L’enclave palestinienne est aujourd’hui « l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant », a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la patronne de l’Unicef, jugeant que des pauses humanitaires ne sont « pas suffisantes » pour arrêter ce « carnage ».
« Plus de 5 300 enfants palestiniens auraient été tués en seulement 46 jours [soit depuis le début du conflit le 7 octobre], cela représente 115 enfants par jour, chaque jour, pendant des semaines et des semaines », a précisé Catherine Russell.
« Selon ces chiffres, les enfants représentent 40 % des morts à Gaza. C’est sans précédent. En d’autres termes, la bande de Gaza est l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant », a-t-elle ajouté, évoquant également 1 200 enfants portés disparus, certains probablement sous les décombres des bombardements. Au-delà des victimes directes des combats, elle s’est inquiétée des risques d’épidémies, du fait de la quasi-absence d’eau potable, en particulier pour les nouveau-nés, et de la malnutrition.