L’Université hébraïque a suspendu mardi un professeur de sa faculté de droit après des déclarations accusant Israël de commettre un génocide à Gaza et appelant « à abolir le sionisme ». L’université avait déjà transmis un avertissement à cette enseignante du nom de Nadera Shalhoub-Kevorkian, mais celle-ci n’en a pas tenu compte et a réitéré ses diatribes. Lors d’une conférence qui a eu lieu lundi, la professeure a également mis en doute les actes de viol commis par le Hamas le 7 octobre : « Ils sont prêts à utiliser n’importe quel mensonge. Ils ont commencé avec des bébés, ont continué avec des viols, et ils poursuivront avec un million d’autres mensonges. Nous avons arrêté d’y croire et j’espère que le monde arrêtera d’y croire », a-t-elle dit.
« A travers ces déclarations, la liberté d’expression et la liberté académique sont poussées à l’extrême et utilisées de façon cynique », a déclaré l’Université hébraïque dans un communiqué justifiant le renvoi de la professeure. « L’Université hébraïque rejette avec dégoût toutes ses déclarations déformées.