A la Foire d’Alger de la production nationale qu’il a inaugurée ce jeudi 14 décembre, le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré que l’exportation ne doit pas se faire au détriment de la disponibilité des produits sur le marché local.
A propos du troc qui sera ouvert en 2024 avec certains pays frontaliers, M. Tebboune a indiqué que seules les entreprises activant dans des secteurs où les besoins du marché local sont entièrement satisfaits, seront autorisées à exporter leur production.
« Le secteur ou les entreprises qui couvrent les besoins nationaux, il faut inscrire les sociétés concernées pour que nous puissions les autoriser à exporter vers l’Afrique, même dans le cadre du troc », a-t-il précisé, en insistant que la priorité reste le marché national.
Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie ont sensiblement augmenté ces dernières années. Elles sont passées de 1,7 milliard de dollars en 2919 à 5 milliards de dollars en 2021 puis à 7 milliards en 2022. Pour l’année en cours, il est attendu qu’elles atteignent 13 milliards de dollars, soit dix fois plus qu’il y a 30 ans.
Le troc, ou l’échange de marchandises en nature, vient en appoint aux importations et aux exportations afin d’assurer l’approvisionnement des habitants des wilayas frontalières du sud du pays.