Un tremblement de terre massif d’une magnitude de 7,6 a frappé le centre du Japon ce 1er janvier 2024. D’importantes vagues ont touché certaines parties de la côte, le long de la mer du Japon, mais l’alerte au tsunami est passée. Environ 33 500 foyers sont privés d’électricité autour de l’épicentre.
L’épicentre du séisme était situé dans la péninsule de Noto, préfecture d’Ishikawa, rapporte RFI. Une alerte majeure au tsunami a très vite été lancée le long de toute la côte de la mer du Japon qui regarde vers la Sibérie et la Corée. La présence de vagues de plus d’un mètre a pu être constatée dans la préfecture d’Ishikawa, la région de Niigata. La menace a par la suite été levée par le Centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique, basé à Hawaï.
Au total, ce sont 21 séismes d’une magnitude supérieure ou égale à 4 qui ont touché le centre du pays en un peu plus de 90 minutes, a rapporté l’Agence météorologique japonaise. Les autorités ont mis en garde contre des répliques, d’autres secousses à peine moins violentes que celle qui a frappé la péninsule de Noto.
La péninsule de Noto s’attendait à voir déferler une vague de cinq mètres de hauteur. Des appels à l’évacuation des zones côtières avaient été émis. « Nous avons conscience que vos maisons et vos biens vous sont chers, mais vos vies sont plus importantes que tout le reste. Courez vers les zones les plus élevées possibles », a insisté le présentateur de la télévision du service public japonais, NHK.
Les régions côtières de la mer du Japon recensent plusieurs centrales nucléaires. La compagnie d’électricité Kansai Electric confirme que les cinq réacteurs de ses centrales de Ohi et Takayama dans la préfecture de Fukui fonctionnent normalement. Ils alimentent la région d’Osaka en électricité.
La centrale la plus proche de l’épicentre, celle de Shika, dans la préfecture d’Ishikawa n’a pas été touchée par le séisme. Son opérateur, Hokuriku Electric, dit que ses deux réacteurs sont à l’arrêt pour des raisons de maintenance.
Les pays proches en alerte
La Corée du Sud craignait également que le niveau de la mer monte au large de ses côtes.« Les parties côtières de la côte ouest de Sakhaline pourraient être affectées par des vagues de tsunami », a indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d’urgence. Des villes, comme Vladivostok, ont émis une alerte sur un possible risque de tsunami, sans pour autant procéder à des évacuations pour le moment.