La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, est ce jeudi en première ligne de la bataille pour la démocratie en Afrique. Elle passera du temps en Tanzanie, qui fait des progrès fragiles en vue de restaurer sa réputation de gouvernement peu inclusif.
Samia Suluhu Hassan, première femme présidente de Tanzanie, a mis fin à certaines des politiques les plus oppressives du pays, telles que l’interdiction des rassemblements de l’opposition, bien qu’elle soit arrivée au pouvoir en tant que membre du parti au pouvoir.
Elle achève le mandat du président John Magufuli, décédé en cours de mandat, qui s’est forgé la réputation de réprimer la dissidence, d’arrêter les opposants et de les contraindre à l’exil. Toutefois, certains changements opérés par Mme Hassan n’ont pas plu aux partisans de la ligne dure, ce qui pourrait lui coûter les prochaines élections, dans deux ans.
Kamala Harris, première femme à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis, rencontrera Mme Hassan, ce qui constitue un signe de soutien notable de la part de Washington, à l’heure où les États-Unis renforcent leur présence en Afrique.