« Il y aura des conséquences pour ce qu’ils ont fait, avec la Russie », a menacé mardi le président américain lors d’une interview avec la chaîne CNN, sans préciser de quelle nature elles seraient.
Il faisait référence à la récente décision de l’Opep+, cartel du pétrole emmené par Ryad, de sabrer ses quotas de production, ce qui pourrait faire flamber les cours – et donc garnir les caisses de la Russie, qui compte sur ses ventes d’hydrocarbures pour financer la guerre en Ukraine.
« Au vu des récents événements et des décisions de l’Opep+, le président pense que nous devrions réévaluer la relation bilatérale avec l’Arabie saoudite », avait déjà dit auparavant John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, à la presse. Joe Biden « est prêt à travailler avec le Congrès pour réfléchir à ce que doit être cette relation », a aussi assuré ce conseiller.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faiçal ben Farhane a expliqué mardi sur la chaîne Al-Arabiya que la baisse de production représentait une démarche « purement économique prise à l’unanimité des pays membres » de l’organisation, visant à « maintenir un marché du pétrole durable ».