« Avant de fuir Kherson, les occupants ont détruit toutes les infrastructures essentielles : communications, eau, chauffage, électricité », a dit Volodymyr Zelensky dans une allocution vidéo.
« Les Russes ont partout le même objectif : humilier les gens autant que possible. Mais nous allons tout rétablir, croyez-moi », a-t-il poursuivi.
Selon le chef d’État, les troupes ukrainiennes ont pris le contrôle de plus de 60 localités dans la région de Kherson.
Des responsables régionaux ont indiqué que la plupart des foyers de la ville était toujours privés d’électricité et d’eau. Par conséquent, le gouverneur de la région, Yaroslav Yanushevych, a déclaré que le couvre-feu de 17 heures à 8 heures du matin était maintenu, tout comme l’interdiction de quitter ou d’entrer dans la ville, par mesure de sécurité.
Pour sa part, l’armée russe affirme avoir conquis la localité de Maiorsk, dans la région de Donetsk. Elle a aussi bombardé les communautés Nikopol et Marganets de la région de Dnipropetrovsk, selon le chef de l’administration militaire de la région, Valentin Reznichenko. Il affirme sur Telegram que la ville de Nikopol, où plus de 40 obus sont tombés, a le plus souffert. À la suite du bombardement, deux résidents locaux ont été transportés à l’hôpital.
Formation militaire à l’école
Le point quotidien du renseignement militaire britannique sur la guerre en Ukraine rapporte sur Twitter que le ministre de l’Éducation russe a annoncé qu’une formation militaire allait être ajoutée dès la rentrée prochaine au programme scolaire des écoles russes. Au moins 140 heures par an devront être consacrées à cette formation.
Ce programme reprend un programme de l’ère soviétique où les écoliers avaient une formation militaire obligatoire, mais qui avait été arrêté en 1993. Les jeunes Russes apprenaient alors quelles mesures d’urgence adopter en cas d’attaques chimiques ou nucléaires et les gestes de premiers secours. Ils étaient également initiés au maniement et au tir de Kalachnikov.
La cruauté de Wagner
Des comptes Telegram proches de Wagner ont publié une vidéo montrant un homme, le crâne scotché à un bloc de pierre, être frappé à la tête avec une massue. Selon ces sources, il s’agirait d’un soldat du groupe s’étant rendu délibérément à l’armée ukrainienne, mais ayant ensuite été repris par les Russes.
«Dans ce spectacle, on voit que (cet homme) n’a pas trouvé son bonheur en Ukraine, mais qu’il a rencontré des personnes peu aimables mais justes», a commenté Evguéni Prigojine, le chef de Wagner, cité dimanche par son service de presse.
«C’est un magnifique travail de réalisation, cela se regarde d’une seule traite. J’espère qu’aucun animal n’a été blessé lors du tournage», a ajouté Prigojine.
L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer l’authenticité de cette vidéo, ni ses auteurs.