Les intenses frappes israéliennes sur le Liban lundi ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, a annoncé le ministre de la Santé Firass Abiad lors d’une conférence de presse mardi. Il y a 1835 blessées.
Ce bilan «dément toutes les allégations israéliennes selon lesquelles des combattants sont visés», a-t-il ajouté. «La vérité, malheureusement, est que la grande majorité, si ce n’est pas tous, sont des personnes non armées qui se trouvaient dans leurs maisons», a-t-il dit.
Lundi 23 septembre, les frappes ont démarré vers 6h30 du matin, et ont visé Tyre, la plus grande ville du sud du Liban, tout comme Saïda, qui se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord de la frontière avec Israël. Donc, plus du tout dans l’extrême-sud du pays qui est habituellement visé par Israël. On est bien plus dans les terres libanaises.
Il s’agit du plus lourd bilan depuis la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006. Le précédent bilan du ministère libanais de la Santé, lundi soir, était de 492 morts.