Alors que l’Iran est secoué, depuis la mi-septembre pas des mouvements de protestation, « des footballeurs, ainsi que d’anciens joueurs de l’un des principaux clubs de football de Téhéran ont été arrêtés la nuit dernière lors d’une fête mixte dans la ville de Damavand », sans plus de précision sur l’identité de ces footballeurs ni de leur club.
« Certains de ces joueurs n’étaient pas dans un état normal après avoir consommé de l’alcool », a ajouté la même source. Selon la loi iranienne, la consommation et la vente d’alcool sont interdites. Depuis le début du mouvement de contestation, plusieurs footballeurs iraniens ont été interpellés ou inquiétés par les autorités pour avoir soutenu les manifestations.
Au moment où l’arrestation des footballeurs a été rendue publique, le journal réformateur Shargh a, lui, annoncé que le militant et journaliste iranien Keyvan Samimi, détenu depuis décembre 2020, a été libéré. Âgé de 73 ans, Keyvan Samimi avait été condamné à trois ans de prison pour « complot contre la sécurité nationale ». Il a été libéré de la prison de Semnan, à plus de 200 km à l’est de Téhéran, a écrit le journal sans préciser la date de sa libération.
Le journaliste avait été autorisé en février 2022 à rentrer chez lui en raison d’ennuis de santé mais il avait été renvoyé en prison en mai après avoir été accusé d’activités contre la sécurité nationale durant sa libération provisoire, avait alors indiqué l’agence de presse Mehr.
Par ailleurs, samedi, « Un membre de Bassidj (milices affiliées aux Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, NDLR) a été abattu dans la ville de Semirom par des criminels armés », a rapporté l’agence Irna.