Les bombardements israéliens au Liban-Sud ont été, dans la nuit de mardi à mercredi, les plus violents depuis le 8 octobre, avec quatorze frappes aériennes et d’artillerie simultanées. Ils se sont poursuivis dans la matinée, mais à une fréquence réduite.
Une trentaine de missiles ont été lancés depuis des avions de combat, sur Wadi el-Slouki, la périphérie de Houla, Wadi el-Houjair et la route menant au village Taybeh et au secteur de Rab Tletine. Les médias israéliens ont d’ailleurs désigné ces bombardements comme faisant partie de la « plus grande attaque » contre le sud du pays.
Dans les détails, l’aviation israélienne « a déployé une violente ceinture de tirs, la plus importante depuis le 8 octobre (date du début de la guerre dans le sud) », notant que le bruit des raids « a résonné dans toute la région frontalière », selon des sources de la région.
L’armée israélienne a annoncé que ses avions de combat et son artillerie avaient lancé un « raid conjoint dans la région de Wadi Slouki, ciblant des dizaines de bâtiments militaires et d’infrastructures de combat appartenant au Hezbollah ». Selon elle, le Hezb « utilise Wadi Slouki à des fins terroristes, ayant implanté des dizaines d’infrastructures militaires dans la zone accidentée pour les diriger contre Israël ».
L’intensification des raids a suivi des manœuvres militaires israéliennes simulant une attaque contre le Liban.