Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait «plus de 60 morts» depuis la fin de la trêve vendredi matin entre Israël et le Hamas, a annoncé dans un communiqué le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le mouvement palestinien. Un bilan invérifiable de manière indépendante.
Selon des journalistes de l’AFP, les blessés affluent dans les hôpitaux débordés de Gaza où des habitants se pressent également pour donner leur sang.
La reprise des combats dans la bande de Gaza a replongé le territoire assiégé dans un « cauchemar », a déploré Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un entretien à l’AFP. « Les gens sont à un point de rupture, les hôpitaux à un point de rupture et toute la bande de Gaza est dans un état très précaire », a-t-il dit. « Il n’y a aucun endroit sûr pour les civils » dans la bande de Gaza, a déclaré M. Mardini, rappelant les défis auxquels sont confrontés les établissements de santé et les organisations humanitaires. « Dans les hôpitaux où travaillent nos équipes, nous avons constaté ces derniers jours l’arrivée de centaines de blessés graves », a-t-il ajouté.