Le brasseur Heineken a annoncé lundi la fermeture « dans les trois ans » de la dernière grande brasserie de Schiltigheim en banlieue de Strasbourg dans un contexte de « baisse des parts de marché », et un plan d’investissement pour les sites de Marseille et Mons-en-Barœul (Nord).
La fermeture de la brasserie alsacienne menace 220 postes.
« Le dialogue social sera la priorité des prochains mois », fait savoir dans un communiqué le groupe, qui ambitionne de parvenir à un « accord collectif » autour d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Le groupe justifie l’arrêt de cette activité par « les nombreuses contraintes auxquelles est soumis le site », son enclavement en centre-ville qui « empêche tout agrandissement », ses « coûts de production trop importants du fait de certains équipements vétustes » et sa « stratégie de diversification industrielle qui n’a pas porté ses fruits ».
Les volumes produits à Schiltigheim seront transférés vers les deux autres sites de production français, à Mons-en-Barœul et Marseille. Ces deux sites bénéficieront d’un plan d’investissement de 100 millions d’euros en vue notamment de leur agrandissement et de « l’amélioration de la performance environnementale ».