De la pluie et de la neige se sont abattues ces derniers jours en abondance sur le nord de l’Algérie qui fait face à la sécheresse depuis plusieurs années. Les régions du centre et de l’est du pays ont été particulièrement arrosées.
En plusieurs endroits, elles ont enfin permis le remplissage des barrages. C’est le cas du barrage Beni Haroun (Mila) où l’Agence nationale des barrages annonce qu’il a atteint son remplissage maximum soit 960 millions de mètres cubes.
Il s’agit de pluies bénéfiques pour le secteur agricole et en particulier pour les céréales et les pâturages. Dans la wilaya de Tiaret, le prix des bottes de paille est passé de 120 DA à 95 DA du fait que les pâturages aient commencé à reverdir.
Cependant, l’aspect brutal de ces pluies et le fort ruissellement qui s’ensuit limite leur infiltration dans le sol et la recharge des nappes d’eau souterraines.
Un ruissellement d’autant plus limité que dans les wilayas de Béjaïa, Bouira et Jijel de précédents épisodes pluvieux durant le mois de février ont saturé d’eau les sols.
Conséquences, des oueds en crues et des débordements affectant le réseau routier. Un débordement parfois accentué par des branchages et détritus de toute sorte qui se retrouvent charriés par l’eau et qui s’accumulent sous les ponts.