Israël a affirmé devant l’Assemblée mondiale de la santé à Genève qu’«il n’y a pas de famine» à Gaza. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU à Genève, Daniel Meron, a aussi ajouté que l’Etat hébreu laisserait entrer «suffisamment» de nourriture pour la population de la bande de Gaza en attendant que son plan soit opérationnel. Israël veut contrôler l’acheminement et la distribution d’aide humanitaire dans quatre sites pour l’ensemble du territoire.
De son côté, l’OMS a répété que 500’000 personnes sont en danger et démonté, sans le nommer, le plan humanitaire israélien. Il y a une semaine, un rapport d’agences onusiennes avait affirmé que plus de deux millions de personnes, toute la population du territoire, étaient en insécurité alimentaire.
Environ 500’000 personnes «vont décéder si elles ne reçoivent pas de nourriture maintenant», a affirmé le directeur adjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan. Seuls deux camions avec des médicaments ont été autorisés par Israël depuis début mars, mardi.