Le groupe État islamique (EI) compterait entre 400 et 500 combattants actifs en Irak, a estimé dimanche 12 mars un haut responsable militaire irakien, au moment où l’organisation djihadiste poursuit ses attaques sporadiques contre les forces de sécurité et les civils.
Des estimations onusiennes dévoilées dans un rapport publié en février évoquaient, elles, «5000 à 7000 membres et partisans» de l’EI déployés entre l’Irak et la Syrie, dont «environ la moitié» serait des combattants. Le rapport ne précisait pas leur répartition dans les deux pays voisins.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014, l’EI a vu son «califat» autoproclamé vaciller sous le coup d’offensives successives lancées dans ces deux pays avec le soutien d’une coalition internationale antidjihadistes.
Les djihadistes sont déployés sur un «théâtre opérationnel» recouvrant les régions de Kirkouk (Nord), Diyala (Nord-Est), Salaheddine (Nord) et la périphérie nord de Bagdad, où l’EI prend pour cible «des membres des forces de sécurité, des notables locaux et des civils», selon ce rapport.
Malgré une baisse des réserves de trésorerie – actuellement évaluées entre 25 à 50 millions de dollars, selon le document – l’EI a commencé à «blanchir de l’argent en investissant dans des activités commerciales légitimes, notamment dans l’hôtellerie et l’immobilier en Irak et en Syrie», est-il souligné. «Il aurait également eu recours au vol de bétail pour collecter des fonds».