Le président Kais Saied a dénoncé ce jeudi comme une « ingérence étrangère inacceptable » les inquiétudes exprimées par l’Union européenne, la France et les Etats-Unis après une vague d’arrestations d’avocats, de journalistes et de figures de la société civile.
Le chef de l’Etat, a ordonné au ministère des Affaires étrangères de « convoquer dès que possible les ambassadeurs d’un certain nombre de pays étrangers » pour leur transmettre sa « vive protestation contre une ingérence flagrante et inacceptable dans nos affaires intérieures ».
« Nous ne sommes pas intervenus dans leurs affaires quand ils ont arrêté des manifestants qui dénonçaient la guerre de génocide contre le peuple palestinien », a ajouté M. Saied, dans une vidéo diffusée par la présidence avant l’aube.
Depuis une dizaine de jours, des figures de la société civile comme la militante antiraciste Saadia Mosbah, plusieurs avocats ainsi que des chroniqueurs à la radio et la télévision ont fait l’objet d’interpellations, souvent musclées.