Aux premières heures lundi des équipes de l’AFP ont fait état de frappes dans différents secteurs de Gaza, où, selon l’Organisation des Nations unies, il n’y a plus « d’endroit sûr » pour les quelque 2,4 millions d’habitants.
Les frappes visaient en particulier la ville de Rafah (Sud), peuplée à elle seule par 1,4 million de Palestiniens, en majorité déplacés par les bombardements et les combats. Selon des habitants, les chars israéliens ont coupé la route Salah Ad-Din, principal axe de circulation nord-sud de la bande de Gaza qui traverse la partie est de Rafah.
Des combats intenses ont été signalés et des forces israéliennes et des chars ont été vus dans la zone sud-est de Rafah, ont rapporté des habitants. La branche armée du mouvement islamiste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a déclaré que ses combattants étaient engagés dans des échanges de tirs avec les forces israéliennes dans l’une des rues à l’est de Rafah.
L’armée israélienne a également intensifié ses attaques contre le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon les habitants et les médias du Hamas. Les chars israéliens tentaient d’avancer vers le centre du camp de réfugiés. Selon des habitants, des obus de chars ont touché le centre du camp et des frappes aériennes ont détruit plusieurs maisons. Plusieurs personnes ont été tuées et blessées lors d’une série de frappes aériennes sur le camp au cours de la nuit, ont rapporté des habitants et des médecins.