La chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Jendouba a condamné le candidat à l’élection présidentielle Ayachi Zammel à un an et huit mois de prison.
Auparavant, Ayachi Zammal, a annoncé dans la journée le boycott de toutes les séances d’interrogatoire prévues contre lui, pour mettre fin à ce qu’il considère comme « un harcèlement systématique » et dénonce « cette série de procès politiques » dont il fait l’objet.
Le candidat a affirmé son attachement à « son droit de mener librement sa campagne électorale parmi le peuple et ses partisans », selon le communiqué.
Notons que Zammel se trouve sous le coup de six mandats de dépôt pour soupçon de falsification de parrainages.
Toujours candidat
Dans ce cadre, le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (isie), Mohamed Tlili Mnasri a déclaré à Express fm que Ayachi Zammel est toujours considéré comme candidat à la présidentielle, malgré sa condamnation.
Mnasri a expliqué que la candidature de Zammel est « définitive », précisant que son nom figurera sur les bulletins de vote.