Ce matin, le bureau des médias du Hamas a annoncé au moins 27 morts et de nombreux blessés dans la frappe contre le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza : « Un nombre considérable de martyrs et de blessés continuent d’affluer à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa », situé dans la ville de Deir al-Balah, près de Nousseirat. Plus tôt dans la nuit, cet hôpital avait indiqué faire face à la « panne de l’un de ses générateurs électriques », ce qui risquait de compliquer le traitement de patients vulnérables et de provoquer « une catastrophe humanitaire ».
De son côté, l’armée israélienne revendique une frappe sur une école de l’UNRWA, où des Gazaouis se sont réfugiés, « Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat », a affirmé dans un communiqué l’armée israélienne qui a fait état de « plusieurs terroristes tués. […] Des terroristes du Hamas et du Jihad islamique appartenant aux forces Nukhba et ayant participé à l’attaque meurtrière contre des communautés du sud d’Israël le 7 octobre dernier opéraient dans cette enceinte. Les terroristes ont dirigé leur campagne de terreur depuis la zone de l’école tout en l’exploitant et en l’utilisant comme abri », a assuré l’armée.
Avant cette frappe, l’hôpital d’al-Aqsa avait déjà reçu, depuis le 4 juin, « au moins 70 morts et plus de 300 blessés, en majorité des femmes et des enfants, à la suite des frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza, selon Médecins sans frontières (MSF). L’odeur du sang dans la salle des urgences ce matin était insupportable. Il y a des gens étendus partout, sur le sol, dehors. Des corps étaient apportés dans des sacs en plastique. La situation est insoutenable », avait déclaré sur X, Karin Huster, coordinatrice de MSF pour Gaza.