Les observateurs électoraux internationaux de l’OSCE se sont inquiétés mercredi, au lendemain des élections américaines de mi-mandat, d’une « désinformation généralisée »visant à décrédibiliser le processus électoral qui a émaillé le scrutin, organisé cependant, ont-ils salué, de manière « professionnelle ».
Ces observateurs ont, dans un communiqué, déploré « des menaces contre les agents électoraux et des actions visant à saper la confiance des électeurs dans le processus électoral en remettant en cause sans fondement son intégrité ».
« Le refus virulent de certains d’accepter la légitimité du résultat de (l’élection présidentielle de) 2020 a eu un effet néfaste sur le discours public et a diminué la confiance dans le système », a souligné, lors d’une conférence de presse à Washington, Margareta Cederfelt, l’une des responsables des observateurs de l’OSCE.
Et ces « allégations de fraude sans fondement continuent d’avoir des conséquences graves, avec du harcèlement et des menaces à l’encontre des responsables électoraux », a-t-elle ajouté.
Ils ont aussi dénoncé des campagnes électorales « extrêmement polarisantes », soulignant que « la rhétorique incendiaire s’est accompagnée de clichés racistes et transphobes invoqués par certains candidats et commentateurs éminents ».
Dans 15 des 50 Etats du pays, les observateurs de l’OSCE n’ont pas pu entrer dans les bureaux de vote, a par ailleurs précisé, lors de cette même conférence de presse, Tana de Zulueta, une autre responsable de cette mission.