Décidément, la violence ne semble pas connaître de fin en l’absence de sanctions sévères contre les fautifs. Ce mercredi après-midi dans la salle de Radès, la finale n’aura duré que dix minutes. Des échauffourées entre les deux galeries, jet de fumigènes, usage de « parachutes » dont l’un a touché grièvement un supporter, des bagarres sur le parquet entre dirigeants et entre joueurs, des affrontements entre agents de l’ordre et supporters, usage de bombes lacrymogènes, des voitures saccagées et des blessés parmi les présents.
Excusez du peu. Où allons- nous? Et dire que tous les présents ont été fouillés avant d’entrer dans la salle! Comment ces fumigènes dangereux ont pu y accéder ? Une enquête sérieuse devrait être ouverte pour délimiter les responsabilités. Une réunion au ministère des sports est programmée pour jeudi matin. Des mesures draconiennes devraient être prises après lecture des rapports des différentes parties présentes. A ce rythme là, notre sport va à la dérive. Il y a eu certainement un problème d’organisation et probablement des intrus qui cherchent à envenimer la situation dans un pays où les problèmes économiques et politiques ne se comptent plus.