous les autres États membres », et « la filiation établie dans un État membre devrait être reconnue dans tous les autres sans procédure spéciale », indique Bruxelles.

L’idée est de « protéger les droits fondamentaux des enfants » et d’apporter une sécurité juridique à « tous les types de familles lorsqu’elles se déplacent au sein de l’UE d’un État membre à l’autre pour y voyager ou y résider » , souligne la Commission dans un communiqué.

Au-delà de la libre-circulation, le texte proposé permettrait aux enfants, où qu’ils se trouvent dans l’UE, « de bénéficier des droits qui découlent de la filiation dans des domaines tels que les successions, les obligations alimentaires, le droit de garde ou le droit des parents d’agir comme représentants légaux pour les questions scolaires ou médicales », précise Bruxelles.

L’adoption du texte nécessitera cependant l’unanimité des Etats membres, une gageure alors que plusieurs d’entre eux –Hongrie et Pologne en tête– se montrent extrêmement réticents sur les droits des LGBT+.

NEPAL – La coalition au pouvoir au Népal a perdu sa majorité au Parlement, selon les résultats définitifs des élections législatives publiés ce mercredi, les électeurs ayant sanctionné l’élite politique vieillissante de la république himalayenne.

Le Congrès népalais du Premier ministre sortant Sher Bahadur Deuba, 76 ans, émerge en tant que parti le plus important, mais sa coalition au pouvoir, composée de cinq partis, n’a remporté que 136 des 275 sièges du Parlement aux législatives du 20 novembre, selon la Commission électorale.

« Notre parti émerge comme la plus grande formation. Pourtant, ce résultat n’est pas conforme à nos attentes. Nous nous attendions à plus », a admis auprès de l’AFP Prakash Sharan Mahat, un porte-parole du Congrès népalais de M. Deuba.

La défiance du public s’est intensifiée à l’égard des vieux politiciens accusés d’immobilisme face à une économie en plein marasme, une industrie touristique dévastée depuis la pandémie de coronavirus, et la hausse de l’inflation.

Le Congrès va devoir obtenir le soutien de certains des 34 candidats indépendants et de petits partis qui font leur entrée à l’assemblée pour la première fois.

Parmi eux, l’ex-animateur vedette de la télévision népalaise Rabi Lamichhane, 48 ans, qui fait campagne depuis longtemps contre la corruption des fonctionnaires népalais, jouera un rôle clé dans les négociations.

Le Parti national indépendant (PNI), que M. Lamichhane a fondé cinq mois auparavant, participait pour la première fois à une élection, et a cependant remporté 20 sièges, devenant ainsi la quatrième plus importante formation de l’assemblée.

De nombreux électeurs ont soutenu les nouveaux venus dans l’arène politique, qui affirment pouvoir répondre au mécontentement de la population au regard des résultats des politiciens aux commandes de ce pays d’environ 29 millions d’habitants.

Mais comme il est probable que M. Deuba retourne à son poste de Premier ministre, certains doutent que le vote de sanction n’apporte de véritable changement.

AFGHANISTAN – Un Afghan condamné pour meurtre a été exécuté en public ce mercredi, ont annoncé les talibans, une première depuis le retour au pouvoir des islamistes en août 2021.

« La cour suprême a reçu l’ordre d’exécuter cet ordre de qisas -œil pour œil- lors d’un rassemblement public d’habitants », a déclaré dans un communiqué le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, faisant référence à la loi du talion figurant dans la loi islamique.

Le mois dernier, le chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, a ordonné aux juges d’appliquer tous les aspects de la loi islamique, notamment les exécutions publiques, les lapidations et les flagellations, ainsi que l’amputation de membres pour les voleurs.

Les talibans ont procédé à plusieurs flagellations publiques depuis leur accession au pouvoir, mais l’exécution de mercredi, à Farah (ouest), capitale de la province du même nom, est la première qu’ils ont reconnue.

Le communiqué désigne le condamné comme Tajmir, fils de Ghulam Sarwar, et indique qu’il réside dans le district d’Anjil, dans la province d’Hérat, dans l’ouest également.

ALLEMAGNE – « Aucune ingérence russe »: le Kremlin a nié ce mercredi tout lien avec les membres d’un groupuscule d’extrême droite et complotiste interpellés en Allemagne et accusé d’avoir voulu attaquer les institutions du pays.

« C’est un problème interne à la République fédérale d’Allemagne, ils constatent eux-mêmes qu’aucune ingérence de la Russie ne peut être évoquée ici », a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La Parquet allemand a annoncé ce mercredi l’interpellation de 25 personnes soupçonnées d’être membres d’un groupuscule qui projetait des attentats contre des institutions démocratiques, notamment contre le Parlement.

Selon le Parquet, l’un des animateurs de cette cellule avait pris contact avec « des représentants de la Fédération de Russie en Allemagne ». Mais, selon les investigations menées jusqu’à présent par Berlin, rien n’indique que ces interlocuteurs russes aient réagi positivement à la demande.

Plus tôt mercredi, l’ambassade de Russie à Berlin avait souligné n’avoir aucun lien avec des organisations « terroristes » ou « illégales » en Allemagne, quelques heures après l’annonce du démantèlement de ce groupuscule complotiste.

« Les établissements diplomatiques et consulaires russes en Allemagne n’entretiennent aucun contact avec les représentants de groupes terroristes ou de toute autre formation illégale », a indiqué l’ambassade, citée par les agences de presse d’Etat Ria Novosti et Tass.

ESPAGNE – Plus de 150 personnes ont été légèrement blessées mercredi matin dans la banlieue de Barcelone (nord-est de l’Espagne) lorsqu’un train se dirigeant vers cette ville a percuté l’arrière d’un autre train, ont indiqué les services d’urgence et la compagnie ferroviaire espagnole.

Une porte-parole des services d’urgences médicales (SEM) a annoncé que 150 passagers, des gens qui se rendaient à leur travail, avaient été « légèrement blessés », et cinq autres « modérément ».

« Une collision s’est produite entre deux trains à 07H50 à la station de Montcada i Reixac-Manresa, sur la ligne en direction de Barcelone », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Renfe, la compagnie ferroviaire espagnole, précisant qu’un train se dirigeant vers Barcelone avait « heurté l’arrière d’un autre » train à l’arrêt.

Une enquête a été ouverte par la Renfe pour déterminer les causes de l’accident, qui a eu lieu à environ 10 km au nord de la grande métropole catalane. La ministre des Transports, Raquel Sánchez, qui s’est immédiatement rendue sur place, a demandé à « ne pas faire d’hypothèse » à ce sujet.

Dans des déclarations à la presse, un responsable des services d’urgence, Joan Carles Gómez, a précisé qu’aucun passager n’avait été sérieusement blessé. « Il s’agit de contusions, quelques traumatismes faciaux, mais sans gravité », a-t-il dit.

ESPAGNE – L’ex-roi d’Espagne Juan Carlos a remporté mardi 6 décembre une manche face à son ancienne maîtresse qui l’accuse de harcèlement : la justice britannique lui a accordé l’immunité jusqu’à son abdication, en 2014, sans mettre fin à la procédure. Car la plupart des faits reprochés se sont déroulés après cette date et sont susceptibles désormais d’être débattus dans un procès embarrassant pour l’ex-monarque en exil âgé de 84 ans.

Corinna zu Sayn-Wittgenstein-Sayn a été la maîtresse de Juan Carlos entre 2004 et 2009. Elle affirme qu’après leur rupture, à partir de 2012, elle a été espionnée et harcelée pendant huit ans sur ordre de l’ancien monarque. Cette femme d’affaires danoise de 57 ans mais aussi ses enfants auraient subi des menaces. Sa maison aurait été visitée. Il aurait exigé qu’elle lui rende des cadeaux, tels que des œuvres d’art, des bijoux ainsi que de l’argent pour un montant de 65 millions d’euros.

Elle a porté plainte pour harcèlement en octobre 2020 à Londres, où elle vit. Elle réclame une indemnisation pour préjudice psychologique et perte de revenus due à l’anxiété, ainsi qu’une ordonnance d’éloignement. Mais l’ex-roi, qui vit en exil depuis 2020 aux Émirats arabes unis et dément fermement les accusations, avait engagé une procédure judiciaire pour obtenir l’immunité.

CHINE – La Chine a annoncé ce mercredi un allègement général des règles sanitaires contre le Covid, abandonnant son approche stricte face au virus après des manifestations historiques de colère à travers le pays.

Selon les nouvelles consignes dévoilées par la Commission nationale de santé (NHC) – qui a valeur de ministère -, « les personnes infectées asymptomatiques et les cas légers qui peuvent être isolés à domicile le seront de manière générale ».

C’est un changement radical par rapport à la norme en vigueur depuis presque trois ans, qui exigeait que tout cas positif soit emmené dans un centre de quarantaine.

Par ailleurs, le pays va « réduire davantage la portée des tests à l’acide nucléique et en réduire la fréquence », alors qu’il demandait jusque-là aux habitants de se tester plusieurs fois par semaine pour pouvoir accéder à tout lieu public.

Autre nouveauté annoncée mercredi: il sera désormais possible de voyager d’une province chinoise à l’autre sans avoir à présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures, et aucun test ne sera non plus exigé à l’arrivée.

L’annonce intervient quelques heures après la publication officielle de nouveaux chiffres inquiétants pour la deuxième économie mondiale: en novembre, la Chine a vu ses exportations et importations s’effondrer, sous l’effet conjugué de sa politique zéro Covid et d’une demande atone.

META – Le régulateur européen des données personnelles a adopté mardi trois décisions contraignantes qui pourraient mener à des amendes d’ampleur contre le groupe Meta, accusé par une association de défense de la vie privée de contourner la réglementation.

Ces décisions, qui « abordent des questions juridiques importantes », n’ont pas été dévoilées, selon un communiqué du comité européen de la protection des données (CEPD).

Mais d’après le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier, cette décision remet en cause la base légale sur laquelle Meta se fonde pour monétiser via la publicité ses plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp, et demande une sanction financière substantielle.

Dès lors que les décisions auront été notifiées à l’autorité irlandaise de protection des données (DPC), chargée de contrôler le groupe américain en Europe, celle-ci aura un mois pour présenter un nouveau projet de sanctions.

Pour Meta, les décisions adoptées mardi ne sont « pas la décision finale et il est trop tôt pour spéculer », a déclaré mardi un porte-parole à l’AFP.

ETATS-UNIS – La victoire de Raphael Warnock, réélu ce mardi sénateur de Géorgie, donne la majorité aux démocrates au Sénat. Le parti de Joe Biden gagne un siège par rapport à la répartition actuelle de la chambre haute, depuis deux ans également divisée entre 50 sénateurs démocrates et 50 républicains. Seule la voix de la vice-présidente Kamala Harris assurait la domination des démocrates.

Le pasteur Warnock a remporté un scrutin très serré face à son adversaire républicain, l’ancien champion de football américain, Herschel Walker. Lors de l’élection du 8 novembre dernier, Warnock avait déjà devancé Walker de 37.000 voix sur près de 4 millions de suffrages exprimés, mais il n’avait pas atteint le seuil de 50 % nécessaire pour éviter un second tour.

 Walker n’a pas suivi l’exemple de son mentor Trump, et a reconnu sa défaite mardi soir dès que les projections ont donné la victoire à Warnock. «Les chiffres semblent ne pas s’additionner», a déclaré l’ancien footballeur. «Il n’y a pas d’excuses dans la vie, et je ne vais pas en chercher maintenant parce que nous nous sommes battus comme des diables».

FRANCE – La ristourne gouvernementale sur les carburants doit prendre fin le 31 décembre prochain. Une aide qui profitait à tous et qui permettait de maintenir l’essence et le diesel à des niveaux convenables pour le porte-monnaie des Français. Mais alors que ce dispositif prend fin, la Première ministre a annoncé, mercredi 7 décembre sur RTL, que le gouvernement allait créer une indemnité carburant de 100 euros pour les 10 millions de citoyens les plus modestes. 

« On va continuer à protéger le pouvoir d’achat des Français, mais en ciblant davantage sur ceux qui en ont le plus besoin », a précisé Elisabeth Borne sur RTL. « À partir du début de l’an prochain, nous allons mettre en place une indemnité carburant pour les Français modestes qui ont besoin de leur voiture pour aller au travail, donc c’est 100 euros pour à peu près la moitié des ménages, ce qui représente une remise de 10 centimes par litre si vous faites, par exemple, 12.000 kilomètres par an, ce qui est la moyenne de ce que font les Français », a encore détaillé la cheffe du gouvernement.

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