Président hier soir, mercredi, un diner de rupture du jeûne à Carthage, en présence des familles des martyrs et blessés des opérations terroristes parmi les forces armées militaires et sécuritaires, ainsi que des familles des martyrs et ses blessés, Kais Saied a exclu « tout dialogue, toute reconnaissance et toute réconciliation avec ceux qui tentent de vendre la patrie, faire tomber l’Etat, et qui échangent le pouvoir contre la patrie, ceux que l’histoire a rejetés ». « Il n’y a de dialogue qu’avec les patriotes sincères », a-t-il assuré.
Saïed a appelé les magistrats « à assumer leur responsabilité historique en matière d’application de la loi sans exception, et a accélérer la reddition des comptes », estimant qu’ »ils ont suffisamment de textes de loi afin qu’ils accomplissent leur mission, pour que l’argent du peuple, lui soit restitué ».
« La Tunisie n’est pas à vendre ; elle n’est pas une terre à louer, sans maître, le maître est le peuple dans le cadre de la suprématie de la loi, c’est le peuple tunisien qui décide et personne ne décide à sa place ».
Kaïs Saïed a exprimé son étonnement envers la crainte de certaines parties envers le référendum, signalant que « la volonté populaire leur fait peur ». « La volonté du peuple sera sur une base nationale et non selon l’organisation des conférences en vue de diviser le pays et d’alléguer son sauvetage », a-t-il dit en allusion à ses détracteurs.
Il a, par ailleurs, considéré que l’Etat est une responsabilité et non des dialogues fallacieux, une répartition des postes ; « ils étaient des ennemis jurés dans un passé proche, ils sont devenus alliés aujurd’hui, car ils dansent sur toutes les cordes et les couleurs », a-t-il critiqué.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, dit son étonnement de l’inquiétude exprimée par l’étranger envers la situation actuelle, bien que toutes les garanties soient réunies pour le référendum, considérant, qu’ »il n’y pas lieu à l’ingérence de l’étranger dans des affaires intérieures ».
Kaïs Saïed a réitéré son engagement à ne pas céder un iota du territoire national, estimant « avoir choisi la dignité nationale, là où d’autres ont opté pour l’humiliation, et l’obséquiosité ».