Assassinats, incendies criminels, trafic de drogue : l’Algérie, s’inquiète TSA, fait face à une hausse inquiétante de la criminalité ces dernières années.
Au tout début de ce mois, une scène hallucinante s’est produite dans le port Gouraya à Tipasa. Un chalutier de retour d’une sortie de pêche, a été pris d’assaut par un groupe d’individus armés d’armes blanches. Leur objectif : voler la marchandise par la violence. Une bagarre générale a éclaté entre les pêcheurs et les assaillants âgés entre 18 et 30 ans. Ces derniers ont fini par être appréhendés par les services de sécurité qui les ont présentés devant la justice.
Lundi 12 septembre, le tribunal de Cherchell (Tipaza) a prononcé son verdict dans cette affaire. Ainsi, neuf accusés ont été condamnés à 7 ans de prison ferme, tandis que deux autres ont écopé chacun d’une peine de 5 ans de prison ferme.
Cette affaire s’ajoute à d’autres relatives à la criminalité en tous genres qui rythment le quotidien des Algériens ces derniers mois. L’épisode du jeune Youcef qui a été mortellement poignardé, en août dernier, près de son commerce lors d’une bagarre générale à Soumâa, dans la wilaya de Blida, marque encore les esprits.
Au début de ce mois, un jeune âgé de 22 ans a été mortellement poignardé par un adolescent de 17 ans à la Cité El Djorf de Bab Ezzouar (Alger). Le présumé assassin a été appréhendé à Oran alors qu’il s’apprêtait à fuir clandestinement vers l’Espagne.
Les crimes de sang ne sont pas les seules manifestations de cette nouvelle percée de violence.
Aux assassinats s’ajoutent les incendies criminels, les trafics de drogue et de psychotropes qui ne cessent de prendre de l’ampleur. Durant la semaine du 7 au 13 septembre, 50 narcotrafiquants ont été arrêtés alors que les services de sécurité ont déjoué des tentatives d’introduction de grandes quantités de drogues provenant des frontières avec le Maroc, s’élevant à 18 quintaux et sept kilogrammes de kif traité.