Depuis le début du conflit, 11 240 personnes ont été tuées dans les bombardements sur la bande de Gaza, a affirmé lundi le ministère de la santé de Gaza.
Joe Biden a demandé lundi à Israël de « protéger » le principal hôpital de Gaza, près duquel se déroulent des combats entre l’armée israélienne et des combattants du Hamas. « J’espère et je m’attends à des actions moins intrusives [aux abords] de l’hôpital » Al-Shifa, a déclaré le président américain. « L’idée est d’essayer d’évacuer des gens, d’en évacuer le plus possible » hors du site de l’hôpital, a dit dans la nuit de lundi à mardi un porte-parole de l’armée israélienne, Peter Lerner.
En Cisjordanie occupée, cinq Palestiniens − des hommes âgés de 21 à 29 ans − ont été tués lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le secteur de Tulkarem, a fait savoir mardi matin, à l’Agence France-Presse, Amin Khader, le directeur de l’hôpital local où les morts ont été constatées.
L’armée israélienne a confirmé, ce mardi, l’identité d’une soldate otage du Hamas après la publication d’une vidéo montrant la jeune femme en captivité. L’armée israélienne n’avait jusque-là fourni aucun détail personnel sur les captifs, parmi lesquels figurent au moins trente-quatre mineurs, dont des enfants en bas âge, selon des médias israéliens.
Le Hamas « a perdu le contrôle à Gaza », et ses combattants « fuient vers le sud » du territoire, a déclaré lundi le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant.
La branche armée du Hamas a accusé lundi Israël de « tergiverser » dans les discussions portant sur la possible libération d’otages en échange de celle de femmes et d’enfants palestiniens incarcérés par l’Etat hébreu. Les Brigades Ezzedine Al-Qassam ont également demandé cinq jours de trêve pour libérer des otages.
L’armée israélienne a affirmé, lundi soir sur Telegram, avoir des « indices » montrant que les combattants du Hamas ont détenu des otages dans un hôpital pour enfants de Gaza. Elle a également dit avoir mis au jour « une infrastructure du Hamas dans le sous-sol » de l’hôpital Rantisi.
Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Gaza a prévenu lundi que les « opérations humanitaires cesseront sous quarante-huit heures, aucun carburant n’étant autorisé à entrer ».
Le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, a estimé lundi que « la pression internationale » sur son pays « s’intensifiait » concernant les opérations militaires à Gaza et qu’il fallait s’efforcer d’en prolonger « la légitimité ». « Les combats se poursuivront aussi longtemps que nécessaire », a ajouté le ministre des affaires étrangères.
Un journaliste d’Al-Jazira a été légèrement blessé lundi par des tirs israéliens, selon la chaîne qatarie, alors qu’il couvrait les bombardements dans le sud du Liban. Depuis le début de la guerre, les échanges de tirs sont quotidiens entre l’armée israélienne et des groupes armés propalestiniens, dont le Hezbollah, à la frontière israélo-libanaise.