Par Jamel Belhassen
Jusqu’à quand les Tunisiens vont vivre le même scénario avec Mondher Kebaier à la barre ? Une option défensive à outrance avec cinq défenseurs et cinq milieux de terrain alors qu’il évoque toujours le fameux 3-5-2 mais le onze rentrant ne compte aucun attaquant digne de ce nom et des défenseurs latéraux incapables d’évoluer en excentrés.
Le résultat n’est pas difficile à deviner : l’équipe subit le jeu de l’adversaire malien toute une mi-temps, encaisse un but à l’orée de la seconde période puis se met à courir derrière le score face à un adversaire qui se trouve dans une position confortable et qui recule pour mieux nous surprendre. Kebaier opère des changements en retard en incorporant des attaquants qui se morfondaient sur le banc.
Et ce n’est pas fini. Il rate encore une fois le casting de départ. Il aligne Hannibal revenant de confinement et lessivé physiquement, Skhiri qui n’a plus joué depuis plus de deux mois et qui était incapable de jouer sur sa vraie valeur, Laidouni était perdu dans un climat chaud et humide auquel il n’est point habitué et pour finir continuer à compter sur un Khazri en petite forme et qui agit sur le terrain à sa guise abandonnant son poste et en faisant preuve d’individualisme criard etc laissant sur le banc des remplaçants des éléments frais et dispos à l’instar de Ben Romdhane, Chaalali, Jaziri qui ont réussi la dernière coupe arabe.
Autant de mauvais choix et de frilosité qui ne peuvent aboutir qu’à des déceptions. Espérant enfin que la leçon sera retenue et que les deux prochains matches du premier tour seront gérés d’une bien meilleure façon.