- Selon le rapport, le nombre de journalistes palestiniens détenus est le plus élevé depuis 1992, année à laquelle sont apparues ces statistiques
- Selon le CPJ, au moins quatre-vingt-trois professionnels des médias, en majorité palestiniens, ont été tués à Gaza.
Pour la première fois, Israël a été ajouté à la liste des « pires geôliers de journalistes », selon le rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes (CPJ)
L’organisme de surveillance des médias a constaté que, au 1er décembre, dix-sept journalistes palestiniens étaient détenus dans les prisons israéliennes, ce qui place le pays en sixième position aux côtés d’États comme l’Iran.
Le rapport attire l’attention sur les pratiques israéliennes en matière de détention administrative, qui autorise l’armée à arrêter des individus uniquement sur la base de soupçons. Certains Palestiniens sont enfermés pendant de longues périodes sans inculpation. Le nombre de ceux qui sont détenus sans procès a grimpé en flèche lors du récent conflit à Gaza.
À titre de comparaison, un seul journaliste palestinien a été détenu dans une prison israélienne l’année dernière, selon l’organisation à but non lucratif basée à New York.
La Chine et le Myanmar sont en tête de liste des pires contrevenants. Ces deux pays ont emprisonné chacun plus de quarante journalistes en 2023. Ils sont suivis par la Biélorussie, la Russie et le Vietnam.