Les retombées du conflit au Moyen-Orient et les combats en cours en Syrie ont un impact dévastateur sur les civils à l’intérieur du pays, a déclaré mardi l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, au Conseil de sécurité. « Les retombées régionales ne sont que le dernier accélérateur d’un conflit dont la complexité s’accroît d’année en année. La situation s’aggrave sur presque tous les indicateurs et le statu quo est insoutenable et ingérable », a-t-il expliqué.
De multiples frappes aériennes attribuées à Israël ont été menées ce mois-ci en Syrie, notamment sur des zones résidentielles de Homs et de Damas, qui ont fait des victimes civiles et militaires, y compris des conseillers des Gardiens de la révolution iraniens.
Pendant ce temps, tous les autres vecteurs du conflit syrien lui-même se poursuivent et restent la principale cause de pertes et de déplacements de civils.
Tout le nord de la Syrie a été le théâtre de multiples escarmouches sur la ligne de front ce mois-ci. Des échanges de tirs d’artillerie, de roquettes et de snipers, des frappes de drones progouvernementaux, des frappes du groupe militant fondamentaliste HTS et des frappes de drones turcs ont également été signalés.
Les attaques de Daech ont également continué à augmenter, à la fois en quantité et en impact, en particulier dans les régions du centre et du nord-est, tandis que le sud de la Syrie reste violent et instable.