Le mouvement Ennahdha a déclaré que « pour le bien du processus démocratique », il est « prêt à aller à des élections législatives et présidentielles anticipées » tout en mettant en garde contre » tout retard qui soit utilisé comme prétexte pour maintenir un régime autocratique ».
Le parti a également accusé Saied d’avoir « travaillé avec des forces non démocratiques pour bafouer les droits constitutionnels des élus et les remplacer par des membres de sa propre « cabale choisie ».
Noureddine Bhiri, haut dirigeant d’Ennahdha, a déclaré que le parti avait « décidé de mener une campagne pacifique pour faire barrage aux projets du président de la République , affirmant que la « solidarité nationale » était nécessaire.
Mais avant toute élection, « le Parlement devrait reprendre ses activités et l’armée mettre fin à son contrôle », a déclaré Bhiri à l’agence de presse AFP.