Dix-huit migrants présumés ont été retrouvés morts ce mardi 22 août dans une forêt ravagée par les flammes dans le nord-est de la Grèce.
Les corps ont été retrouvés dans le parc national de Dadia, près de la frontière avec la Turquie, un point d’entrée fréquemment emprunté par des migrants, a déclaré le porte-parole des sapeurs-pompiers Yiannis Artopios à la télévision.
« La possibilité qu’il s’agisse de personnes entrées illégalement dans notre pays est en train d’être examinée », car aucun résident n’est porté disparu, a poursuivi Yiannis Artopios, qui a précisé que les victimes avaient été retrouvées au nord de la ville d’Alexandroupoli.
Le parc de Dadia est l’une des plus importantes zones protégées en Europe, accueillant des oiseaux rares et le seul site de reproduction pour les vautours noirs dans les Balkans.
La Grèce combattait ce mardi une nouvelle vague d’incendies meurtriers, la deuxième en l’espace d’un mois.
Des flammes incontrôlées sévissaient dans le nord-est du pays, l’île d’Eubée proche d’Athènes et celle de Kythnos, ainsi que dans la région de Béotie (centre) au nord d’Athènes, avec un mélange dangereux de vents violents et de températures allant jusqu’à 41°C.
« C’est une situation similaire à celle de juillet », a déclaré à l’AFP une porte-parole des pompiers, en référence à une précédente vague d’incendies qui avait fait cinq morts.
Les pompiers ont dénombré plus de 60 feux ayant démarré durant les dernières 24 heures. Six pays ont envoyé de l’aide par le biais du mécanisme de protection civile de l’Union européenne.
Quelque 120 pompiers venus de Chypre, Roumanie, République tchèque, Croatie, Allemagne et Serbie vont contribuer aux efforts, a déclaré à la télévision d’État ERT le porte-parole des pompiers Vassilis Vathrakogiannis.
Ce mardi, un nouveau feu a démarré sur un terrain de la zone industrielle d’Aspropyrgos en banlieue ouest d’Athènes, recouvrant la zone d’un nuage noir nauséabond.