Le député et dirigeant d’Ennahdha Noureddine Bhiri, a riposté le 12 juillet 2021 à travers un statut Facebook, à la polémique autour des dédommagements réclamés par le président du conseil de la Choura du mouvement, Abdelkarim Harouni.
Noureddine Bhiri a précisé que Ennahdha a le mérite d’avoir créé la mobilisation nécessaire face à cette pandémie en éliminant toutes les querelles politiques et en octroyant à la crise sanitaire la caractère sacré et prioritaire.
Le député et dirigeant d’Ennahdha a aussi affirmé que la solidarité entre les différentes entités concernées, à savoir la présidence de la République, les citoyens et la société civile, ainsi que celles appartenant à des secteurs diversifiés, ont répondu à l’appel de son mouvement, conférant au devoir de la gestion de la catastrophe sanitaire le caractère « national, religieux et éthique ».
Il a estimé que son parti est la source de cette unification nationale et son action a permis la collecte de fonds nécessaires au sauvetage des Tunisiens, en ajoutant que c’est grâce à Ennahdha que la Tunisie a atteint la stabilité et la réussite tant recherchées contre cette pandémie mondiale.
Noureddine Bhiri a indiqué que toutes les condamnations relatives au fonds de la dignité, ne sont en effet que des tentatives visant la remise en question de l’apogée incontestable de son parti dans la gouvernance.
Il a souligné par la même occasion le caractère envieux de ces déclarations en les qualifiant « de fausses batailles et de fausses déclarations fabriquées, comme la question de l’indemnisation des militants d’Ennahdha ».
En ce qui concerne le fonds de la dignité, le député a mis en exergue que la mise en place de ce dernier n’était que l’œuvre de l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed en 2018.
Il a aussi défini le fonds de la dignité en précisant qu’il s’agit de réparation des préjudices et de la réhabilitation des victimes de violations des droits de l’Homme à partir de 1956, avant l’existence même des frères musulmans, en se référant à tous les courants idéologiques et certaines dates perçantes dans notre histoire nationale tel que : 1984.
Ainsi, il a conclu que ce fonds ne se ressourcera nullement par les caisses de l’Etat, mais sans préciser que les dons internationaux le combleront.