Le président Kaïs Saïed s’est entretenu hier, mercredi 16 novembre à Carthage, avec le président du Conseil supérieur provisoire de la Magistrature, Moncef Kchaou.
La rencontre a, notamment, porté sur des questions liées au temps judiciaire, d’autres dossiers inhérents à des affaires en instance et leur issue, ainsi que sur le rôle du conseil supérieur de la magistrature judiciaire en matière d’accélération de l’examen d’une série de pratiques, afin que les palais de justice soient des lieux où chacun obtient ses droits.
La réunion s’est, par ailleurs, concentré sur la formation des magistrats à l’Institut supérieur de la magistrature.
Saïed a appelé à « en développer les méthodologies d’enseignement afin qu’il atteigne ses objectifs réels en matière de formation, d’encadrement et de préparation des magistrats, de manière à ce qu’ils soient à la hauteur de l’immense responsabilité qui leur sied en matière d’instauration de la justice », et ce « indépendamment des raisons ayant présidé à la création de cette institution dans les années 80 du siècle dernier ».
« La patrie ne se remettra pas de la situation dans laquelle elle s’est enlisée, que par une justice agissante et équitable, où il n’y a pas de différence entre les justiciables quelle qu’en soit la position », a-t-il souligné.
