Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol, ville ukrainienne dévastée par les bombardements, sa première visite en zone conquise depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, a rapporté ce dimanche le Kremlin, après l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre du président russe.
Le dirigeant russe est allé à Marioupol en hélicoptère et a fait un tour de la ville, au volant d’une voiture, a indiqué dimanche le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes. Il a parlé avec des habitants, visité des lieux d’intérêt et s’est fait présenter un rapport sur les travaux de reconstruction de cette ville dévastée, selon la même source. Il s’agit de son premier déplacement dans cette cité portuaire d’Ukraine assiégée pendant des mois par les forces russes avant de tomber en mai 2022. Des images du dirigeant russe, traversant les rues de Marioupol au volant d’un véhicule, ont été diffusées par l’agence de presse russe (sous la tutelle du gouvernement) RIA Novosti.
Le dirigeant russe est allé à Marioupol en hélicoptère et a fait un tour de la ville, au volant d’une voiture, a indiqué dimanche le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes. Il a parlé avec des habitants, visité des lieux d’intérêt et s’est fait présenter un rapport sur les travaux de reconstruction de cette ville dévastée, selon la même source. Il s’agit de son premier déplacement dans cette cité portuaire d’Ukraine assiégée pendant des mois par les forces russes avant de tomber en mai 2022. Des images du dirigeant russe, traversant les rues de Marioupol au volant d’un véhicule, ont été diffusées par l’agence de presse russe (sous la tutelle du gouvernement) RIA Novosti.
Certaines parties de la visite du président russe Vladimir Poutine dans la ville de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, occupée par la Russie, étaient « spontanées », a déclaré dimanche aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Comme un voleur »

Le gouvernement ukrainien a fustigé dimanche la visite surprise du président russe Vladimir Poutine dans la ville de Marioupol, occupée par la Russie, dans l’est de l’Ukraine.
Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré qu’il était approprié que Poutine se rende à Marioupol sous le couvert de la tombée de la nuit.
« Comme il sied à un voleur, (Poutine) a visité Marioupol ukrainienne, sous le couvert de la nuit », a écrit le ministère sur Twitter.
« Tout d’abord, c’est plus sûr. En outre, l’obscurité lui permet de mettre en évidence ce qu’il veut montrer, et garde la ville que son armée a complètement détruite et ses quelques habitants survivants loin des regards indiscrets », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du chef du bureau du président de l’Ukraine, a critiqué le « cynisme » et le « manque de remords » manifestés par la visite de Poutine.
« Le criminel revient toujours sur la scène du crime », a déclaré Podoliak sur Twitter, ajoutant que « le meurtrier de milliers de familles de Marioupol est venu admirer les ruines de la ville et des tombes. Cynisme et absence de remords. »
Céréales : accord prolongé

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé samedi dans une allocution télévisée la reconduction de l’accord quadripartite portant sur l’exportation de céréales ukrainiennes via les ports de la mer Noire.
Si le gouvernement turc, garant de cet accord, s’est félicité de la prolongation, la Russie et l’Ukraine sont toujours en désaccord sur sa durée. Moscou avait, ainsi, annoncé être disposé à renouveler l’accord pour soixante jours seulement, tandis que le ministre ukrainien de l’Infrastructure Oleksandr Koubrakov, a annoncé, samedi sur Twitter, que celui-ci avait été reconduit pour 120 jours : « Nous sommes reconnaissants à Antonio Guterres, au président Erdogan, au ministre Hulusi Akar et à tous nos partenaires d’avoir respecté les accords », a-t-il écrit.
Deux morts à Kramatorsk

Deux civils ont été tués et dix blessés par des frappes russes avec «des armes à sous-munitions» samedi après-midi à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé Pavlo Kyrylenko, le gouverneur de la région de Donetsk. Les frappes ont touché un parc, un magasin d’articles funéraires ainsi qu’une dizaine d’immeubles résidentiels et deux voitures, a-t-il précisé sur Telegram.
«Plus d’une centaine de pays interdisent l’utilisation d’armes à sous-munitions mais la Russie continue d’utiliser ces armes qui relâchent de nombreuses bombes plus petites et blessent aveuglément les civils», a dénoncé Pavlo Kyrylenko.