Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Boulbaba Selmi, a tiré la sonnette d’alarme face à l’escalade de la violence dans les établissements scolaires tunisiens.
Lors d’une manifestation organisée le 30 avril 2025 par les surveillants et surveillants généraux dans les collèges et lycées, il a révélé que pas moins de deux mille agressions contre des éducateurs ont été enregistrées durant l’année scolaire 2023-2024, dont 48 % de nature physique. Il a notamment dénoncé l’agression survenue le 28 avril au collège Mohamed Aroui à Sousse, où la mère d’un élève a giflé un surveillant, qualifiant cet acte de « goutte d’eau ayant fait déborder le vase ».
Face à cette situation alarmante, Selmi a appelé à l’adoption d’une loi criminalisant toute forme d’agression contre les enseignants et à une réforme profonde du système éducatif, estimant que la pression exercée sur les élèves contribue à détériorer le climat scolaire.