Des groupes armés affiliés à l’organisation État islamique ont massacré des centaines de villageois depuis le début de l’année dans le nord-est du Mali de manière apparemment systématique, et les autorités n’en font pas assez pour protéger les civils, alerte Human Rights Watch (HRW) jeudi 27 octobre.
Des dizaines de milliers de villageois ont été poussées à fuir ailleurs au Mali ou vers le Niger voisin après avoir perdu leur bétail et tous leurs biens dans ces attaques commises depuis mars dans les régions de Ménaka et Gao, dit l’organisation de défense des droits de l’Homme dans un rapport.
Les militaires répètent avoir inversé la tendance sécuritaire et avoir mis en débandade les groupes djihadistes.
Mercredi la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland, de retour du Sahel, avait déclaré que la sécurité s’était considérablement détériorée au Mali depuis que la junte a fait appel, selon les États-Unis et leurs alliés, aux mercenaires de la société russe Wagner en 2021.