Le Mouvement Ennahdha a récusé dans un communiqué rendu public aujourd’hui mercredi, l’accusation lancée à son encontre par les signataires d’une pétition publiée mardi de propager un discours incitant à la haine, la sédition et la violence suite au crime perpétré la semaine dernière en France par un ressortissant tunisien et qui a coûté la vie à une policière.
Tout en condamnant vigoureusement ce crime odieux et en soulignant la nécessité de conjuguer les efforts nationaux et internationaux pour lutter contre les crimes terroristes et toutes formes de violences à l’égard des citoyens innocents, Ennahdha exprime son étonnement de voir son nom lié à ce crime dans le but manifeste de le discréditer et de porter atteinte à son image tant sur le plan national qu’international.
Le communiqué ajoute que Ennahdha fustige avec force l’attitude des parties qui ont fait de la désinformation leur profession et qui cherchent en exploitant le malheur des autres à régler des comptes idéologiques.
Il est à rappeler que 36 associations et formations de la société civile ont publié mardi dernier un communiqué dans lequel elles condamnent la poursuite depuis 2011 de certains partis politiques dont Ennahdha et les organisations qui lui sont proches parmi lesquelles Al karama, de diffuser un discours incitant à la haine et à la violence à travers les réseaux sociaux et des médias opérant en dehors de la loi, soulignent les signataires.