ALGERIE- Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présenté, samedi soir, ses vœux au peuple algérien à l’occasion de l’avènement du nouvel an 2023, souhaitant que cette année “soit celle de la consécration des souhaits et aspirations du peuple et de la poursuite du changement pour le mieux”.
“L’année 2022, avec ce qu’elle a vu comme événements, décisions, indicateurs positifs, et amélioration des conditions socioéconomiques, réalisés grâce à la détermination de tous les Algériennes et Algériens, tire à sa fin”, a souligné le président Tebboune dans son message diffusé par la Télévision algérienne.
“Avec l’avènement de la nouvelle année, que nous souhaitons meilleure que la précédente à tous les niveaux, une année qui verra la consécration des souhaits et aspirations du peuple algérien et la poursuite du changement pour le mieux. Puisse l’année 2023 être aussi celle de l’accroissement des investissements, une année prospère pour notre pays que nous voulons voir hissé aux plus hauts rangs”, a-t-il ajouté.
“Bonne année et meilleurs vœux à tout le peuple algérien sans oublier les membres de notre communauté nationale à l’étranger.
Vive l’Algérie, digne et fière…Gloire à nos martyrs”, a conclu le président Tebboune.
MAROC – «Les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire du royaume du Maroc à tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de la République Populaire de Chine», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’interdiction entrera en vigueur «à partir du 3 janvier et jusqu’à nouvel ordre», précise la même source.
Une décision prise «à la lumière de l’évolution de la situation sanitaire liée au Covid-19 en Chine», et «afin d’éviter une nouvelle vague de contaminations au Maroc et toutes ses conséquences», explique le ministère.
Trois ans après l’apparition des premiers cas de coronavirus à Wuhan, dans le centre de la Chine, Pékin a mis fin sans préavis le 7 décembre à sa draconienne politique dite du «zéro Covid».
La France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, comme les États-Unis ou la Corée du Sud, ont décidé cette semaine d’imposer un test Covid aux voyageurs venant de Chine.
IRAK – Seize personnes ont été arrêtées après l’agression d’une adolescente lors d’un rodéo urbain, dans la région autonome du Kurdistan, en Irak, a annoncé ce samedi 31 décembre la police locale. Les auteurs présumés ainsi que les personnes ayant filmé la scène encourent tous des peines de prison.
Les faits se sont déroulés dans une banlieue de Souleimaniyeh, deuxième ville du Kurdistan irakien. La vidéo en ligne montre des dizaines d’hommes, certains visiblement très jeunes, suivant une jeune femme marchant à vive allure, avant de s’en prendre physiquement à elle, la poussant d’un coup de pied contre une voiture.
«Depuis hier soir, nous avons interpellé 16 suspects impliqués dans l’agression d’une jeune femme», a annoncé en conférence de presse le porte-parole de la police de Souleimaniyeh, Sarkawt Omar, précisant que la victime est âgée de 17 ans. Trois des suspects interpellés ont filmé l’agression et posté la vidéo sur les réseaux sociaux, a-t-il précisé.
Si le Kurdistan veut présenter une image de modernité et de tolérance, il est loin d’être épargné par le fléau des féminicides et des violences domestiques qui frappent aussi le reste de l’Irak où la société reste largement patriarcale.
Souvent épinglé par la société civile pour son bilan en matière des droits de l’Homme et des libertés, le gouvernement régional du Kurdistan a dénoncé samedi dans un communiqué des «agressions honteuses» et «inacceptables», assurant «s’opposer à toute sorte de violences et de violations des droits humains en général et des droits des femmes», réclamant des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces «crimes».
LIBAN – Présentes dans le pays depuis 1978, les forces françaises sont parmi les principaux contributeurs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, avec 700 hommes
En terminant l’année 2022 au Liban, le ministre français des Armées a voulu symboliquement montrer le soutien de Paris à Beyrouth. Sébastien Lecornu a voulu également mettre à l’honneur les soldats français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) en débutant samedi sa visite dans le pays par un Nouvel an avec eux.
« Il était important pour moi de passer le réveillon du 31 décembre avec les troupes qui sont éloignées de leurs familles », a-t-il déclaré depuis Deir Kifa dans le sud. Selon l’ambassade de France à Beyrouth, il rencontrera ensuite son homologue libanais Maurice Sleem, le président du Parlement Nabih Berri et le commandant en chef de l’armée libanaise.
Selon l’ambassade, « ce déplacement illustre (…) l’attachement de la France au redressement du Liban, qui passe par le respect des échéances constitutionnelles afin d’adopter les réformes qui s’imposent ».
SOUDAN DU SUD – C’est la première fois que le Soudan du Sud prend part à une mission de maintien de la paix. Étant lui-même en proie à des conflits régionaux incessants, l’envoi de cette force ne passe pas aux yeux de tous. « Comment aller maintenir la paix chez les autres alors que c’est la guerre chez nous ? », s’indignait d’ailleurs un internaute suite à l’annonce de la participation du Soudan du Sud à la force régionale de maintien de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo.
La décision d’envoyer des soldats en RDC a provoqué une avalanche de critiques dans la société civile. Edmond Yakani, directeur de l’organisation de la société civile CEPO, ne condamne pas cette intervention au nom de la solidarité est-africaine mais regrette l’opacité qui entoure sa mise en place. « Il n’y a aucune transparence. Quels sont les critères pour les pays qui contribuent? Ces soldats qui partent en RDC ont-ils fait l’objet d’une enquête sur leurs comportements passés en termes de respect des droits humains ? », s’interroge-t-il.
le gouvernement sud-soudanais a déboursé entre 5 et 7 millions de dollars pour cette opération dans laquelle il voit une source de fierté. C’est l’occasion de montrer que l’armée du pays « a été libérée du tribalisme et du régionalisme », lançait un conseiller de Salva Kiir ou encore « d’améliorer l’image du pays », selon la ministre de la Défense, Angelina Teny.
OUGANDA – Au moins neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une bousculade dans un centre commercial de la capitale ougandaise, Kampala, au moment de la célébration du Nouvel an, a annoncé ce dimanche 1er janvier 2023 la police.
Après les tirs de feu d’artifice à l’extérieur du centre commercial Freedom City, au sud de la capitale, « une bousculade s’en est suivie, causant la mort instantanée de cinq personnes et blessant de nombreuses autres », a déclaré dans un communiqué Luke Owoyesigyire, porte-parole de la police.
« Les secouristes sont arrivés sur les lieux et ont transporté les blessés à l’hôpital, où neuf personnes au total ont été confirmées mortes », a-t-il poursuivi.
RDC-RWANDA – La tension est à son comble dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La situation « sécuritaire » de cette région, en proie à des groupes armés, est « pire que jamais », a même estimé samedi le président rwandais Paul Kagame. Il en a imputé la responsabilité aux autorités de Kinshasa.
Les combats dans l’est de la RDC, région troublée riche en ressources minières, entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, une ancienne rébellion tutsi, ont exacerbé les tensions avec le Rwanda voisin, que la RDC accuse d’encourager la milice. Kigali nie toute implication.
Dans un rapport publié en décembre, des experts mandatés par les Nations unies affirment avoir collecté des « preuves substantielles » démontrant « l’intervention directe des forces de défense rwandaises (RDF) sur le territoire de la RDC », au moins entre novembre 2021 et octobre 2022. L’Union européenne a ainsi appelé samedi le Rwanda à « cesser de soutenir le M23 ». « Il est grand temps que la diffamation injustifiée à l’encontre du Rwanda cesse », a de son côté répondu Paul Kagame.
MADAGASCAR – Alors que les foyers malgaches peinent à se relever de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et qu’ils subissent de plein fouet la flambée des prix de ces derniers mois, le président malgache, qui entame la dernière année de son mandat, a évoqué de l’espoir et a demandé de la patience.
« La reconstruction du pays ne peut pas se faire en un an, deux ans ou trois ans. Ce n’est pas un travail facile ou rapide. Il y a des travaux à court terme et d’autres à long terme qui suivent les programmes que nous avons mis en place pour relever le pays », a-t-il déclaré.
Andry Rajoelina a clôturé son discours avec un message destiné à l’opposition mais aussi à son propre camp alors que les députés de son parti ont pris part au dépôt d’une motion de censure, finalement avortée, contre le gouvernement, au début du mois de décembre.
« Pour ceux qui ne font que critiquer, je ne pense pas que les critiques vont aider à développer le pays. […] On peut débattre mais on ne peut pas dire des mensonges et répandre des fausses informations. Cherchons des idées qui apportent des solutions et du bien à la population. […] Le peuple malgache n’a plus besoin de désordre. Il faut arrêter les querelles politiques qui détruisent les valeurs morales et qui freinent le développement. Nous n’acceptons pas le désordre qu’il soit interne ou externe parce que si on veut que Madagascar se développe, il nous faut un apaisement politique. Donc j’invite tout le monde à être sensible à cet apaisement et à ne pas accepter le désordre et la haine parce que les Malgaches ont besoin de vivre en paix et dans la quiétude. Les Malgaches ne veulent plus de division ».
AFRIQUE DU SUD – Le groupe des BRICS a un nouveau président en la personne de Cyril Ramaphosa, le président d’Afrique du sud, alors que son pays prend la présidence tournante de l’organisation ce dimanche 1er janvier 2023, après la Chine.
« L’Afrique du Sud accorde une grande importance à son appartenance aux Brics et a l’intention de soutenir le travail efficace de ce groupe des pays influent au niveau mondial pendant sa présidence, qui durera jusqu’à la fin de 2023 », a déclaré à l’agence TASS un porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères. Il estime que la priorité de cette présidence est de renforcer la coopération économique, politique, sociale et culturelle des pays membres.
De son côté, la chef de la diplomatie d’Afrique du sud, Naledi Pandor, a déclaré qu’en tant que présidente des BRICS, l’Afrique du Sud envisage d’assurer la direction stratégique du groupe en coopération étroite avec les autres membres, de définir ensemble avec eux l’ordre du jour et les priorités.
Cité par Sputnik, Ramaphosa a indiqué que le groupe doit jouer un rôle important dans la création au sein de l’Onu et d’autres organisations internationales de nouveaux mécanismes d’élaboration et d’adoption des décisions en vue d’instaurer un ordre mondial plus inclusif, plus juste et plus stable. Les BRICS doivent donc se mettre à la tête du processus de réforme de l’architecture internationale dans l’intérêt de la majorité des pays du monde.
L’Algérie, l’Argentine et l’Iran ont déjà adressé des demandes d’adhésion. L’Arabie saoudite, la Turquie et l’Égypte ont manifesté leur intérêt.
MIGRANTS MANCHE – Plus de 45.000 migrants ont rejoint illégalement les côtes anglaises en 2022 en traversant la Manche sur des embarcations de fortune, un chiffre record atteint malgré les projets successifs des gouvernements conservateurs britanniques pour lutter contre ce phénomène sensible politiquement.
Selon les calculs de l’AFP à partir des chiffres du ministère de la Défense, 45.756 migrants ont effectué la dangereuse traversée de l’un des passages maritimes les plus fréquentées au monde, aux eaux très froides une grande partie de l’année, contre seulement 28.526 en 2021, pourtant déjà une année record.
Si la plupart des arrivées ont lieu en été, avec un record journalier de 1.295 migrants arrivés en 24 heures le 22 août, elles se poursuivent désormais dans les mois d’hiver avec 1.745 arrivées en décembre.
Le mois dernier a été marqué par le naufrage d’un canot pneumatique qui transportait des dizaines de migrants depuis la France au petit matin du 14 décembre. Quatre d’entre eux sont morts, des Afghans et Sénégalais selon les premiers éléments de l’enquête, un bilan qui aurait pu être bien plus lourd: 39 autres ont pu être secourus par un bateau de pêche à proximité.
Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021, 27 migrants âgés de sept à 46 ans avaient péri dans le naufrage de leur bateau pneumatique.
Le verrouillage croissant du port de Calais côté français et du tunnel sous la Manche a eu pour conséquence une explosion depuis 2018 du nombre des traversées de la Manche à bord de petites embarcations
COLOMBIE – Le gouvernement colombien a conclu un cessez-le-feu de six mois avec les cinq principaux groupes armés opérant dans le pays – la guérilla de l’ELN, les dissidents des FARC et des gangs de trafiquants de drogue, a annoncé le président Gustavo Petro.
« Nous avons convenu un cessez-le-feu bilatéral avec l’ELN, la Segunda Marquetalia, l’Etat-major central, les AGC (Autodéfense gaïtanistes de Colombie) et les forces d’autodéfense de la Sierra Nevada, du 1er janvier au 30 juin 2023, dont la prolongation dépendra des progrès réalisés dans les négociations, » a affirmé le chef de l’Etat dans un tweet diffusé à la veille du Nouvel An.
La trêve conclue bilatéralement était le principal objectif du gouvernement dans le cadre de son initiative de « paix totale » pour mettre fin au conflit qui persiste malgré la dissolution des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en 2017.
La Colombie, principal producteur mondial de cocaïne, a subi plus d’un demi-siècle de conflit armé entre l’Etat et divers groupes de guérilleros de gauche, de paramilitaires de droite et de trafiquants de drogue.
Le premier gouvernement de gauche de Colombie, entrée en fonctions le 7 août, a repris en novembre les pourparlers de paix suspendus par l’ancien gouvernement d’Ivan Duque (2018-2022) pour tenter de mettre fin au dernier conflit armé interne du continent par le biais de négociations.
Les négociations sont en cours, sans cessez-le-feu bilatéral, avec Cuba, la Norvège et le Venezuela comme garants. Le Mexique prévoit également de soutenir les négociations et devraient les accueillir à une date à définir.
Selon l’ONG Indepaz (Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz), près de 90 groupes politiques et/ou criminels opèrent aujourd’hui en Colombie, comptant au total 10.000 hommes armés. En 2022, Indepaz a comptabilisé près d’une centaine de massacres dans lesquels ces groupes seraient impliqués.
BRESIL – Des milliers de partisans, la plupart vêtus du rouge du Parti des travailleurs (PT), ont envahi les rues de la capitale Brasilia, quelques heures avant la cérémonie d’investiture du président Lula. Celui-ci retrouve son poste après ses deux mandats de 2003 et 2010, signant le retour de la gauche au palais présidentiel du Planalto. La cérémonie d’intronisation est cependant snobée par le président sortant Jair Bolsonaro, tandis qu’un important dispositif de sécurité est prévu devant la menace de l’extrême droite.
« Olé, olé, olà, Lula, Lula », et « A esplanada e nossa ! » (L’esplanade est à nous) criait la foule en référence à l’esplanade des Ministères, au cœur de Brasilia, où Lula prononcera son premier discours de président. « Bienvenue pour votre retour dans la capitale, président Lula », pouvait-on lire sur une bannière portée par un sympathisant.
Jusqu’à 300 000 personnes sont attendues pour cette journée devant allier la pompe, avec des cérémonies réglées au millimètre, et la fête, avec des concerts, dans la capitale habituellement paisible à l’architecture futuriste.
Parmi la cinquantaine de délégations étrangères présentes figurent 17 chefs d’État, dont les présidents de l’Allemagne, du Portugal, de plusieurs pays latino-américains comme l’Argentine, et le roi d’Espagne.
VATICAN – Le pape François a salué dimanche la mémoire du «bien-aimé» Benoît XVI, son prédécesseur décédé samedi à 95 ans et dont il célébrera les obsèques jeudi matin sur la place Saint-Pierre, où ont déjà afflué des milliers de fidèles. «Aujourd’hui nous confions le bien-aimé pape émérite Benoît XVI à la très sainte Mère (la Vierge Marie) pour qu’elle l’accompagne de ce monde vers Dieu», a-t-il tout d’abord déclaré lors d’une messe sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome.
«Nous nous unissons tous (…) pour rendre grâce à Dieu pour le don de ce fidèle serviteur de l’Évangile et de l’Église», a ensuite affirmé le souverain pontife argentin à la mi-journée, à l’occasion de la prière hebdomadaire de l’Angélus. Il s’exprimait depuis la fenêtre du palais apostolique devant les fidèles rassemblés sur l’esplanade enserrée par la célèbre colonnade du Bernin. Il a ensuite observé un moment de silence.
Les funérailles célébrées par François pour son prédécesseur, à la tête de l’Église catholique de 2005 à 2013, constitueront un événement inédit dans l’histoire deux fois millénaire de l’Église catholique.
AFGHANISTAN – Une explosion a eu lieu ce dimanche matin à l’entrée de l’aéroport militaire de Kaboul, tuant et blessant plusieurs personnes, a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur Abdul Nafy Takor. «La cause de l’explosion n’est pas encore connue», a indiqué la même source. «Un certain nombre de nos compatriotes ont été tués et blessés dans l’explosion», a déclaré Abdul Nafy Takor, sans donner de détails sur le nombre de blessés ou de tués. Il a ajouté que les autorités enquêtaient sur l’incident.
L’aéroport militaire de Kaboul se situe à proximité de l’aéroport international de la capitale afghane et du ministère de l’Intérieur. Bien que les talibans affirment avoir amélioré la sécurité nationale depuis leur retour au pouvoir en août 2021, de nombreux attentats à la bombe et attaques ont été commis, dont beaucoup ont été revendiqués par la section locale du groupe jihadiste État islamique (EI).
COREE DU NORD – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé à une «augmentation exponentielle de l’arsenal nucléaire» de son pays pour faire face à son voisin du Sud et aux États-Unis, signalant la poursuite en 2023 des dangereuses tensions dans la péninsule coréenne qui avaient déjà caractérisé 2022. Au terme d’une grande réunion à Pyongyang, le Parti des travailleurs au pouvoir a également annoncé que le pays allait «développer un nouveau système de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) dont la principale mission sera une rapide contre-attaque nucléaire», a rapporté dimanche l’agence officielle KCNA.
«La situation actuelle appelle à redoubler d’efforts pour renforcer massivement la force militaire afin de garantir pleinement la souveraineté, la sécurité et les intérêts fondamentaux (de la Corée du Nord) en réponse aux manœuvres militaires inquiétantes des États-Unis et d’autres forces hostiles», a déclaré Kim Jong Un dans un compte rendu de la réunion du Parti cité par l’agence.
Ce dimanche, la Corée du Nord a procédé à un tir de missile baliste de courte portée dans la mer, a rapporté l’armée sud-coréenne, citée par l’agence sud-coréenne Yonhap.
TAÏWAN-CHINE – La présidente taïwanaise a tendu ce dimanche un rameau d’olivier à Pékin, dans ses vœux du Nouvel An, en lui proposant son aide avec la recrudescence des infections au Covid en Chine continentale. L’île démocratique de Taïwan de 24 millions d’habitants vit sous la menace constante d’une invasion de la Chine qui la considère comme une partie de son territoire à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force. Dans une allocution aux accents pacifiques, la présidente Tsai Ing-wen a déclaré que les Taïwanais étaient «prêts à fournir l’aide nécessaire sur la base de préoccupations humanitaires» à Pékin, «du moment qu’il y a un besoin».
La présidente a ajouté qu’elle espérait que l’aide taïwanaise pourrait «aider davantage de personnes à sortir de la pandémie et à passer un Nouvel An sain et sauf». La Chine est confrontée à une explosion des cas de Covid-19 après avoir abandonné brusquement le mois dernier sa politique stricte du «zéro-Covid», trois ans après l’apparition du coronavirus dans la ville de Wuhan. Dans son discours télévisé du Nouvel An, samedi, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la «lumière de l’espoir est devant nous», la prévention et le contrôle des épidémies entrant dans «une nouvelle phase».
Mais Xi Jinping a également affirmé, dans un autre discours vendredi, que Pékin avait «combattu résolument les tentatives des séparatistes visant à obtenir l’indépendance de Taïwan et l’intervention de forces extérieures dans cette perspective».
CÔTE D’IVOIRE – Samedi soir, lors de ses vœux à la nation, Alassane Ouattara a indiqué que les 46 militaires « regagneront bientôt le sol ivoirien ». Les 46 soldats ont été condamnés au Mali à 20 ans de prison, pour « attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Depuis leur interpellation le 10 juillet 2022, Abidjan affirme qu’ils étaient en mission pour les Nations unies.
Le président ivoirien en a profité pour saluer la diplomatie qui s’est activée sur ce dossier. « Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l’appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le président de la République togolaise, son excellence M. Faure Gnassingbé, trois soldats femmes ont été libérées en septembre dernier. Les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien », a déclaré Alassane Ouattara.
De son côté, le président du PDCI, Henri Konan Bédié a encouragé le gouvernement ivoirien à poursuivre « les efforts sur le plan de la diplomatie ».
L’ancien président ivoirien demande par ailleurs au gouvernement de « créer les conditions » pour une « libération sans délai » de Pulchérie Gbalet, cette responsable de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne, arrêtée et incarcérée depuis le 22 août 2022. Pulchérie Gbalet est poursuivie pour « entente avec les agents d’une puissance étrangère ».
FRANCE – Emmanuel Macron a appelé à « l’unité de la nation » et à ne pas céder à « l’esprit de division », samedi lors de ses vœux aux Français, au cours desquels il a également confirmé que 2023 serait l’année de la réforme des retraites, et insisté sur la transition écologique.
« Soyons fiers », a lancé le président de la République dans son allocution télévisée, énumérant les réussites du pays. « Il nous faut nous munir de cette fierté et de cette confiance » pour affronter 2023 « en pays uni et solidaire », a-t-il insisté.
Il a appelé à « l’unité de la nation » pour ne pas céder à « l’esprit de division » qui empêcherait la France de s’en « sortir dans un monde si rude, dans des temps si durs ».
Le chef de l’Etat a confirmé son intention de lancer rapidement la réforme du système de retraites, en vue d’une application « dès la fin de l’été » 2023. Le gouvernement doit présenter sa réforme le 10 janvier.
Emmanuel Macron a prôné le report de l’âge légal à la retraite à 65 ans durant sa campagne présidentielle, avant de se dire ouvert, entre les deux tours de l’élection puis cet automne, à une solution mêlant un moindre report de l’âge légal à un allongement de la durée de cotisation.
Le président a également insisté sur le fait que la France devait « gagner » la « bataille » de la « transition écologique », promettant d’« accélérer le déploiement des énergies renouvelables » en parallèle du « lancement de la construction de nouvelles centrales » nucléaires.
Le président a enfin promis d’aider les Ukrainiens « sans faillir », « jusqu’à la victoire ». « Nous serons ensemble pour bâtir une paix juste et durable. Comptez sur la France et comptez sur l’Europe », a-t-il assuré.