Emmanuel Macron a justifié ce lundi la différence de traitement appliquée aux Jeux olympiques entre la Russie, exclue comme nation pour avoir décidé « une guerre d’agression » en Ukraine, et Israël, dont le drapeau sera présent, car il n’a pas été « attaquant ».
Entre la Russie et Israël, c’est « une situation très différente », a répondu sur BFMTV-RMC le président Emmanuel Macron aux députés de gauche qui ont réclamé, en vain, fin février au CIO, « d’appliquer à Israël, lors des prochains Jeux olympiques, les mêmes sanctions qu’à la Russie et au Bélarus ».
« Israël a été victime d’une attaque terroriste (…). On peut être en désaccord avec Israël sur les modalités d’apporter la réponse et de se protéger, mais on ne peut pas dire qu’Israël est un attaquant et donc la distinction est très claire », a-t-il estimé.
« C’est pourquoi le drapeau israélien sera là. Les sportifs seront là et j’espère aussi qu’ils seront des vecteurs de paix parce qu’ils auront à mener des compétitions avec beaucoup d’acteurs de la région », a ajouté le président français.
A cent jours des Jeux olympiques de Paris, Emmanuel Macron a tenté de rassurer lundi sur la tenue de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, tout en esquissant pour la première fois des « plans B et C » en cas de menace terroriste.
« On fera une analyse en temps réel » des risques, a-t-il ajouté. Les options alternatives seraient notamment une cérémonie « limitée au Trocadéro », voire « rapatriée dans le stade de France », « parce que c’est ce qui se fait classiquement ».