Un auteur passionné par l’Inde. Dominique Lapierre, écrivain français qui a vendu quelque 50 millions de livres avec son « frère de plume » américain Larry Collins, est mort à l’âge de 91 ans, a annoncé sa veuve dans le quotidien régional Var-Matin, dimanche 4 décembre.
« À 91 ans, il est mort de vieillesse », a déclaré son épouse, Dominique Conchon-Lapierre. L’écrivain était pensionnaire depuis quelques années d’un Ehpad dans la ville de Sainte-Maxime, selon Var-Matin.
Ecrivain à succès, Dominique Lapierre était également philanthrope. Après avoir écrit seul La cité de la joie (1985) sur un bidonville de Calcutta, il donna une bonne part de ses droits d’auteur aux personnes dans la misère qui l’avaient inspiré. Le roman s’est vendu à des millions d’exemplaires avant d’être adapté au cinéma (film réalisé par Roland Joffé en 1992).
En 2005, l’écrivain assurait que son action humanitaire, grâce à ses droits d’auteur, des dons de lecteurs et les gains de conférences, « avait permis de guérir en 24 ans un million de tuberculeux, soigner 9 000 enfants lépreux, construire 540 puits d’eau potable et armer quatre bateaux hôpitaux sur le delta du Gange en Inde ».
Après Paris brûle-t-il ?, Dominique Lapierre avait poursuivi sa fructueuse collaboration avec Larry Collins : Où tu porteras mon deuil, Ô Jérusalem, Cette nuit la liberté ou encore Le cinquième cavalier.
Dominique Lapierre avait également co-écrit, avec l’Espagnol Javier Moro, Il était minuit cinq à Bhopal, et avec Jean-Pierre Pedrazzini, Il était une fois l’URSS.