Emmanuel Macron a assuré, ce mercredi 31 mai, qu’Elisabeth Borne avait toute sa « confiance », au lendemain d’une réaction qui est apparue comme un recadrage de sa Première ministre sur la manière de contrer le Rassemblement national.
« Je pense qu’en effet on ne peut plus battre dans nos démocraties l’extrême droite simplement avec des arguments historiques et moraux », a assuré le président de la République devant la presse à Bratislava (Slovaquie), alors qu’Elisabeth Borne avait jugé que le RN était un « héritier de Pétain ». Pour autant, « je veux ici lui redire toute ma confiance », a-t-il ajouté, assurant qu’il avait pour principe de ne jamais faire de mise au point la concernant autrement qu’en tête-à-tête.
Mardi, en Conseil des ministres, le président de la République avait également assuré que « les millions de Français qui votent pour le RN n’étaient pas tous des fachos. » « On n’arrivera pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour elle [Marine Le Pen] que ce sont des fascistes », avait-il ajouté.